Entre Moustapha D. et son père, on se regarde désormais en chiens de faïence. Pour preuve, le père a fini par traîner le fils devant le Tribunal des Flagrants délits qui l'a jugé, hier, en, l'absence du plaignant. Comparaissant pour violence à ascendant, Moustapha D., environ 27 ans, a énergiquement nié les faits.
Précisant que la vérité des faits est tout autre, il a dit au Juge que, tout petit, il vivait avec sa grand-mère qui l'a éduqué. Seulement, il y a deux ans, il dit avoir regagné le domicile de son père. «Puisque j'avais épargné 7 441 000 F, gagné à la sueur de mon front, j'ai dit à mon père mon souhait d'investir cet argent. Il m'a conseillé de m'orienter vers le bâtiment et en cela, m'a cédé l'un de ses terrains. Je lui ai remis les sept millions afin qu'il m'y construise un bâtiment à usage commercial. Ce qu'il a fait et mis en location les différentes pièces. Mais, depuis, il encaisse les locations et en fait un usage personnel», a-t-il expliqué.
Ne pouvant entrer en possession du fruit de son investissement, Moustapha; qui avait le sentiment d'avoir été arnaqué par son père, dit l'avoir interpellé, en vain. «Il me répondait toujours qu'il avait utilisé l'argent collecté auprès des locataires pour honorer ses dettes, alors qu'en réalité, il n'a rien fait d'autre que d'épouser deux femmes», a-t-il déploré. Pour solutionner le différend, il dit avoir informé sa grand-mère qui a fait diligence pour provoquer une réunion de famille. Mais à chaque fois, il note que son père s'arrangeait pour faire fauxbond. Puis le pire se produisit.
Un jour, raconte-t-il, son père l'a convoqué pour négocier, mais rapidement il est devenu
hystérique, s'est mis à le sermonner et a fini par injurier sa mère, décédée récemment. Poursuivant son propos, Moustapha indique que son pere s'est rué sur lui, avant d'être retenu par son frère. Et «le lendemain, il m'a envoyé la police, prétextant que je l'avais violenté», conclut-il.
À sa suite, le Tribunal lui a signifié que des locataires de son père ont témoigné que, le jour des faits, il était ivre et s'en était pris à ce dernier. Ce qu'il a réfuté. Au final, le Juge lui a conseillé de ne jamais affronter pour quelque raison son père; avant de le relaxer au bénéfice du doute, alors que le Parquet avait requis l'application de la loi.
Abdoulaye Diedhiou
Source Le Populaire
Précisant que la vérité des faits est tout autre, il a dit au Juge que, tout petit, il vivait avec sa grand-mère qui l'a éduqué. Seulement, il y a deux ans, il dit avoir regagné le domicile de son père. «Puisque j'avais épargné 7 441 000 F, gagné à la sueur de mon front, j'ai dit à mon père mon souhait d'investir cet argent. Il m'a conseillé de m'orienter vers le bâtiment et en cela, m'a cédé l'un de ses terrains. Je lui ai remis les sept millions afin qu'il m'y construise un bâtiment à usage commercial. Ce qu'il a fait et mis en location les différentes pièces. Mais, depuis, il encaisse les locations et en fait un usage personnel», a-t-il expliqué.
Ne pouvant entrer en possession du fruit de son investissement, Moustapha; qui avait le sentiment d'avoir été arnaqué par son père, dit l'avoir interpellé, en vain. «Il me répondait toujours qu'il avait utilisé l'argent collecté auprès des locataires pour honorer ses dettes, alors qu'en réalité, il n'a rien fait d'autre que d'épouser deux femmes», a-t-il déploré. Pour solutionner le différend, il dit avoir informé sa grand-mère qui a fait diligence pour provoquer une réunion de famille. Mais à chaque fois, il note que son père s'arrangeait pour faire fauxbond. Puis le pire se produisit.
Un jour, raconte-t-il, son père l'a convoqué pour négocier, mais rapidement il est devenu
hystérique, s'est mis à le sermonner et a fini par injurier sa mère, décédée récemment. Poursuivant son propos, Moustapha indique que son pere s'est rué sur lui, avant d'être retenu par son frère. Et «le lendemain, il m'a envoyé la police, prétextant que je l'avais violenté», conclut-il.
À sa suite, le Tribunal lui a signifié que des locataires de son père ont témoigné que, le jour des faits, il était ivre et s'en était pris à ce dernier. Ce qu'il a réfuté. Au final, le Juge lui a conseillé de ne jamais affronter pour quelque raison son père; avant de le relaxer au bénéfice du doute, alors que le Parquet avait requis l'application de la loi.
Abdoulaye Diedhiou
Source Le Populaire