Le président Wade reconnaît qu’il s’agit d’un pari difficile : « la construction de l’autoroute coûte très cher. Une route qui passe par des agglomérations nécessite beaucoup d’agents pour les aménagements de réseaux d’assainissement et le recasement des populations ». Les travaux routiers ont été scindés en deux phases pour cette autoroute qui sera longue de 36 km avec 12 échangeurs principaux. Le tronçon Patte d’Oie-Pikine, visité par le chef de l’Etat, a démarré en décembre 2006 et sera ouvert dans deux mois, c’est-à-dire en juillet 2009. Alors que la première partie des travaux Malick Sy-Patte d’oie a été démarrée en octobre 2005 et s’est achevé en décembre 2008. L’aspect social du projet reste la préoccupation première des autorités, et le président ne manquera pas de préciser que l’autoroute à péage entre dans le cadre de la modernisation et de l’urbanisation de la ville. Une occasion pour lui de remercier l’ensemble des bailleurs (la Banque mondiale, l’Afd, la Bad) qui ont apporté un appui financier considérable ainsi que les ingénieurs qui conduisent ces travaux. En précisant qu’il s’agit « d’un projet routier et urbain réalisé sous trafic dans des conditions difficiles et le premier Ppp en Afrique sud saharienne. Une construction qui restera dans l’histoire du Sénégal ». Il a fallu pour cela relever des défis majeurs tels que la maîtrise des délais et des coûts, la mise en service progressive, la sécurisation du budget de l’Etat, le respect du code de l’environnement et la libération des emprises.
Montage financier du projet en PPP
Le budget global du projet est estimé à 320 milliards de FCfa. L’Etat du Sénégal a entièrement financé la phase 1 des travaux, de Malick Sy-Patte d’Oie-Pikine, et se chargera de l’indemnisation des populations déplacées. Le gouvernement a participé à plus de 75 milliards de FCfa. Il est prévu un partenariat Public-Privé (Ppp) pour la réalisation de la phase 2 des travaux (Pikine-Diamniadio). Les partenaires au développement impliqués dan le projet sont la Banque mondiale, l’Agence française de développement (Afd) et la Banque africaine de développement (Bad) qui cofinancent la restructuration de Pikine et la construction de la zone de recasement. Mohamed H’Midouch, représentant résident régional de la Bad, a salué la démarche adoptée dans le montage financier du projet : « l’esprit d’équipe a prévalu. La déclaration de Paris sur l’harmonisation a été respectée et le projet a été monté par l’ensemble des institutions financières ». Cependant, les populations de « Pikine Pack Lambaye » ont fait part au Président de la République de leur crainte d’un enclavement à la fin des travaux.
Montage financier du projet en PPP
Le budget global du projet est estimé à 320 milliards de FCfa. L’Etat du Sénégal a entièrement financé la phase 1 des travaux, de Malick Sy-Patte d’Oie-Pikine, et se chargera de l’indemnisation des populations déplacées. Le gouvernement a participé à plus de 75 milliards de FCfa. Il est prévu un partenariat Public-Privé (Ppp) pour la réalisation de la phase 2 des travaux (Pikine-Diamniadio). Les partenaires au développement impliqués dan le projet sont la Banque mondiale, l’Agence française de développement (Afd) et la Banque africaine de développement (Bad) qui cofinancent la restructuration de Pikine et la construction de la zone de recasement. Mohamed H’Midouch, représentant résident régional de la Bad, a salué la démarche adoptée dans le montage financier du projet : « l’esprit d’équipe a prévalu. La déclaration de Paris sur l’harmonisation a été respectée et le projet a été monté par l’ensemble des institutions financières ». Cependant, les populations de « Pikine Pack Lambaye » ont fait part au Président de la République de leur crainte d’un enclavement à la fin des travaux.