C’est avec une mine des mauvais jours, l’air désemparé, que Abdoulaye Diagne, ex-chef de salle de l’ancien cinéma El Hadji, déverse sa bile dans les locaux de la structure « Image et vie ». « Depuis 5 mois, nous ne sommes pas payés. C’est intenable. La dernière fois que nous nous sommes réunis, mes camarades voulaient passer à la vitesse supérieure, mais je leur en ai dissuadés », raconte-t-il.
Et de s’empresser d’expliquer que ce sont les frères Alioune et Lamine Diagne, qui leur doivent cette somme. Ils sont 20 personnes à vivre ce calvaire. « Cela ne peut plus durer, des familles se sont disloquées, des femmes sont parties. C’est pour cela que nous avons décidé d’aller vers la presse, avant que l’irréparable ne se produise ». Leur patron, Alioune Diagne, directeur associé Badersen et Media ne fait pas dans la langue de bois. Il confirme devoir 5 mois de salaires à ses employés, parce que Thione Seck n’a tout simplement pas payé son loyer.
Pour permettre de mieux comprendre l’affaire, il fait une genèse. En 1991, leur père, qui travaillait déjà dans le cinéma, a acheté 4 salles dont les cinémas « El Hadji » et « Le Rio ». Avec la crise du cinéma, ils ont fait un plan de relance interne pour aller vers un complexe. En mai 2008, ils ont été contactés par un Français, Bernard Ramel, qui voulait aménager une boîte de nuit. Ils lui ont donc fait un bail d’un an renouvelable, avec une location de 2.250.000 francs par mois. Au bout de 5 mois d’exploitation, Ramel a commencé à avoir des difficultés pour faire marcher la boîte de nuit dénommée Club Fiver. « Nous étions dans une perspective de résiliation, mais Ramel est allé voir Thione Seck, pour lui proposer de devenir son partenaire stratégique. C’est dans ce cadre qu’on a commencé à travailler avec ce dernier, qui avait d’ailleurs débuté les travaux de transformation », raconte Alioune Diagne. Le chanteur s’étant rendu compte qu’il était assis sur le contrat de Ramel, a proposé à ce dernier une cession de contrat. Un contrat de cession a donc été signé en décembre 2008, avec Balago, sur les mêmes termes que celui de Ramel. C’est seulement en mars 2009, qu’ils sont passés de cession de bail en contrat classique, d’un an renouvelable entre Badersen et Ramdan.
Une fois les travaux achevés, « Penc Mi » a débuté ses activités et, depuis cette période, les paiements sont devenus occasionnels, partiels ou inexistants, se plaint Alioune Diagne. Thione, qui avant hérité de l’ancienne gestion d’un passif de 4.850.000 francs, d’arriérés, s’est engagé à le payer. Il ne l’a pas encore fait, ce qui porte la somme à 16.330.000 francs Cfa. « C’est pour cette raison que nous n’avons toujours pas payé nos employés. Pourtant, quand nous avons signé avec Thione, nous étions dans une démarche qui pouvait nous permettre de nous en sortir. Avec sa notoriété, nous lui avions fait confiance. Nous ne pouvions pas nous douter que ce serait pire qu’avec Ramel. Mettre 400 millions dans un investissement et ne pas payer le loyer, ce n’est pas la peine ».
Le directeur financier Lamine Diagne renchérit en ajoutant qu’il a parlé plusieurs fois avec le lead vocal du Ram Dan, mais c’était toujours des promesses jamais tenues. La dernière fois qu’ils se sont parlé, c’était la veille de son départ pour la France, le 28 octobre. Il s’était engagé, dès son arrivée à Paris, à procéder au paiement. Depuis lors, silence de Cathédrale ! Pendant ce temps, le personnel, tenaillé par les frais de Tabaski, les tient au collet. Depuis que Thione est en tournée, la boîte reste fermée. En principe, il doit revenir avant la fête pour des prestations le jour de la Tabaski.
Hadja Diaw GAYE et Narène Pauline COLY (Stagiaire)
Source : L’As
Et de s’empresser d’expliquer que ce sont les frères Alioune et Lamine Diagne, qui leur doivent cette somme. Ils sont 20 personnes à vivre ce calvaire. « Cela ne peut plus durer, des familles se sont disloquées, des femmes sont parties. C’est pour cela que nous avons décidé d’aller vers la presse, avant que l’irréparable ne se produise ». Leur patron, Alioune Diagne, directeur associé Badersen et Media ne fait pas dans la langue de bois. Il confirme devoir 5 mois de salaires à ses employés, parce que Thione Seck n’a tout simplement pas payé son loyer.
Pour permettre de mieux comprendre l’affaire, il fait une genèse. En 1991, leur père, qui travaillait déjà dans le cinéma, a acheté 4 salles dont les cinémas « El Hadji » et « Le Rio ». Avec la crise du cinéma, ils ont fait un plan de relance interne pour aller vers un complexe. En mai 2008, ils ont été contactés par un Français, Bernard Ramel, qui voulait aménager une boîte de nuit. Ils lui ont donc fait un bail d’un an renouvelable, avec une location de 2.250.000 francs par mois. Au bout de 5 mois d’exploitation, Ramel a commencé à avoir des difficultés pour faire marcher la boîte de nuit dénommée Club Fiver. « Nous étions dans une perspective de résiliation, mais Ramel est allé voir Thione Seck, pour lui proposer de devenir son partenaire stratégique. C’est dans ce cadre qu’on a commencé à travailler avec ce dernier, qui avait d’ailleurs débuté les travaux de transformation », raconte Alioune Diagne. Le chanteur s’étant rendu compte qu’il était assis sur le contrat de Ramel, a proposé à ce dernier une cession de contrat. Un contrat de cession a donc été signé en décembre 2008, avec Balago, sur les mêmes termes que celui de Ramel. C’est seulement en mars 2009, qu’ils sont passés de cession de bail en contrat classique, d’un an renouvelable entre Badersen et Ramdan.
Une fois les travaux achevés, « Penc Mi » a débuté ses activités et, depuis cette période, les paiements sont devenus occasionnels, partiels ou inexistants, se plaint Alioune Diagne. Thione, qui avant hérité de l’ancienne gestion d’un passif de 4.850.000 francs, d’arriérés, s’est engagé à le payer. Il ne l’a pas encore fait, ce qui porte la somme à 16.330.000 francs Cfa. « C’est pour cette raison que nous n’avons toujours pas payé nos employés. Pourtant, quand nous avons signé avec Thione, nous étions dans une démarche qui pouvait nous permettre de nous en sortir. Avec sa notoriété, nous lui avions fait confiance. Nous ne pouvions pas nous douter que ce serait pire qu’avec Ramel. Mettre 400 millions dans un investissement et ne pas payer le loyer, ce n’est pas la peine ».
Le directeur financier Lamine Diagne renchérit en ajoutant qu’il a parlé plusieurs fois avec le lead vocal du Ram Dan, mais c’était toujours des promesses jamais tenues. La dernière fois qu’ils se sont parlé, c’était la veille de son départ pour la France, le 28 octobre. Il s’était engagé, dès son arrivée à Paris, à procéder au paiement. Depuis lors, silence de Cathédrale ! Pendant ce temps, le personnel, tenaillé par les frais de Tabaski, les tient au collet. Depuis que Thione est en tournée, la boîte reste fermée. En principe, il doit revenir avant la fête pour des prestations le jour de la Tabaski.
Hadja Diaw GAYE et Narène Pauline COLY (Stagiaire)
Source : L’As