Je ne regrette jamais de l’avoir défendu quand le journaliste investigateur était persécuté par le régime de Wade en raison de ses révélations fracassantes qui ne laissaient le citoyen sénégalais indifférent. Je crus nécessaire de lui témoigner humblement un soutien par le biais de ma plume en publiant un article intitulé « Un père et un fils s’apprêtent à envoyer au bagne Abdou Latif Coulibaly».
Encore une fois, je ne regrette pas de l’avoir fait, je défendais le journaliste, plus loin même la presse sénégalaise, car comme le disait Anne Sinclair à propos du rôle des organes de presse dans la démocratie : « Ils ne sont pas les seuls lieux où le débat peut éclore, mais qui peut nier qu’ils en font partie ».Par conséquent, venir au secours du journaliste et par ailleurs directeur de publication du magazine la Gazette n’en fût rien de blasphématoire.
Le mal de ce pays réside dans son élite intellectuelle ou « intérêtuelle ».Une élite qui vit de l’ignorance du peuple, une élite sans morale, ni éthique, ni vertu, sans la moindre valeur et enfin sans repère.
Le mal de ce pays réside dans le fait que l’élite intellectuelle politique a un prix. Ce prix dont je parle ici n’est rien d’autre que le troc de l’intellect contre l’avoir et le pouvoir en faisant fi de l’ensemble des valeurs et principes qui constituaient la personne.
Cette perversité intellectuelle qui freine le développement du Sénégal est incarnée sous toutes les formes par Abdou Latif Coulibaly.
Ce dernier en moins de deux ans de vie politique est entré dans l’histoire des grands transhumants politiques de ce pays de l’AFP de Moustapha Niass à l’APR de Macky Sall.
Posez-vous la question : si c’était Moustapha Niass qui avait remporté les présidentielles ?
Où sera Ce Latif ou Abdoul Aziz Diop nommé conseiller du président ?
Vous le savez tous, un transhumant politique ne cherche que les prairies pour brouter ce qui s’y trouvent qu’importe le chemin, la manière, la ruse pour arriver à ses fins.
Je ne condamne pas Latif le politicien, d’ailleurs quoique de plus normal de servir honnêtement et dignement son pays en occupant une haute station.
Je ne condamne pas son comportement et ses agissements imposés par sa fonction de ministre car la solidarité gouvernementale pour un ministre est sacrée comme l’a si bien résumé Jean-Pierre Chevènement « Un ministre ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir on démissionne».
Ce dont je condamne sur la personne c’est son nouveau parcours de reniement, de déni, de faire table rase de son passé de journaliste investigateur qui était engagé sur certains fronts auprès des sénégalais pour combattre l’injustice, ces pratiques aux antipodes de la démocratie et de la bonne gouvernance par le régime de Wade.
PS : je n’ai jamais adhéré à un parti politique sénégalais. J’ai des idées et des convictions à défendre. Je les défendrai.
Contrairement aux modifications opérées sur certains sites .Je milite pour l’intérêt du Sénégal
KHADIMLY@LIVE.FR
Encore une fois, je ne regrette pas de l’avoir fait, je défendais le journaliste, plus loin même la presse sénégalaise, car comme le disait Anne Sinclair à propos du rôle des organes de presse dans la démocratie : « Ils ne sont pas les seuls lieux où le débat peut éclore, mais qui peut nier qu’ils en font partie ».Par conséquent, venir au secours du journaliste et par ailleurs directeur de publication du magazine la Gazette n’en fût rien de blasphématoire.
Le mal de ce pays réside dans son élite intellectuelle ou « intérêtuelle ».Une élite qui vit de l’ignorance du peuple, une élite sans morale, ni éthique, ni vertu, sans la moindre valeur et enfin sans repère.
Le mal de ce pays réside dans le fait que l’élite intellectuelle politique a un prix. Ce prix dont je parle ici n’est rien d’autre que le troc de l’intellect contre l’avoir et le pouvoir en faisant fi de l’ensemble des valeurs et principes qui constituaient la personne.
Cette perversité intellectuelle qui freine le développement du Sénégal est incarnée sous toutes les formes par Abdou Latif Coulibaly.
Ce dernier en moins de deux ans de vie politique est entré dans l’histoire des grands transhumants politiques de ce pays de l’AFP de Moustapha Niass à l’APR de Macky Sall.
Posez-vous la question : si c’était Moustapha Niass qui avait remporté les présidentielles ?
Où sera Ce Latif ou Abdoul Aziz Diop nommé conseiller du président ?
Vous le savez tous, un transhumant politique ne cherche que les prairies pour brouter ce qui s’y trouvent qu’importe le chemin, la manière, la ruse pour arriver à ses fins.
Je ne condamne pas Latif le politicien, d’ailleurs quoique de plus normal de servir honnêtement et dignement son pays en occupant une haute station.
Je ne condamne pas son comportement et ses agissements imposés par sa fonction de ministre car la solidarité gouvernementale pour un ministre est sacrée comme l’a si bien résumé Jean-Pierre Chevènement « Un ministre ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir on démissionne».
Ce dont je condamne sur la personne c’est son nouveau parcours de reniement, de déni, de faire table rase de son passé de journaliste investigateur qui était engagé sur certains fronts auprès des sénégalais pour combattre l’injustice, ces pratiques aux antipodes de la démocratie et de la bonne gouvernance par le régime de Wade.
PS : je n’ai jamais adhéré à un parti politique sénégalais. J’ai des idées et des convictions à défendre. Je les défendrai.
Contrairement aux modifications opérées sur certains sites .Je milite pour l’intérêt du Sénégal
KHADIMLY@LIVE.FR