Les viols ne sont pas seulement une dure épreuve pour les victimes. Ils le sont également pour les parents des victimes, mais surtout pour leurs génitrices. A l'image de cette dame qui, enceinte de plusieurs mois, a fait une fausse-couche en apprenant que sa fille aînée, qu'elle croyait en sécurité en l'envoyant en internat dans une école Franco-arabe, a été violée à plusieurs reprises par un des ses enseignants coraniques, mais également par un chauffeur de l'établissement.
Ces derniers qui sont poursuivis pour viol sur une mineure de moins de 13 ans et pédophilie, ont néanmoins catégoriquement nié les faits. Cela, bien que S. Sy ait campé sur sa position en soutenant qu'elle a été violée à plusieurs reprises par I. Touré, son enseignant coranique, mais également par le chauffeur C. Fall avec qui elle entretenait une relation amoureuse. Il faut dire que c'est le cas du maître coranique qui aurait violé d'autres pensionnaires de l'établissement qui a été le noeud gordien de cette affaire de viol qui avait été renvoyée à plusieurs reprises pour la comparution de ses autres victimes.
En effet, lorsque S. Sy a raconté sa mésaventure à sa mère, elle lui a également confié qu'elle n'était pas la seule élève à subir les assauts répétés de son enseignant coranique. C'est dans ces circonstances que sa maman avait mené une petite enquête qui avait confirmé les déclarations de la jeune fille. D'ailleurs, à l'issue de l'audience d'hier, une jeune Ibadou, répondant du nom de N. A. Niang, qui a aussi comparu à la barre en qualité de témoin, a avoué qu'elle a été violée par son enseignant I. Touré. Son père a même porté plainte contre le mis en cause et la procédure suit son cours.
Il faut dire que la déposition de la demoiselle Niang a servi de brèche aux conseillers de la partie civile qui ont fait des révélations fracassantes sur I. Touré. «Il avait violé son épouse et c'est lorsque cette dernière s'est retrouvée enceinte que les responsables de l'établissement ont arrangé le mariage», rapportent-ils.
Toutes choses qui ont fait dire aux avocats de la partie civile, qui réclament un dédommagement de 5 millions de francs, que cet établissement est un danger public et que le parquet doit tout faire pour que cette école soit fermée.
Abondant dans le même sens, le parquet, selon qui «école coranique ne veut pas dire dépucelage de jeunes filles», a retenu la culpabilité des deux mis en cause, avant de requérir à leur encontre une peine ferme de 10 ans.
Tout le contraire, des avocats de la défense qui ont plaidé la relaxe pure et simple de leurs clients, au motif que cette affaire qui est émaillée de plusieurs contrevérités a été montée de toutes pièces.
Le délibéré de cette affaire sera connu le 24 septembre prochain.
Ndèye Anna NDIAYE
Source Le Populaire
Ces derniers qui sont poursuivis pour viol sur une mineure de moins de 13 ans et pédophilie, ont néanmoins catégoriquement nié les faits. Cela, bien que S. Sy ait campé sur sa position en soutenant qu'elle a été violée à plusieurs reprises par I. Touré, son enseignant coranique, mais également par le chauffeur C. Fall avec qui elle entretenait une relation amoureuse. Il faut dire que c'est le cas du maître coranique qui aurait violé d'autres pensionnaires de l'établissement qui a été le noeud gordien de cette affaire de viol qui avait été renvoyée à plusieurs reprises pour la comparution de ses autres victimes.
En effet, lorsque S. Sy a raconté sa mésaventure à sa mère, elle lui a également confié qu'elle n'était pas la seule élève à subir les assauts répétés de son enseignant coranique. C'est dans ces circonstances que sa maman avait mené une petite enquête qui avait confirmé les déclarations de la jeune fille. D'ailleurs, à l'issue de l'audience d'hier, une jeune Ibadou, répondant du nom de N. A. Niang, qui a aussi comparu à la barre en qualité de témoin, a avoué qu'elle a été violée par son enseignant I. Touré. Son père a même porté plainte contre le mis en cause et la procédure suit son cours.
Il faut dire que la déposition de la demoiselle Niang a servi de brèche aux conseillers de la partie civile qui ont fait des révélations fracassantes sur I. Touré. «Il avait violé son épouse et c'est lorsque cette dernière s'est retrouvée enceinte que les responsables de l'établissement ont arrangé le mariage», rapportent-ils.
Toutes choses qui ont fait dire aux avocats de la partie civile, qui réclament un dédommagement de 5 millions de francs, que cet établissement est un danger public et que le parquet doit tout faire pour que cette école soit fermée.
Abondant dans le même sens, le parquet, selon qui «école coranique ne veut pas dire dépucelage de jeunes filles», a retenu la culpabilité des deux mis en cause, avant de requérir à leur encontre une peine ferme de 10 ans.
Tout le contraire, des avocats de la défense qui ont plaidé la relaxe pure et simple de leurs clients, au motif que cette affaire qui est émaillée de plusieurs contrevérités a été montée de toutes pièces.
Le délibéré de cette affaire sera connu le 24 septembre prochain.
Ndèye Anna NDIAYE
Source Le Populaire