Les représentants du peuple étaient hier en plénière. Après des débats vifs de près d’une heure, ils ont adopté le projet de loi n° 13/2010 autorisant une prise de participation majoritaire de l’Etat du Sénégal dans le capital de la Banque de développement des Pme et un transfert des actifs et des passifs du Fonds de promotion économique à celle-ci. Selon le rapport fait au nom de la commission de l’Economie générale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique, cette nouvelle banque devra apporter une contribution plus significative à la réduction de la pauvreté en facilitant aux Pme et aux opérateurs économiques en activité au Sénégal l’accès aux crédits à des conditions plus favorables. Reconnaissant la volonté du gouvernement d’accompagner les Pme, les députés se sont félicités de la décision de transformer le Fonds de promotion économique en Banque de développement des Pme. Mais ils ont aussi devant le ministre délégué chargé du Budget exprimé leurs inquiétudes concernant cette nouvelle banque. Les députés instruits par les souvenirs peu reluisants des expériences de l’ex-Bnds, ont attiré le ministre sur les éventuels biais politiques propices à l’émergence d’acteurs inconnus dans la sphère de l’entreprenariat économique. Pour les élus du peuple, cette banque ne doit pas servir à financer une classe de privilégiés en laissant de côté les populations pour lesquelles elle est destinée à appuyer les activités.
Ils ont surtout insisté sur les conditions d’accès au crédit, les mesures prises pour éviter de tomber dans ce qui était arrivé à l’ex-Bnds, la transparence, la part qui sera réservée aux jeunes et aux femmes.
Prenant la parole, Abdoulaye Diop, ministre délégué chargé du Budget, a rassuré les députés.
« On ne devrait pas tomber dans les mêmes travers car les dispositifs ont changé avec la Bceao. En plus, la volonté de l’Etat est d’assurer une bonne gestion de la banque pour la prise en compte des préoccupations des populations », a déclaré le ministre du Budget. « Le cadre institutionnel est fondamentalement différent par rapport à ce qui s’est passé il y a quelques années. Si des manquements sont constatés, la Bceao en tirera toutes les conséquences », a précisé le ministre du Budget. Abdoulaye Diop a indiqué à l’endroit des députés que même la nomination des hommes appelés à diriger cette banque sera prise en compte par l’Etat et que concernant la gestion courante, il y a le dispositif prudentiel qui fixe les règles dont doit être gérée une banque. Il a indiqué que la banque essayera d’assouplir les conditions de financement en tenant compte du dispositif prudentiel.
« Un fonds de garantie sera mis en place pour gérer l’aspect risque. La banque va chercher des ressources concessionnel les pour avoir des coûts de sortie accessibles », a-t-il dit. Soulignant que l’Etat sera majoritaire dans la banque, M. Diop a noté qu’il y a des discussions avec des institutions comme l’Ipres pour prendre les autres parts non sans demander l’implication du secteur privé. « Nous demandons au secteur privé d’ouvrir des banques et qu’il n’attende pas que l’Etat crée une banque pour lui rétrocéder ses parts après », a-t-il ajouté.
Ils ont surtout insisté sur les conditions d’accès au crédit, les mesures prises pour éviter de tomber dans ce qui était arrivé à l’ex-Bnds, la transparence, la part qui sera réservée aux jeunes et aux femmes.
Prenant la parole, Abdoulaye Diop, ministre délégué chargé du Budget, a rassuré les députés.
« On ne devrait pas tomber dans les mêmes travers car les dispositifs ont changé avec la Bceao. En plus, la volonté de l’Etat est d’assurer une bonne gestion de la banque pour la prise en compte des préoccupations des populations », a déclaré le ministre du Budget. « Le cadre institutionnel est fondamentalement différent par rapport à ce qui s’est passé il y a quelques années. Si des manquements sont constatés, la Bceao en tirera toutes les conséquences », a précisé le ministre du Budget. Abdoulaye Diop a indiqué à l’endroit des députés que même la nomination des hommes appelés à diriger cette banque sera prise en compte par l’Etat et que concernant la gestion courante, il y a le dispositif prudentiel qui fixe les règles dont doit être gérée une banque. Il a indiqué que la banque essayera d’assouplir les conditions de financement en tenant compte du dispositif prudentiel.
« Un fonds de garantie sera mis en place pour gérer l’aspect risque. La banque va chercher des ressources concessionnel les pour avoir des coûts de sortie accessibles », a-t-il dit. Soulignant que l’Etat sera majoritaire dans la banque, M. Diop a noté qu’il y a des discussions avec des institutions comme l’Ipres pour prendre les autres parts non sans demander l’implication du secteur privé. « Nous demandons au secteur privé d’ouvrir des banques et qu’il n’attende pas que l’Etat crée une banque pour lui rétrocéder ses parts après », a-t-il ajouté.