Concert de casserole et poids moindre de le coalition Yewwi par rapport à BBY
Questionné sur la nouvelle trouvaille des leaders de Yewwi Askan Wi, le ministre a livré son analyse. "J'ai interprété les signaux de façon très simple. La première chose étant que l’opposition voulait faire sortir les Sénégalais et les attirer dans la violence. Parce que la signature de la coalition Yewwi Askan Wi, est un condensé d’insultes, de propos grossiers et de menaces. Maintenant ils incitent la population à envahir des maisons et à tout casser. Mais ceux qui en sont les instigateurs n’ont pas été suivis par le peuple. Ils se sont donc tournés vers le chant, la danse et l’ambiance pour les attirer. C'est une autre manière d’exercer la démocratie. En réalité, le fait que nous soyons sortis gagnants, aux dernières locales, de 38 communes sur 46 , montre que nous sommes dans un registre différent et plus audible pour les Sénégalais."
La violence des méthodes de YAW
Dans l’histoire politique du Sénégal, il n'y a personne qui a utilisé la violence et la manipulation et qui est arrivé à ses fins. Le Président Abdoulaye Wade est quelqu'un que j'apprécie beaucoup parce qu'il a tant apporté à notre pays. Mais vous avez vu que le pouvoir lui est venu quand il a arrêté d'user de la violence en politique. Dans les années 1988-1993 pendant lesquelles il était plus dans les l'agitation, les Sénégalais ne lui faisaient pas confiance. Donc ce que la coalition Yewwi Askan Wi fait n'est pas nouveau, nous l'avons déjà vu et vécu auparavant. Nous sommes arrivés à un stade où il y a désaccord avec notre culture démocratique. Notre culture démocratique c'est le dialogue : s’asseoir et discuter.
Communication et sens des responsabilités à Benno
La nécessité d'une adaptation à un nouveau contexte et un nouvel environnement de communication est pris en compte. "En ce qui concerne la communication politique, fait-il ainsi remarquer, nous devrions peut-être revoir notre manière de faire parce que les choses évoluent. Peut-être en arrivant au pouvoir, Il n'y avait pas cette prise d' ampleur des réseaux sociaux. Ceux qui sont en charge de la communication sont peut-être plus à l'aise avec les méthodes classiques, c'est à dire les médias. Mais avec le temps, il y a eu une déstructuration. Par exemple, le journal de 20h n'est plus la principale source d'information. En effet chacun avec son téléphone, peut donner l'information qu'il veut véhiculer sans pour autant que celle-ci soit vérifiée. Maintenant, il y a une ligne Maginot. Etre républicains, c'est ne pas utiliser la manipulation qui est la méthode de nos adversaires. Mais étant au pouvoir, il y a des choses qu'on ne peut pas se permettre, nous avons une responsabilité. Ceux qui sont dans la rue en sont dépourvus. "
Parité sur les listes et rapport de YAW à la démocratie
Sur les questions juridiques et démocratiques agitées, M. Fofana s'est voulu clair et précis. "Quand le code électoral, a-t-il rappelé, dit qu'il ne faut pas se tromper sur la parité sur les listes, ils disent qu'ils veulent faire comme bon leur semble. Mais l'histoire autour de la parité et le rejet des listes était la même en 2014, la Cour suprême avait tranché en défaveur de la coalition Benno Bokk Yaakar et il y a aussi des décisions qui ont été prises par le Conseil constitutionnel. Par exemple ce que le Conseil constitutionnel a validé pour les listes de Yewwi Askan Wi n'emporte pas mon adhésion mais nous sommes dans un Etat de droit. Quand le Conseil constitutionnel prend des décisions qui m'arrangent, je m'en félicite. Mais le jour où il ne prendra pas des décisions allant dans le sens de mes intérêts, je pourrais contester mais dans le respect des normes et m’y soumettre. Donc la forme de démocratie que la coalition Yewwi Askan Wi veut exercer nous ne l'accepterons pas. C’est-à-dire, quand telle situation ne m'arrange pas, il faut procéder à la manière qui me convient et si ce n'est pas le cas le pays sera mis à feu et à sang. C’est une chose qu’un État responsable ne peut accepter."
Incohérences de YAW
Le ministre est aussi revenu sur les Incohérences des membres de la coalition d'opposition. "Yewwi Askan Wi, a-t-il déclaré, n'a pas été exclue des élections, la liste qui n'a pas été acceptée est une liste qui n'a pas respecté les normes édictées par le code électoral. Ils ont pris conscience de leur erreur et ont même montré les preuves. Quand ça s'est passé, ils ont dit que Saliou Sarr avait commis l'erreur, c’était un lundi. Le mardi, ils sont sortis pour dire que c’est Déthié Fall qui s’est trompé. Encore le mercredi ils ont dit que cela relevait de l'incompétence parce-que c'est Khalifa Sall qui n'a pas fait ce qu'il fallait dans le seul but de contrer Barthélémy Dias. Le jour qui a suivi c'est Ousmane Sonko même qui est sorti pour dire qu'il y a eu erreur mais quelques jours après ils sortent pour dire qu'ils ne vont pas accepter le rejet de la liste, que c'est un complot. Nous sommes dans un État, si on doit appliquer la loi on l'applique de la même manière qu'elle a été appliquée en 2014."
Tentatives de déstabilisation du pays
M. Fofana évoqué les informations liées à des tentatives de déstabilisation du pays et de ses institutions.
"En parcourant le journal « l’observateur », a-t-il révélé, j’ai lu que la police et la gendarmerie ont arrêté, lors des événements du mois de mars 2021, des personnes ayant eu en leur possession des armes à feu. Lors de ces événements, il a été dit que les jeunes sont sortis manifester pour Sonko ou encore pour les restrictions dues au Covid. Mais les Sénégalais n’ont pas pour habitude de prendre des armes à feu, de cambrioler des magasins et de mettre le feu. Si de tels actes ont été commis, c’est parce qu'il y a eu d'autres implications. De plus, la police et la gendarmerie ont démontré que dans les événements à venir, une attaque était prévue dans les centrales de la Cap des biches de la part d'un escadron spécial. L’État du Sénégal devrait-il laisser cela se faire, laisser des gens brûler le pays sous le couvert de la liberté par des manifestations? Nous les avons entendu à la télé inciter les gens à se rendre chez les autorités sous prétexte que des milliards de Francs CFA s’y trouvent. Des personnes qui invitent la population à aller incendier les préfectures, est-ce que ces personnes aiment vraiment le Sénégal ? Le Sénégal est un pays qui, depuis 1960 procède aux alternances dans les normes. Lors des élections locales passées, si cela ne tenait qu’à nous, on aurait bien voulu gagner dans la capitale, à Rufisque ou encore à Ziguinchor, cela n’a pas été le cas mais nous l’avons accepté. Et à côté il y a des gens qui veulent prendre le pouvoirs sans respecter les règles démocratiques. Ce que nous pouvons faire c’est nous assurer que les manifestations déclarées pacifiques se feront dans le calme. Mais par contre si avec les moyens de renseignements dont l’État dispose nous apprenons que la manifestation dite pacifique n’est qu’un leurre pour faire le contraire, nous avons la responsabilité de prendre les devants et faire ce qui doit être fait."
Pertinence du parrainage
A la question du journaliste de savoir si le parrainage ne fait pas défaut à la démocratie, le ministre répond : " ce qui ferait défaut, c’est d'aller vers des élections législatives avec 47 listes, dont les 40 ne peuvent pas avoir le pourcentage requis de 1%. La démocratie c'est aussi la représentativité. Ce qui a été dit pour le parrainage est assez simple : une personne qui a l'ambition de diriger le Sénégal et ses 16 millions d'habitants, doit avoir l’approbation de 1% des inscrits sur la liste électorale. C’est une méthode démocratique. Dans beaucoup de pays, c’est le patrimoine financier qui permet de se présenter comme candidat et de donner une caution, donc c’est le plus riche qui est choisi. En France il y a le parrainage des élus. Quand une personne veut être candidat à l'élection présidentielle, un nombre conséquent d'élus doivent écrire pour approuver sa candidature. Au Sénégal nous avons le parrainage populaire et c’est une bonne chose."
Majorité aux législatives
Abdou Karim Fofana s'est aussi dit confiant dans la possibilité pour BBY de garder la majorité à l’Assemblée nationale au soir du scrutin du 31 juillet.
"Les élections législatives, avance-t-il, sont un peu similaires aux élections locales dans leur composante départementale puisqu'il y a des listes dites majoritaires qui sont l'émanation de la volonté des électeurs habitant dans les départements. Si nous gagnons 38 départements sur 46 comme aux locales, nous conserverons la majorité sans compter le scrutin proportionnel, donc le débat est clos. Au vu des derniers événements, c’est l’opposition qui semble ne pas être confiante de par son comportement; appeler à des manifestations et marches pour être battu dans les urnes au moment des élections puis parler de complot n’a aucun sens."
Questionné sur la nouvelle trouvaille des leaders de Yewwi Askan Wi, le ministre a livré son analyse. "J'ai interprété les signaux de façon très simple. La première chose étant que l’opposition voulait faire sortir les Sénégalais et les attirer dans la violence. Parce que la signature de la coalition Yewwi Askan Wi, est un condensé d’insultes, de propos grossiers et de menaces. Maintenant ils incitent la population à envahir des maisons et à tout casser. Mais ceux qui en sont les instigateurs n’ont pas été suivis par le peuple. Ils se sont donc tournés vers le chant, la danse et l’ambiance pour les attirer. C'est une autre manière d’exercer la démocratie. En réalité, le fait que nous soyons sortis gagnants, aux dernières locales, de 38 communes sur 46 , montre que nous sommes dans un registre différent et plus audible pour les Sénégalais."
La violence des méthodes de YAW
Dans l’histoire politique du Sénégal, il n'y a personne qui a utilisé la violence et la manipulation et qui est arrivé à ses fins. Le Président Abdoulaye Wade est quelqu'un que j'apprécie beaucoup parce qu'il a tant apporté à notre pays. Mais vous avez vu que le pouvoir lui est venu quand il a arrêté d'user de la violence en politique. Dans les années 1988-1993 pendant lesquelles il était plus dans les l'agitation, les Sénégalais ne lui faisaient pas confiance. Donc ce que la coalition Yewwi Askan Wi fait n'est pas nouveau, nous l'avons déjà vu et vécu auparavant. Nous sommes arrivés à un stade où il y a désaccord avec notre culture démocratique. Notre culture démocratique c'est le dialogue : s’asseoir et discuter.
Communication et sens des responsabilités à Benno
La nécessité d'une adaptation à un nouveau contexte et un nouvel environnement de communication est pris en compte. "En ce qui concerne la communication politique, fait-il ainsi remarquer, nous devrions peut-être revoir notre manière de faire parce que les choses évoluent. Peut-être en arrivant au pouvoir, Il n'y avait pas cette prise d' ampleur des réseaux sociaux. Ceux qui sont en charge de la communication sont peut-être plus à l'aise avec les méthodes classiques, c'est à dire les médias. Mais avec le temps, il y a eu une déstructuration. Par exemple, le journal de 20h n'est plus la principale source d'information. En effet chacun avec son téléphone, peut donner l'information qu'il veut véhiculer sans pour autant que celle-ci soit vérifiée. Maintenant, il y a une ligne Maginot. Etre républicains, c'est ne pas utiliser la manipulation qui est la méthode de nos adversaires. Mais étant au pouvoir, il y a des choses qu'on ne peut pas se permettre, nous avons une responsabilité. Ceux qui sont dans la rue en sont dépourvus. "
Parité sur les listes et rapport de YAW à la démocratie
Sur les questions juridiques et démocratiques agitées, M. Fofana s'est voulu clair et précis. "Quand le code électoral, a-t-il rappelé, dit qu'il ne faut pas se tromper sur la parité sur les listes, ils disent qu'ils veulent faire comme bon leur semble. Mais l'histoire autour de la parité et le rejet des listes était la même en 2014, la Cour suprême avait tranché en défaveur de la coalition Benno Bokk Yaakar et il y a aussi des décisions qui ont été prises par le Conseil constitutionnel. Par exemple ce que le Conseil constitutionnel a validé pour les listes de Yewwi Askan Wi n'emporte pas mon adhésion mais nous sommes dans un Etat de droit. Quand le Conseil constitutionnel prend des décisions qui m'arrangent, je m'en félicite. Mais le jour où il ne prendra pas des décisions allant dans le sens de mes intérêts, je pourrais contester mais dans le respect des normes et m’y soumettre. Donc la forme de démocratie que la coalition Yewwi Askan Wi veut exercer nous ne l'accepterons pas. C’est-à-dire, quand telle situation ne m'arrange pas, il faut procéder à la manière qui me convient et si ce n'est pas le cas le pays sera mis à feu et à sang. C’est une chose qu’un État responsable ne peut accepter."
Incohérences de YAW
Le ministre est aussi revenu sur les Incohérences des membres de la coalition d'opposition. "Yewwi Askan Wi, a-t-il déclaré, n'a pas été exclue des élections, la liste qui n'a pas été acceptée est une liste qui n'a pas respecté les normes édictées par le code électoral. Ils ont pris conscience de leur erreur et ont même montré les preuves. Quand ça s'est passé, ils ont dit que Saliou Sarr avait commis l'erreur, c’était un lundi. Le mardi, ils sont sortis pour dire que c’est Déthié Fall qui s’est trompé. Encore le mercredi ils ont dit que cela relevait de l'incompétence parce-que c'est Khalifa Sall qui n'a pas fait ce qu'il fallait dans le seul but de contrer Barthélémy Dias. Le jour qui a suivi c'est Ousmane Sonko même qui est sorti pour dire qu'il y a eu erreur mais quelques jours après ils sortent pour dire qu'ils ne vont pas accepter le rejet de la liste, que c'est un complot. Nous sommes dans un État, si on doit appliquer la loi on l'applique de la même manière qu'elle a été appliquée en 2014."
Tentatives de déstabilisation du pays
M. Fofana évoqué les informations liées à des tentatives de déstabilisation du pays et de ses institutions.
"En parcourant le journal « l’observateur », a-t-il révélé, j’ai lu que la police et la gendarmerie ont arrêté, lors des événements du mois de mars 2021, des personnes ayant eu en leur possession des armes à feu. Lors de ces événements, il a été dit que les jeunes sont sortis manifester pour Sonko ou encore pour les restrictions dues au Covid. Mais les Sénégalais n’ont pas pour habitude de prendre des armes à feu, de cambrioler des magasins et de mettre le feu. Si de tels actes ont été commis, c’est parce qu'il y a eu d'autres implications. De plus, la police et la gendarmerie ont démontré que dans les événements à venir, une attaque était prévue dans les centrales de la Cap des biches de la part d'un escadron spécial. L’État du Sénégal devrait-il laisser cela se faire, laisser des gens brûler le pays sous le couvert de la liberté par des manifestations? Nous les avons entendu à la télé inciter les gens à se rendre chez les autorités sous prétexte que des milliards de Francs CFA s’y trouvent. Des personnes qui invitent la population à aller incendier les préfectures, est-ce que ces personnes aiment vraiment le Sénégal ? Le Sénégal est un pays qui, depuis 1960 procède aux alternances dans les normes. Lors des élections locales passées, si cela ne tenait qu’à nous, on aurait bien voulu gagner dans la capitale, à Rufisque ou encore à Ziguinchor, cela n’a pas été le cas mais nous l’avons accepté. Et à côté il y a des gens qui veulent prendre le pouvoirs sans respecter les règles démocratiques. Ce que nous pouvons faire c’est nous assurer que les manifestations déclarées pacifiques se feront dans le calme. Mais par contre si avec les moyens de renseignements dont l’État dispose nous apprenons que la manifestation dite pacifique n’est qu’un leurre pour faire le contraire, nous avons la responsabilité de prendre les devants et faire ce qui doit être fait."
Pertinence du parrainage
A la question du journaliste de savoir si le parrainage ne fait pas défaut à la démocratie, le ministre répond : " ce qui ferait défaut, c’est d'aller vers des élections législatives avec 47 listes, dont les 40 ne peuvent pas avoir le pourcentage requis de 1%. La démocratie c'est aussi la représentativité. Ce qui a été dit pour le parrainage est assez simple : une personne qui a l'ambition de diriger le Sénégal et ses 16 millions d'habitants, doit avoir l’approbation de 1% des inscrits sur la liste électorale. C’est une méthode démocratique. Dans beaucoup de pays, c’est le patrimoine financier qui permet de se présenter comme candidat et de donner une caution, donc c’est le plus riche qui est choisi. En France il y a le parrainage des élus. Quand une personne veut être candidat à l'élection présidentielle, un nombre conséquent d'élus doivent écrire pour approuver sa candidature. Au Sénégal nous avons le parrainage populaire et c’est une bonne chose."
Majorité aux législatives
Abdou Karim Fofana s'est aussi dit confiant dans la possibilité pour BBY de garder la majorité à l’Assemblée nationale au soir du scrutin du 31 juillet.
"Les élections législatives, avance-t-il, sont un peu similaires aux élections locales dans leur composante départementale puisqu'il y a des listes dites majoritaires qui sont l'émanation de la volonté des électeurs habitant dans les départements. Si nous gagnons 38 départements sur 46 comme aux locales, nous conserverons la majorité sans compter le scrutin proportionnel, donc le débat est clos. Au vu des derniers événements, c’est l’opposition qui semble ne pas être confiante de par son comportement; appeler à des manifestations et marches pour être battu dans les urnes au moment des élections puis parler de complot n’a aucun sens."