Hier, les députés sont passés au vote de la proposition de Loi du député Sada Ndiaye, qui induit la modification de l’Article 62 de la Constitution et visant la réduction de 5 ans à 1 an le mandat du président de l’Assemblée nationale. C’était en plénière que les parlementaires, après que la Commission des lois a examiné l’initiative parlementaire en présentant un rapport qui en dit long sur les irrégularités et les motivations ont décrié cette loi dont la rétroactivité de cette loi. Ils ont dénoncé les entorses faites à la séparation des pouvoirs.
Lors des débats, certains députés n’ont pas manqué de soulever l’impertinence de cette loi qui trouble l’équilibre de nos institutions. Autres motifs évoqués par d’autres députés : les conflits personnels, étant subjectifs, ne peuvent en aucune manière entraver le bon fonctionnement de l’Hémicycle. En revanche, sur cette même lancée, les députés de la majorité ont saisi comme prétexte la crise de confiance entre Macky Sall et le Président Wade, avant de clamer que la loi ne vise personne.
Sur le principe de la rétroactivité, le groupe favorable au Président Wade soutient que cette disposition est surabondante et que la loi est loin d’être impersonnelle. Contrairement à d’autres représentants du peuple qui y voient des contraintes institutionnelles et qui défendent que cette loi est mal venue au moment où le peuple a manifesté ses véritables préoccupations que sont les délestages de la Senelec, le coût exorbitant de la vie et les inondations. Non sans rappeler que la modification de l’Article 27 faisant passer la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans n’a pas revêtu un caractère rétroactif. C’est ainsi que les députés Me Ndèye Fatou Touré, Moustapha Cissé Lô, Imam Mbaye Niang, Mously Diakhaté, Cheikh Bamba Dièye, Mbaye Ndiaye, Samba Diouldé Thiam, Demba Diop, Chérif Elvalide Diop, Fatou Diouf, Ousmane Sow Huchard et d’autres députés de la mouvance présidentielle n’ont pas manqué de soulever que l’urgence se trouve ailleurs que de prendre en otage l’institution parlementaire pour un règlement de compte politique interne au Parti démocratique sénégalais (Pds). Soulevant des amendements quant à la rétroactivité et la durée du mandat du président de l’Assemblée, certains députés se heurtent, disent-ils, à une majorité mécanique et électronique de la mouvance présidentielle. Ils disent ne pas reconnaître cette Assemblée de «rupture».
Sur fond de débats houleux entre certain souteneurs de Wade et d’autres qui s’étaient inscrits en faux à cette loi, c’est sur ce coup que le président de séance, Iba Der Thiam, qui dit «gérer le temps» a demandé qu’on soumette au vote la proposition de Loi 56/2008. Au vote, 95 députés ont voté pour cette proposition de loi Sada visant à réduire le mandat du président de l’Assemblée. Seuls 16 députés ont voté contre. C’est ainsi que s’est achevé l’Acte I de la tragi-comédie de la mise en mort politique du président Macky Sall au sein de l’Hémicycle.
La prolongation se joue aujourd’hui pour le vote de l’Article 15 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le dernier verrou que les adversaires de Macky Sall doivent faire sauter pour baliser le chemin, avant de passer par le Sénat et le Congrès du Parlement
Lors des débats, certains députés n’ont pas manqué de soulever l’impertinence de cette loi qui trouble l’équilibre de nos institutions. Autres motifs évoqués par d’autres députés : les conflits personnels, étant subjectifs, ne peuvent en aucune manière entraver le bon fonctionnement de l’Hémicycle. En revanche, sur cette même lancée, les députés de la majorité ont saisi comme prétexte la crise de confiance entre Macky Sall et le Président Wade, avant de clamer que la loi ne vise personne.
Sur le principe de la rétroactivité, le groupe favorable au Président Wade soutient que cette disposition est surabondante et que la loi est loin d’être impersonnelle. Contrairement à d’autres représentants du peuple qui y voient des contraintes institutionnelles et qui défendent que cette loi est mal venue au moment où le peuple a manifesté ses véritables préoccupations que sont les délestages de la Senelec, le coût exorbitant de la vie et les inondations. Non sans rappeler que la modification de l’Article 27 faisant passer la durée du mandat présidentiel de 7 à 5 ans n’a pas revêtu un caractère rétroactif. C’est ainsi que les députés Me Ndèye Fatou Touré, Moustapha Cissé Lô, Imam Mbaye Niang, Mously Diakhaté, Cheikh Bamba Dièye, Mbaye Ndiaye, Samba Diouldé Thiam, Demba Diop, Chérif Elvalide Diop, Fatou Diouf, Ousmane Sow Huchard et d’autres députés de la mouvance présidentielle n’ont pas manqué de soulever que l’urgence se trouve ailleurs que de prendre en otage l’institution parlementaire pour un règlement de compte politique interne au Parti démocratique sénégalais (Pds). Soulevant des amendements quant à la rétroactivité et la durée du mandat du président de l’Assemblée, certains députés se heurtent, disent-ils, à une majorité mécanique et électronique de la mouvance présidentielle. Ils disent ne pas reconnaître cette Assemblée de «rupture».
Sur fond de débats houleux entre certain souteneurs de Wade et d’autres qui s’étaient inscrits en faux à cette loi, c’est sur ce coup que le président de séance, Iba Der Thiam, qui dit «gérer le temps» a demandé qu’on soumette au vote la proposition de Loi 56/2008. Au vote, 95 députés ont voté pour cette proposition de loi Sada visant à réduire le mandat du président de l’Assemblée. Seuls 16 députés ont voté contre. C’est ainsi que s’est achevé l’Acte I de la tragi-comédie de la mise en mort politique du président Macky Sall au sein de l’Hémicycle.
La prolongation se joue aujourd’hui pour le vote de l’Article 15 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le dernier verrou que les adversaires de Macky Sall doivent faire sauter pour baliser le chemin, avant de passer par le Sénat et le Congrès du Parlement