La Guinée-Bissau retrouve petit à petit son calme après l’attaque du domicile du président guinéen, Nino Vieira par des éléments armés supposés appartenir à l’armée régulière du pays. L’armée commence à mettre la main sur les insurgés. L’attaque contre le domicile du président guinéen dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 novembre dernier a fait un mort et des blessés. 48 heures après l’événement, les commentaires vont bon train à Bissau et dans tout le pays. Si certains attribuent l’attaque à des militaires révoltés contre le régime, d’autres soutiennent que le Mfdc est également impliqué.
Selon des sources rencontrées le lundi 24 novembre à la frontière, les mutins auraient été appuyés par des bandes armées supposées appartenir au Mfdc. Ce qui amène des observateurs à penser qu’ « Atika » (la branche armée du Mfdc) recherche une base en Guinée-Bissau où elle avait été quasiment interdite de séjour après y avoir été délogée pratiquement par le l’actuel général chef d’Etat major général des armées bissau guinéennes, Tagma NaWe.
À la frontière, on se veut côté sénégalais circonspect par rapport à une telle information. On y suit plutôt avec attention l’enquête de l’armée guinéenne qui déroule depuis le coup. Selon un officier guinéen interrogé, « rien ne sera laisser en rade. Nous allons fouiller, enquêter pour dénicher les malfrats car de telles actions doivent être bannies ». Selon des sources guinéennes, deux autres suspects ont été appréhendés et viennent s’ajouter hier aux cinq déjà arrêtés dimanche.
L’armée sénégalaise quant à elle a renforcé ses troupes le long de la frontière. « Il faut être vigilant. Nous avons consolidé nos troupes et assurons la surveillance de nos frontières maritimes, terrestres et aérienne pour éviter toute pénétration », indiquent des officiers supérieurs interrogés.
Selon des sources rencontrées le lundi 24 novembre à la frontière, les mutins auraient été appuyés par des bandes armées supposées appartenir au Mfdc. Ce qui amène des observateurs à penser qu’ « Atika » (la branche armée du Mfdc) recherche une base en Guinée-Bissau où elle avait été quasiment interdite de séjour après y avoir été délogée pratiquement par le l’actuel général chef d’Etat major général des armées bissau guinéennes, Tagma NaWe.
À la frontière, on se veut côté sénégalais circonspect par rapport à une telle information. On y suit plutôt avec attention l’enquête de l’armée guinéenne qui déroule depuis le coup. Selon un officier guinéen interrogé, « rien ne sera laisser en rade. Nous allons fouiller, enquêter pour dénicher les malfrats car de telles actions doivent être bannies ». Selon des sources guinéennes, deux autres suspects ont été appréhendés et viennent s’ajouter hier aux cinq déjà arrêtés dimanche.
L’armée sénégalaise quant à elle a renforcé ses troupes le long de la frontière. « Il faut être vigilant. Nous avons consolidé nos troupes et assurons la surveillance de nos frontières maritimes, terrestres et aérienne pour éviter toute pénétration », indiquent des officiers supérieurs interrogés.