S’il y a présentement un ou des dossiers qui troublent le sommeil des détenteurs du pouvoir, ce sont bien les affaires Arcelor Mittal et Pétro Tim. Depuis les graves accusations soulevées par Me Wade, les affidés du régime, le ministre des Mines, celui de l’Economie et des Finances et récemment, le chef du gouvernement, sont tous montés au créneau pour apporter des réponses aux interpellations de l’ancien Président. Mais tout laisse croire que ces différentes sorties ont laissé un goût d’inachevé. Une brèche dans laquelle s’est engouffré le président de l’Alliance «Sauvons le Sénégal» (Ass), Babacar Mbaye Ngaraaf, qui va présenter aujourd’hui même au cours d’une conférence de presse conjointe avec le M23 patriotique, les résultats de la pétition d’un million de signatures, qu’il a initiée ces dernières semaines au Sénégal et dans la diaspora.
«L’affaire Arcelor Mittal est une balle de tennis que se renvoient l’ancien et le nouveau régime»
Selon lui, l’objectif est d’amener l’Etat à faire éclater la vérité sur les affaires Arcelor Mittal et Pétro Tim. Ces deux dossiers, constate-t-il, constituent une sorte de balle de tennis que se renvoient l’ancien et le nouveau régime. Or, se désole Mbaye Ngaraaf, les biens dont il est question ne sont la propriété ni de Macky Sall ni de Wade, ils appartiennent à tous les Sénégalais. Sommant le chef de l’Etat de répondre personnellement aux accusations portées contre lui par son prédécesseur, M. Ngaraaf qualifie ces dossiers «brûlants» de «scandales du millénaire» au Sénégal. Selon lui, la dernière sortie du Pm appelle quelques remarques de fond. Pourquoi, s’interroge-t-il, l’Etat du Sénégal a-t-il accepté d’encaisser de Mittal 75 milliards au lieu des 2500 milliards de FCfa fixés par le Tribunal arbitral de Paris? Pourquoi, poursuit-il, l’agent judiciaire de l’Etat n’a-t-il pas signé le protocole d’accord? Pourquoi, se demande-t-il toujours, l’avocat français, François Mayer, qui défendait Mittal, s’est-il retourné pour se constituer comme avocat de l’Etat du Sénégal ? C’est là, dit-il, le début d’une nébuleuse affaire dont l’Etat ne sortira pas indemne. D’autant que, ajoute Mbaye Ngaraaf, les fameuses preuves dont parle le Pm ne sont que des documents qui n’ont ni en-tête ni cachet, encore moins numéro ou date. Il souligne que le document servi au public par Mahammad Dionne comme preuve commence à la page quatre. Où sont passées les pages antérieures, s’émeut-il? Il a, enfin, battu en brèche l’argument phare de l’Etat, qui consiste à dire qu’«un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès», en relevant qu’il s’agit plutôt d’un dérangement en lieu et place d’un arrangement.
L'Observateur
«L’affaire Arcelor Mittal est une balle de tennis que se renvoient l’ancien et le nouveau régime»
Selon lui, l’objectif est d’amener l’Etat à faire éclater la vérité sur les affaires Arcelor Mittal et Pétro Tim. Ces deux dossiers, constate-t-il, constituent une sorte de balle de tennis que se renvoient l’ancien et le nouveau régime. Or, se désole Mbaye Ngaraaf, les biens dont il est question ne sont la propriété ni de Macky Sall ni de Wade, ils appartiennent à tous les Sénégalais. Sommant le chef de l’Etat de répondre personnellement aux accusations portées contre lui par son prédécesseur, M. Ngaraaf qualifie ces dossiers «brûlants» de «scandales du millénaire» au Sénégal. Selon lui, la dernière sortie du Pm appelle quelques remarques de fond. Pourquoi, s’interroge-t-il, l’Etat du Sénégal a-t-il accepté d’encaisser de Mittal 75 milliards au lieu des 2500 milliards de FCfa fixés par le Tribunal arbitral de Paris? Pourquoi, poursuit-il, l’agent judiciaire de l’Etat n’a-t-il pas signé le protocole d’accord? Pourquoi, se demande-t-il toujours, l’avocat français, François Mayer, qui défendait Mittal, s’est-il retourné pour se constituer comme avocat de l’Etat du Sénégal ? C’est là, dit-il, le début d’une nébuleuse affaire dont l’Etat ne sortira pas indemne. D’autant que, ajoute Mbaye Ngaraaf, les fameuses preuves dont parle le Pm ne sont que des documents qui n’ont ni en-tête ni cachet, encore moins numéro ou date. Il souligne que le document servi au public par Mahammad Dionne comme preuve commence à la page quatre. Où sont passées les pages antérieures, s’émeut-il? Il a, enfin, battu en brèche l’argument phare de l’Etat, qui consiste à dire qu’«un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès», en relevant qu’il s’agit plutôt d’un dérangement en lieu et place d’un arrangement.
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