Ma rencontre parisienne avec le patron de la francophonie réserve une surprise immédiate. A quelques pas de l’Assemblée nationale, dans le quartier du pouvoir hexagonal, nous bouderons la cuisine française, pourtant toujours si admirablement magnifiée par la langue de Molière. La table est réservée à une noble adresse italienne, proche du siège de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Large sourire de son secrétaire général: «L’Italie n’est pas membre de la francophonie. Elle le pourrait si elle le désirait. J’ai beaucoup d’admiration pour le val d’Aoste et sa minorité francophone, qui mène un combat acharné pour défendre sa langue, sa culture et ses intérêts.»
Abdou Diouf: «Ne laissez pas s’étioler le français!»
Le XIIIe sommet de l’Organisation internationale de la francophonie se tient à Montreux cette semaine. Son secrétaire général et ancien président du Sénégal interpelle la Suisse: «Vous avez une responsabilité particulière de défendre la diversité culturelle»
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