"De la même manière que la vocation d'un avocat ne prend pas fin avec son activité, les responsabilités et l'engagement d'un homme d'Etat, ce en quoi il croit, ne s'achèvent pas avec son mandat", a déclaré M. Diouf, parrain des manifestations marquant le 50e anniversaire de l'ordre des avocats ivoiriens.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo et l'ancien président ghanéen Jerry Rawlings ont également participé à cette cérémonie.
S'exprimant sur le thème: "Y a-t-il une vie après le palais?", M. Diouf a répondu sans l'ombre d'une hésitation: "Oui!"
"Je peux vous dire que je ne me suis jamais senti aussi libre que quand j'ai transmis les rênes du pouvoir à maître Abdoulaye Wade" l'actuel président sénégalais, a-t-il poursuivi, sous des applaudissements de près d'un millier de participants venus d'Afrique et d'Europe.
Pour lui, "c'est une chance inédite pour ce monde nouveau encore en gestation, que de pouvoir s'appuyer sur des hommes (...) qui, dégagés des contingences du pouvoir et de la politique politicienne, peuvent développer une réflexion libre, et se faire ainsi les avocats de tous les Hommes sur la voie du progrès".
La déclaration de l'ancien président sénégalais coïncide avec l'intention déclarée depuis quelques jours du chef de l'Etat nigérien Mamadou Tandja de se maintenir au pouvoir.
M. Tandja, 71 ans, avait annoncé début mai la tenue d'un référendum portant sur une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir au-delà des deux mandats successifs actuellement autorisés. Mais, saisie par des partis d'opposition, des ONG et des syndicats, la Cour constitutionnelle avait annulé le 12 juin la tenue d'un tel référendum.
Les décisions de la Cour sont sans appel et s'imposent au président Tandja.
Cependant, mercredi, le chef de l'Etat a adressé une requête à la Cour pour lui demander de se rétracter en l'accusant d'avoir outrepassé ses compétences.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo et l'ancien président ghanéen Jerry Rawlings ont également participé à cette cérémonie.
S'exprimant sur le thème: "Y a-t-il une vie après le palais?", M. Diouf a répondu sans l'ombre d'une hésitation: "Oui!"
"Je peux vous dire que je ne me suis jamais senti aussi libre que quand j'ai transmis les rênes du pouvoir à maître Abdoulaye Wade" l'actuel président sénégalais, a-t-il poursuivi, sous des applaudissements de près d'un millier de participants venus d'Afrique et d'Europe.
Pour lui, "c'est une chance inédite pour ce monde nouveau encore en gestation, que de pouvoir s'appuyer sur des hommes (...) qui, dégagés des contingences du pouvoir et de la politique politicienne, peuvent développer une réflexion libre, et se faire ainsi les avocats de tous les Hommes sur la voie du progrès".
La déclaration de l'ancien président sénégalais coïncide avec l'intention déclarée depuis quelques jours du chef de l'Etat nigérien Mamadou Tandja de se maintenir au pouvoir.
M. Tandja, 71 ans, avait annoncé début mai la tenue d'un référendum portant sur une nouvelle Constitution qui lui permettrait de rester au pouvoir au-delà des deux mandats successifs actuellement autorisés. Mais, saisie par des partis d'opposition, des ONG et des syndicats, la Cour constitutionnelle avait annulé le 12 juin la tenue d'un tel référendum.
Les décisions de la Cour sont sans appel et s'imposent au président Tandja.
Cependant, mercredi, le chef de l'Etat a adressé une requête à la Cour pour lui demander de se rétracter en l'accusant d'avoir outrepassé ses compétences.