Dans la matinée, les femmes entreront en lice tandis qu’une excursion est prévue aujourd’hui, à Joal où les parlementaires visiteront la maison natale du président Senghor.
Au cours de la réunion du bureau, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Mamadou Seck, a rappelé la vieille tradition francophone du pays qui a connu trois présidents attachés à la Francophonie. Il a rassuré aux participants un bon séjour. Auparavant, M. Yvon Vallières du Québec a dit que les délégations étaient heureuses d’être au Sénégal, pays fondateur de la Francophonie. Il revenait ensuite, au Secrétaire général de présenter un rapport exhaustif des activités menées depuis la réunion de Paris, en 2009. Un hommage a été rendu au président Lamine Guèye, initiateur de l’Uiplf.
Une institution vieille de plus de quatre décennies
L’Apf est née des cendres de l’Association internationale des parlementaires de langue française (Aiplf). Elle est vieille de plus de quatre décennies. C’est au Luxembourg, en mai 1967, suite à une proposition de l’ancien président Senghor et avec le soutien actif de Charles Helou, Habib Bourguiba, Norodom Sihanouk et Hamani Diori, qu’un certain nombre de parlementaires s’étaient réunis afin de constituer une association se proposant de défendre la langue française et d’en assurer le rayonnement. L’Aiplf comptait à l’époque 23 sections issues de Parlements d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie.
Dès sa création, elle préconisera la mise en place d’une institution intergouvernementale de la Francophonie et jouera un rôle important dans la naissance, en 1970, de l’Agence de coopération culturelle et technique (Acct), devenue depuis Organisation internationale de la Francophonie (Oif).
Tout en oeuvrant pour le rayonnement de la langue française, le premier objectif, de l’ex-Aiplf, était le reflet et le témoin du pluralisme culturel des peuples de la Francophonie. C’est lors de la 35ème Assemblée générale de Paris, en juillet 1989, que l’Aiplf deviendra l’Apf, affirmant ainsi sa vocation à devenir l’Organisation interparlementaire des pays de la Francophonie, telle que l’avait reconnu le Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant en commun l’usage du français, tenu à Dakar en mai 1989 sous la présidence de Abdou Diouf. Cette évolution fera de l’Aiplf une véritable instance politique de la Francophonie. Lors du Sommet de Maurice d’octobre 1993, les chefs d’État et de gouvernement, après avoir réaffirmé la place éminente de l’institution parlementaire au coeur de la démocratie représentative et de l’État de droit, considéreront qu’elle est la seule organisation interparlementaire de la Francophonie qui constitue le lien démocratique entre les gouvernements et les peuples de la Francophonie.
Elle sera reconnue comme l’assemblée consultative de l’Oif. La Charte de la Francophonie, adoptée à Hanoi en 1997, qui modifiera les institutions de l’Oif en créant notamment le poste de Secrétaire général, reconnaîtra le nouveau statut de l’Apf.
Afin de se mettre en conformité avec la Charte adoptée à Hanoi, l’Assemblée décidera, lors de sa session d’Abidjan en juillet 1998, d’adopter le nom d’Assemblée parlementaire de la Francophonie (Apf).
El H. A. THIAM
Au cours de la réunion du bureau, le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Mamadou Seck, a rappelé la vieille tradition francophone du pays qui a connu trois présidents attachés à la Francophonie. Il a rassuré aux participants un bon séjour. Auparavant, M. Yvon Vallières du Québec a dit que les délégations étaient heureuses d’être au Sénégal, pays fondateur de la Francophonie. Il revenait ensuite, au Secrétaire général de présenter un rapport exhaustif des activités menées depuis la réunion de Paris, en 2009. Un hommage a été rendu au président Lamine Guèye, initiateur de l’Uiplf.
Une institution vieille de plus de quatre décennies
L’Apf est née des cendres de l’Association internationale des parlementaires de langue française (Aiplf). Elle est vieille de plus de quatre décennies. C’est au Luxembourg, en mai 1967, suite à une proposition de l’ancien président Senghor et avec le soutien actif de Charles Helou, Habib Bourguiba, Norodom Sihanouk et Hamani Diori, qu’un certain nombre de parlementaires s’étaient réunis afin de constituer une association se proposant de défendre la langue française et d’en assurer le rayonnement. L’Aiplf comptait à l’époque 23 sections issues de Parlements d’Afrique, d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Océanie.
Dès sa création, elle préconisera la mise en place d’une institution intergouvernementale de la Francophonie et jouera un rôle important dans la naissance, en 1970, de l’Agence de coopération culturelle et technique (Acct), devenue depuis Organisation internationale de la Francophonie (Oif).
Tout en oeuvrant pour le rayonnement de la langue française, le premier objectif, de l’ex-Aiplf, était le reflet et le témoin du pluralisme culturel des peuples de la Francophonie. C’est lors de la 35ème Assemblée générale de Paris, en juillet 1989, que l’Aiplf deviendra l’Apf, affirmant ainsi sa vocation à devenir l’Organisation interparlementaire des pays de la Francophonie, telle que l’avait reconnu le Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant en commun l’usage du français, tenu à Dakar en mai 1989 sous la présidence de Abdou Diouf. Cette évolution fera de l’Aiplf une véritable instance politique de la Francophonie. Lors du Sommet de Maurice d’octobre 1993, les chefs d’État et de gouvernement, après avoir réaffirmé la place éminente de l’institution parlementaire au coeur de la démocratie représentative et de l’État de droit, considéreront qu’elle est la seule organisation interparlementaire de la Francophonie qui constitue le lien démocratique entre les gouvernements et les peuples de la Francophonie.
Elle sera reconnue comme l’assemblée consultative de l’Oif. La Charte de la Francophonie, adoptée à Hanoi en 1997, qui modifiera les institutions de l’Oif en créant notamment le poste de Secrétaire général, reconnaîtra le nouveau statut de l’Apf.
Afin de se mettre en conformité avec la Charte adoptée à Hanoi, l’Assemblée décidera, lors de sa session d’Abidjan en juillet 1998, d’adopter le nom d’Assemblée parlementaire de la Francophonie (Apf).
El H. A. THIAM