Si la pénurie d’eau notée ces derniers jours à Dakar reste inquiétante, il faut dire que l’Etat est entré de prendre à bras-le-corps, le problème de l’Hydraulique urbaine avec notamment, l’usine de traitement d’eau potable KMS3 (274,2 milliards de FCFA) et du projet d’unité de dessalement de l’eau de mer des Mamelles (135 milliards de FCFA). Le Premier ministre a révélé au journal L’Observateur que la situation devrait se résorber d’ici le 20 juillet. Morceaux choisis.
Explosion démographique : 23,1% de la population du Sénégal à Dakar
« La région de Dakar vit aujourd’hui une situation particulière en matière de demande en eau potable, à cause de trois contraintes majeures. La première c’est l’explosion démographique qu’elle connaît. Avec plus de 3,5 millions d’habitants, la région de Dakar concentre 23,1% de la population du pays. C’est beaucoup en termes de demande d’accès en infrastructures et en services sociaux de base.
La seconde contrainte découle la volonté du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall, de promouvoir une politique d’accès à l’eau potable pour tous. Vous en voyez les résultats à travers les centaines de forages du PUDC en milieu rural. Mais c’est aussi, dans la région de Dakar, 40.000 branchements sociaux qui sont en service sur le réseau SONES-SDE. Ces branchements sociaux pour les moins nantis d’entre nous, ont une incidence fort appréciable sur la demande.
Enfin, il y a que jusqu’à présent, la zone des maraîchers qui occupe une bonne partie de la population rurale de la région, parce qu’il y en a, a été alimentée par de l’eau potable pour 20.000 m3 jour. »
Des difficultés conjoncturelles à Keur Momar Sarr
« S’y ajoute une difficulté conjoncturelle due au changement à titre de prévention de la pièce en T dans le système de l’usine KMS 2 à Keur Momar Sarr, qui aura entraîné 25% de perte des capacités de cette unité. On se souvient tous des grandes difficultés pour le pays nées de l’accident constaté sur la pièce en Y de la même usine en 2013, c’est cela qu’on a souhaité éviter en anticipant sur une possible défaillance de pièce cette fois-ci, quitte à perdre 25% de la production de KMS 2 ».
Les belles promesses de KMS3 et de l’unité de dessalement de l’eau de mer des Mamelles
« Face à ces contraintes structurelles, sur instruction du Président de la République, le gouvernement a mis en place un ensemble de mesures structurelles dont les effets à partir de 2020-2021 vont sécuriser définitivement l’approvisionnement en eau de la région. C’est d’abord la réalisation de la troisième usine de Keur Momar Sarr, KMS 3 comme on l’appelle, dotée d’une capacité de 200.000 m3 jour, à partir du lac de Guiers, dont les travaux ont été lancés, il y a quelques mois par le Président Macky Sall.
D’un coût de 274 milliards FCFA, KMS 3 permettra d’alimenter correctement le triangle Thiès- Petite Côte -Dakar, qui concentre 80% des besoins en eau potable du pays. La seconde solution structurelle, c’est l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles, ici à Dakar, pour un coût de 135 milliards FCFA, avec une capacité de 50.000 m3 jour, extensible à court et moyen terme à 100.000 m3 jour, et un volet renouvellement de 460 kilomètres de réseaux de distribution. Avec ces deux chantiers majeurs du Chef de l’Etat, nous disposerons d’une production capable de faire face au déficit en eau potable prévu à 200.000 m3 par jour en 2025 si rien n’était fait. »
Programme d’urgence enclenché depuis 2014
« A court terme, en attendant que ces deux grands chantiers du Président de la République ne soient livrés à partir de 2020-2021, le gouvernement a mis en place un programme d’urgence depuis 2014. Nous avons ainsi réceptionné près de 60.000 m3 jour en 2015 à travers 21 nouveaux forages construits principalement dans la zone du littoral, à Kirene plus particulièrement. Nous avons poursuivi ce programme spécial de Dakar, le PSD, avec 11 nouveaux à Tassette et 11 autres dans la zone de Thieudème-Bayakh pour 50.000 m3 jour additionnels qui sont en cours de finalisation. C’est ce programme qui nous permet aujourd’hui de faire face. »
Mise en service des forages de Thieudème-Bayakh le 20 juillet
« Dès le 20 juillet, les forages de Thieudème-Bayakh seront mis en service pour 25.000 m3 jour, ce qui compensera le déficit actuel de Dakar et les populations des zones difficiles seront soulagées. Quant aux forages de Tassète, ils arriveront sur le réseau à fin août. Nous avons aussi trouvé une solution pour décrocher les maraîchers et les alimenter à partir du forage de Béer Thialane. Cette solution nous fera économiser 20.000 m3 d’eau potable actuelle utilisés à des fins de maraîchage. Je voudrais donc demander aux populations vivant dans les zones difficiles, de continuer à nous faire confiance car notre seule raison d’être aux positions qui sont nôtres, c’est de travailler au bien-être de nos compatriotes. C’est ce que le Président Macky Sall nous rappelle quotidiennement. Le 20 juillet, la situation de déficit sera derrière nous. »
Source L’Observateur
Explosion démographique : 23,1% de la population du Sénégal à Dakar
« La région de Dakar vit aujourd’hui une situation particulière en matière de demande en eau potable, à cause de trois contraintes majeures. La première c’est l’explosion démographique qu’elle connaît. Avec plus de 3,5 millions d’habitants, la région de Dakar concentre 23,1% de la population du pays. C’est beaucoup en termes de demande d’accès en infrastructures et en services sociaux de base.
La seconde contrainte découle la volonté du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall, de promouvoir une politique d’accès à l’eau potable pour tous. Vous en voyez les résultats à travers les centaines de forages du PUDC en milieu rural. Mais c’est aussi, dans la région de Dakar, 40.000 branchements sociaux qui sont en service sur le réseau SONES-SDE. Ces branchements sociaux pour les moins nantis d’entre nous, ont une incidence fort appréciable sur la demande.
Enfin, il y a que jusqu’à présent, la zone des maraîchers qui occupe une bonne partie de la population rurale de la région, parce qu’il y en a, a été alimentée par de l’eau potable pour 20.000 m3 jour. »
Des difficultés conjoncturelles à Keur Momar Sarr
« S’y ajoute une difficulté conjoncturelle due au changement à titre de prévention de la pièce en T dans le système de l’usine KMS 2 à Keur Momar Sarr, qui aura entraîné 25% de perte des capacités de cette unité. On se souvient tous des grandes difficultés pour le pays nées de l’accident constaté sur la pièce en Y de la même usine en 2013, c’est cela qu’on a souhaité éviter en anticipant sur une possible défaillance de pièce cette fois-ci, quitte à perdre 25% de la production de KMS 2 ».
Les belles promesses de KMS3 et de l’unité de dessalement de l’eau de mer des Mamelles
« Face à ces contraintes structurelles, sur instruction du Président de la République, le gouvernement a mis en place un ensemble de mesures structurelles dont les effets à partir de 2020-2021 vont sécuriser définitivement l’approvisionnement en eau de la région. C’est d’abord la réalisation de la troisième usine de Keur Momar Sarr, KMS 3 comme on l’appelle, dotée d’une capacité de 200.000 m3 jour, à partir du lac de Guiers, dont les travaux ont été lancés, il y a quelques mois par le Président Macky Sall.
D’un coût de 274 milliards FCFA, KMS 3 permettra d’alimenter correctement le triangle Thiès- Petite Côte -Dakar, qui concentre 80% des besoins en eau potable du pays. La seconde solution structurelle, c’est l’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles, ici à Dakar, pour un coût de 135 milliards FCFA, avec une capacité de 50.000 m3 jour, extensible à court et moyen terme à 100.000 m3 jour, et un volet renouvellement de 460 kilomètres de réseaux de distribution. Avec ces deux chantiers majeurs du Chef de l’Etat, nous disposerons d’une production capable de faire face au déficit en eau potable prévu à 200.000 m3 par jour en 2025 si rien n’était fait. »
Programme d’urgence enclenché depuis 2014
« A court terme, en attendant que ces deux grands chantiers du Président de la République ne soient livrés à partir de 2020-2021, le gouvernement a mis en place un programme d’urgence depuis 2014. Nous avons ainsi réceptionné près de 60.000 m3 jour en 2015 à travers 21 nouveaux forages construits principalement dans la zone du littoral, à Kirene plus particulièrement. Nous avons poursuivi ce programme spécial de Dakar, le PSD, avec 11 nouveaux à Tassette et 11 autres dans la zone de Thieudème-Bayakh pour 50.000 m3 jour additionnels qui sont en cours de finalisation. C’est ce programme qui nous permet aujourd’hui de faire face. »
Mise en service des forages de Thieudème-Bayakh le 20 juillet
« Dès le 20 juillet, les forages de Thieudème-Bayakh seront mis en service pour 25.000 m3 jour, ce qui compensera le déficit actuel de Dakar et les populations des zones difficiles seront soulagées. Quant aux forages de Tassète, ils arriveront sur le réseau à fin août. Nous avons aussi trouvé une solution pour décrocher les maraîchers et les alimenter à partir du forage de Béer Thialane. Cette solution nous fera économiser 20.000 m3 d’eau potable actuelle utilisés à des fins de maraîchage. Je voudrais donc demander aux populations vivant dans les zones difficiles, de continuer à nous faire confiance car notre seule raison d’être aux positions qui sont nôtres, c’est de travailler au bien-être de nos compatriotes. C’est ce que le Président Macky Sall nous rappelle quotidiennement. Le 20 juillet, la situation de déficit sera derrière nous. »
Source L’Observateur