Tous les Sénégalais, résidents ou non sur le territoire national sont appelés à faire appliquer la charte de gouvernance démocratique, fruit des consultations citoyennes que les acteurs des assises nationales avaient menées des mois durant sur toute l’étendue du territoire. Le message a été livré hier, dimanche 24 mai à la salle des congrès, à l’hôtel Méridien Président à l’occasion de la cérémonie de restitution finale des travaux effectués dans toutes les régions du Sénégal. Une charte dans laquelle, les parties prenantes des assises qui ont tous signé le document, vendredi dernier, proposent des pistes à suivre pour sortir le Sénégal des les difficultés politiques, économiques et sociales.
De la mis août à début décembre, les commissions des assises ont sillonné tous les départements du Sénégal pour faire l’Etat des difficultés que les populations vivent dans ces collectivités locales. Cette tournée non moins difficile a permis aux animateurs des assises de donner la parole à ces populations du monde rural pour recueillir leurs opinions sur leurs conditions de vie qui n’ont cessé de régresser du fait de la cherté de la vie, du manque de moyens pour faire face aux soins médicaux, à l’éducation de leurs enfants, la montée en puissance des contre valeurs qui ne cessent de menacer note société. Des maux causés par l’absence d’une vision sur la gouvernance participative, clairement expliquée par une répartition inéquitable des ressources publiques
« Les assises nationales sont celles de tous les Sénégalais. De tout le peuple soucieux de la volonté de progrès, de paix et de concorde ; du militant à l’apolitique, du civil au militaire, du paysan au citadin, de l’ouvrier au promoteur économique, de l’enseignant aux praticiens des professions libérales, des intellectuels de la Diaspora, des travailleurs des chômeurs et des retraités, bref, de tous les hommes et les femmes du pays.
Elles ne sont dirigées contre personne, mais ce sont plutôt des concertations plurielles de toutes les franges de la société, que le peuple souverain va mettre en application pour redresser le pays, victimes des conséquences de la mauvaise gestion des biens publics, de la (dé)crédibilisation des institutions » souligne Amadou Moctar Mbow, président des assises nationales.
La majorité de la population Sénégalaise, urbaine et rurale, n’a cessé de s’indigner des difficultés sans précédent que le Sénégal traverse depuis maintenant quelques années. Dans la plupart des secteurs de la vie nationale, les retombées de l’alternance démocratique n’ont pas tenu les promesses du 19 mars.
Aux contentieux politiques d’ordre institutionnel ou électoral s’ajoutent les difficultés croissantes de la vie quotidienne, dominée par une misère et un chômage endémiques, une inflation galopante et des pénuries de toutes sortes. Face à cette crise multidimensionnelle aux inconvénients imprévisibles, l’inquiétude et le désarroi se répandent au moment où chacun s’interroge avec mépris sur l’avenir.
La gravité des problèmes du plus grand nombre de personnes et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays, une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue. « Le but visé par ces assises est de trouver une solution consensuelle globale, efficace et durable à la grave crise éthique politique, économique, sociale, et culturelle qui sévit dans le pays.
Aujourd’hui, nous sommes condamnés à bâtir un consensus dynamique sur les principes essentiels fondant une bonne gouvernance politique et un Etat de droit, une gouvernance économique de qualité, une gouvernance sociale, culturelle et sportive basée sur des valeurs de progrès. Concevoir les mécanismes d’un dialogue périodique et pérenne au niveau politique, économique, social, culturel et sportif entre d’une part, le pouvoir et l’opposition et d’autre part le pouvoir et les partenaires sociaux », poursuit Amadou Moctar Mbow.
Financement exclusivement sénégalais
Des rumeurs, en ce qui concerne le financement de ces assises nationales avaient indiqué que celles-ci auraient été financées à partir de l’extérieur. Au cours de la cérémonie d’hier, Momar Talla Kane, trésorier général adjoint des assises par ailleurs membre de la commission d’organisation a fait savoir dans son discours de présentation du bilan financier que ces assises sont exclusivement financées par les parties prenantes, des contributions volontaires, les Sénégalais de la diaspora. Les parties prenantes ont donné une somme de 21 millions, six cent cinquante mille F Cfa soit 2% des ressources.
Le front Siggil Sénégaal, 2 millions F Cfa au départ, l’Afp 4 millions, la Ld, un million, la Cnes, 4 millions, le Ps 3 millions, l’Unacois 2,5 millions. Chacune des organisations a aussi donné un investissement humain inestimable, selon le rapporteur.
En ce qui concerne les contributions volontaires individuelles, des personnes anonymes ont versé d’importantes sommes pour la réussite de ses assises, même jusqu’à l’étranger. Il a été soulevé la participation particulière de Lamine Diack de l’Iaaf avec 10 millions de nos francs, de Moustapha Niasse avec 35 millions, Mansour Kama 4 millions, Hamidou Kane, 1 million, de Bara Tall qui a donné son immeuble pour abriter le siège des assises et tant d’autres personnes.
Youssouph Badji
Source SudQuotidien
De la mis août à début décembre, les commissions des assises ont sillonné tous les départements du Sénégal pour faire l’Etat des difficultés que les populations vivent dans ces collectivités locales. Cette tournée non moins difficile a permis aux animateurs des assises de donner la parole à ces populations du monde rural pour recueillir leurs opinions sur leurs conditions de vie qui n’ont cessé de régresser du fait de la cherté de la vie, du manque de moyens pour faire face aux soins médicaux, à l’éducation de leurs enfants, la montée en puissance des contre valeurs qui ne cessent de menacer note société. Des maux causés par l’absence d’une vision sur la gouvernance participative, clairement expliquée par une répartition inéquitable des ressources publiques
« Les assises nationales sont celles de tous les Sénégalais. De tout le peuple soucieux de la volonté de progrès, de paix et de concorde ; du militant à l’apolitique, du civil au militaire, du paysan au citadin, de l’ouvrier au promoteur économique, de l’enseignant aux praticiens des professions libérales, des intellectuels de la Diaspora, des travailleurs des chômeurs et des retraités, bref, de tous les hommes et les femmes du pays.
Elles ne sont dirigées contre personne, mais ce sont plutôt des concertations plurielles de toutes les franges de la société, que le peuple souverain va mettre en application pour redresser le pays, victimes des conséquences de la mauvaise gestion des biens publics, de la (dé)crédibilisation des institutions » souligne Amadou Moctar Mbow, président des assises nationales.
La majorité de la population Sénégalaise, urbaine et rurale, n’a cessé de s’indigner des difficultés sans précédent que le Sénégal traverse depuis maintenant quelques années. Dans la plupart des secteurs de la vie nationale, les retombées de l’alternance démocratique n’ont pas tenu les promesses du 19 mars.
Aux contentieux politiques d’ordre institutionnel ou électoral s’ajoutent les difficultés croissantes de la vie quotidienne, dominée par une misère et un chômage endémiques, une inflation galopante et des pénuries de toutes sortes. Face à cette crise multidimensionnelle aux inconvénients imprévisibles, l’inquiétude et le désarroi se répandent au moment où chacun s’interroge avec mépris sur l’avenir.
La gravité des problèmes du plus grand nombre de personnes et l’accumulation des périls à l’horizon, exigent de l’ensemble des forces vives du pays, une réflexion collective, une mobilisation massive et une action pacifique mais résolue. « Le but visé par ces assises est de trouver une solution consensuelle globale, efficace et durable à la grave crise éthique politique, économique, sociale, et culturelle qui sévit dans le pays.
Aujourd’hui, nous sommes condamnés à bâtir un consensus dynamique sur les principes essentiels fondant une bonne gouvernance politique et un Etat de droit, une gouvernance économique de qualité, une gouvernance sociale, culturelle et sportive basée sur des valeurs de progrès. Concevoir les mécanismes d’un dialogue périodique et pérenne au niveau politique, économique, social, culturel et sportif entre d’une part, le pouvoir et l’opposition et d’autre part le pouvoir et les partenaires sociaux », poursuit Amadou Moctar Mbow.
Financement exclusivement sénégalais
Des rumeurs, en ce qui concerne le financement de ces assises nationales avaient indiqué que celles-ci auraient été financées à partir de l’extérieur. Au cours de la cérémonie d’hier, Momar Talla Kane, trésorier général adjoint des assises par ailleurs membre de la commission d’organisation a fait savoir dans son discours de présentation du bilan financier que ces assises sont exclusivement financées par les parties prenantes, des contributions volontaires, les Sénégalais de la diaspora. Les parties prenantes ont donné une somme de 21 millions, six cent cinquante mille F Cfa soit 2% des ressources.
Le front Siggil Sénégaal, 2 millions F Cfa au départ, l’Afp 4 millions, la Ld, un million, la Cnes, 4 millions, le Ps 3 millions, l’Unacois 2,5 millions. Chacune des organisations a aussi donné un investissement humain inestimable, selon le rapporteur.
En ce qui concerne les contributions volontaires individuelles, des personnes anonymes ont versé d’importantes sommes pour la réussite de ses assises, même jusqu’à l’étranger. Il a été soulevé la participation particulière de Lamine Diack de l’Iaaf avec 10 millions de nos francs, de Moustapha Niasse avec 35 millions, Mansour Kama 4 millions, Hamidou Kane, 1 million, de Bara Tall qui a donné son immeuble pour abriter le siège des assises et tant d’autres personnes.
Youssouph Badji
Source SudQuotidien