Après avoir avoué leurs limites face au Vih/Sida, les tradipraticiens reviennent pour attirer l'attention des Sénégalais sur le port du brassard rouge. Et, disent-ils, c'est pour lancer un message clair. D'après Mamadou Bâ, coordonnateur national de, l'Ong Gestu, «dans la sagesse africaine, le rouge signifie la puissance sanguinaire, la violence». Et, à l'en croire, dans leurs séances de divination, ils sont arrivés à une conclusion que «les brassards rouges que portent les Sénégalais pour manifester leur mécontentement ne font qu'augmenter la tension dans le pays ».
Toujours, suivant les propos du coordonnateur national des tradipraticiens de Gestu, les ancêtres ont donné de leur sang pour la liberté du Sénégal. Raison pour laquelle, estime-t-il, si les Sénégalais reviennent encore «porter le sang », à travers les brassards rouges, cela ne ferait qu'installer la tension et du sang risque d'être versé dans le pays. «Certes, les brassards rouges ont été portés par des gens depuis le début de l'alternance. Mais une fois encore, ce n'est pas bon et c'est sur des bases claires que nous attirons l'attention des Sénégalais. Le rouge traduit le sang », persiste Mamadou Bâ.
Un message a aussi été lancé à toutes les personnes qui, par le maraboutage, détruisent la vie des autres par la folie ou la mort. Selon le coordonnateur de Gestu, les tradipraticiens étaient connus pour leurs capacités à aider sans méchanceté. «Aujourd'hui, on se lance des piques, des mauvaises paroles circulent et ce n'est pas ce que nous ont appris nos grands parents. C'est fini d'ailleurs. Nous n'accepterons plus que les gens se fassent du mal par le maraboutage. Et c'est valable aussi pour les politiques», précise-t-il. A en croire Mamadou Bâ, la consigne est formelle. Aussi bien a son niveau qu'à celui des deux mille tradipraticiens membres de Gestu, il est interdit de faire du mal à quelqu'un sur demande d'une autre personne. Sinon, dit-il, «on risque de le regretter après le forfait.
Se prononçant sur la situation. politique du pays, Mamadou Bâ. martèle, : «Tous ces politiciens qui se glorifient devant nous portent nos amulettes. Et c'est grâce à nous qu'ils ont une certaine puissance, Désormais, nous n'accepterons plus d'être laissés en rade dans les instances de décision.» Pour les tradipraticiens, le .Sénégal est dans une situation où il ne faut exclure personne. Tout le monde doit prier et prôner la paix. Possesseurs d'un héritage culturel et jouissait d'une importante communauté, il est temps pour eux, précise M. Bâ, de faire valoir leur position de fédérateurs, de médiateurs sociaux et de donner leur point de vue sur la situation du pays.
SOURCE : Walf Grand Place Lalla CISSOKHO
Toujours, suivant les propos du coordonnateur national des tradipraticiens de Gestu, les ancêtres ont donné de leur sang pour la liberté du Sénégal. Raison pour laquelle, estime-t-il, si les Sénégalais reviennent encore «porter le sang », à travers les brassards rouges, cela ne ferait qu'installer la tension et du sang risque d'être versé dans le pays. «Certes, les brassards rouges ont été portés par des gens depuis le début de l'alternance. Mais une fois encore, ce n'est pas bon et c'est sur des bases claires que nous attirons l'attention des Sénégalais. Le rouge traduit le sang », persiste Mamadou Bâ.
Un message a aussi été lancé à toutes les personnes qui, par le maraboutage, détruisent la vie des autres par la folie ou la mort. Selon le coordonnateur de Gestu, les tradipraticiens étaient connus pour leurs capacités à aider sans méchanceté. «Aujourd'hui, on se lance des piques, des mauvaises paroles circulent et ce n'est pas ce que nous ont appris nos grands parents. C'est fini d'ailleurs. Nous n'accepterons plus que les gens se fassent du mal par le maraboutage. Et c'est valable aussi pour les politiques», précise-t-il. A en croire Mamadou Bâ, la consigne est formelle. Aussi bien a son niveau qu'à celui des deux mille tradipraticiens membres de Gestu, il est interdit de faire du mal à quelqu'un sur demande d'une autre personne. Sinon, dit-il, «on risque de le regretter après le forfait.
Se prononçant sur la situation. politique du pays, Mamadou Bâ. martèle, : «Tous ces politiciens qui se glorifient devant nous portent nos amulettes. Et c'est grâce à nous qu'ils ont une certaine puissance, Désormais, nous n'accepterons plus d'être laissés en rade dans les instances de décision.» Pour les tradipraticiens, le .Sénégal est dans une situation où il ne faut exclure personne. Tout le monde doit prier et prôner la paix. Possesseurs d'un héritage culturel et jouissait d'une importante communauté, il est temps pour eux, précise M. Bâ, de faire valoir leur position de fédérateurs, de médiateurs sociaux et de donner leur point de vue sur la situation du pays.
SOURCE : Walf Grand Place Lalla CISSOKHO