Ces conseillers du Président avaient juré la main sur le cœur avoir débusqué des milliers de milliards de francs CFA planqués dans des comptes bancaires à l’étranger dont plus de 2 000 milliards en France afin d’emballer le Président Macky Sall et d’en tirer le maximum de profits à titre personnel.
Puis, face « au retour bredouille des enquêteurs envoyés à l’étranger par l’Etat du Sénégal », ils ont embarqué, par un tour de passe-passe, Macky Sall dans la médiation pénale avant que ce dernier ne se ressaisisse
Aujourd’hui, après l’échec de cette dernière proposition, ils orientent subrepticement les enquêtes et l’opinion sur des « biens immobiliers et placements dans des sociétés offshore » tout en criant tout haut que les biens détournés sont portés par des prêtes noms afin de masquer leurs échecs. Il s’agit là d’une véritable escroquerie au plus haut niveau.
Dans la traque des biens supposés mal acquis, Abdou Latif Coulibaly et Amath Dansokho, Ministres Conseillers, sont entrain de manœuvrer pour dissimuler l’escroquerie politique. Ils ont voulu abuser le Chef de l’Etat en lui faisant croire que des dignitaires du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) auraient planqué plusieurs milliers de milliards de F CFA dans des banques à l’étranger dont plus de 2 000 milliards de francs CFA en France.
En effet, selon Leral.net du 23 juin 2012, Abdou Latif Coulibaly, Ministre conseiller auprès du Président de la République, chargé de la Bonne Gouvernance a révélé que : « il y a des travaux encore sommaires qui évaluent les différents scandales connus et publiquement exposés. Les montants qui ont été répertoriés et qui ont fait l’objet de scandales sont évalués à 2 000 milliards 900 millions de francs CFA, plus que le budget du Sénégal. C’est un énorme scandale et il faut que ça soit clarifié ». Il a tenu ces propos au moment où les gendarmes de la section de recherche avait déjà initié les enquêtes sur les présumés biens mal acquis. Il a ainsi annoncé au Chef de l’Etat des milliers de milliards de francs CFA et lui a fait miroiter la possibilité de les récupérer très rapidement.
Il a été appuyé par Amath Dansokho qui a affirmé selon le journal l’AS du 17 décembre dernier que « 2 200 milliards de francs CFA ont été identifiés par les services français ». Dansokho ajoute qu’il a « été informé en 2008 que deux pontes de l’ancien régime avaient déjà planqué de l’argent, l’un pour une valeur de 1 500 milliards de francs CFA et l’autre 700 milliards de francs CFA ».Où en France et par qui, se demande l’opinion ?
Pourquoi les enquêteurs de l’Etat du Sénégal ne demanderaient-ils pas la déposition de Amath Dansokho sur ces questions précises ?
Ce serait un acte juste, démocratique et porteur de transparence.
En tout état de cause, malgré l’assistance des services français compétents en la matière, aucun des milliers de milliards de F CFA dénoncés par Amath Dansokho n’y a été encore trouvé ou porté à la connaissance de l’opinion française ou internationale.
Les autres investigations menées aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie soit par les Etats saisis, soit par des organisations internationales telles que Transparency international n’ont pas abouti à localiser ces supposés milliers de milliards de francs CFA planqués dans des comptes bancaires à l’étranger ou à identifier formellement les délinquants.
Latif Coulibaly se rendant compte qu’il est entrain de tromper Macky Sall a voulu réaliser un tour de passe-passe pour s’en sortir et il invente que « l’issue d’un procès peut être incertaine ».Ce qui est faut car, en dernier lieu , le mensonge ne résiste pas à la vérité.
C’est ainsi que le conseiller du Président en bonne gouvernance imagina « la fameuse médiation pénale, 80% à l’Etat et 20% au voleur ».
Latif Coulibaly ne pouvait faire autrement puisqu’il est allé trop loin avec le Président à qui il a fait miroiter des milliers de milliards de francs CFA à portée de main dans la traque des biens mal acquis. Il réalise qu’il est facile de faire avouer les délinquants présumés que de trouver des preuves qui les accablent. Par conséquent, la médiation pénale apparait pour lui, la voie la plus facile et la plus fructueuse.Ainsi, il pourrait se faire bonne conscience.
En effet, dans les ondes d’une radio locale, Abdou Latif Coulibaly a déclaré récemment que « dans toute procédure pénale, il y a au moins la possibilité de procéder à une médiation pénale ». Pour lui « si l’Etat a la possibilité de récupérer 800 à 850 millions de francs CFA dans un patrimoine spolié à hauteur d’un milliard de francs CFA, rationnellement, c’est plus logique, plus cohérent que « de s’engager dans les perspectives d’un procès dont l’issue peut être incertaine ».En réalité, Latif ne croit plus que l’Etat puisse gagner les procès et en tirer les milliers de milliards de francs CFA attendus .Il cherche une porte de sortie honorable pour lui-même.
La traque des biens mal acquis n’est pas de tout repos pour lui car devant le tollé suscité par sa toute dernière trouvaille rejetée par l’opinion, il a « orienté » à nouveau la traque sur des biens immobiliers et des placements à l’étranger dans des sociétés offshore. Manifestement, les enquêtes se sont orientées en dernier lieu vers le patrimoine immobilier et le matériel roulant de Karim Wade. Et ce sera le cas pour ceux qui seront entendus prochainement.
Il sera ainsi plus facile de servir à l’opinion que l’argent planqué à l’ étranger dont ont parlé Amath Dansokho et Latif Coulibaly est porté par des prête-noms.
En réalité, ces conseillers ont simplement trompé le Président Macky Sall pour sécuriser leur poste et leurs privilèges (voyages, voitures, hôtels, soins médicaux à l’étranger ou autres). En tout état de cause, ils ont porté un discrédit sur l’action du Chef de l’Etat auprès des institutions financières internationales et des Etats amis qui ont été chargés de traquer les présumés biens mal acquis. Au finish, ils seront ridicules face au peuple. Ces deux là ne sont que des escrocs !
Sur ce même registre, Monsieur Kaushik Basu, Vice Président de la Banque mondiale, lors de sa visite du 07 mars dernier à Dakar a exprimé ses critiques en langage diplomatique clair sur les procédures engagées par le Sénégal dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis. Il s’est adressé aux autorités de notre pays en ces termes « si vous traquez toutes les richesses que vous pensez être illicites à l’étranger vous risquez de causer beaucoup de dommages à votre économie ».
Il s’agit là d’une sérieuse mise en garde et d’un message que la Banque mondiale a délivré aux autorités sénégalaises. Manifestement, le vice président de la banque mondiale met en doute l’existence de tous ces milliers de milliards de F CFA dont on dit être détournés du Sénégal et planqués à l’étranger. Il connait bien l’état des recherches sur les fonds supposés volés au Sénégal. A cet effet, il convient de préciser que les services de la Banque mondiale en particulier l’initiative star ont été sollicités au même titre que d’autres institutions financières.
Les escrocs sont ainsi démasqués.
Maintenant, il revient au Président Macky Sall et à son parti d’en tirer les conséquences puisque Latif Coulibaly et Amath Dansokho ne sont pas à la hauteur «matu niu mbuss yax mbuss ».Ils sont insignifiants politiquement et n’ont aucun crédit auprès des bailleurs de fonds du Sénégal.
Farba Senghor
Puis, face « au retour bredouille des enquêteurs envoyés à l’étranger par l’Etat du Sénégal », ils ont embarqué, par un tour de passe-passe, Macky Sall dans la médiation pénale avant que ce dernier ne se ressaisisse
Aujourd’hui, après l’échec de cette dernière proposition, ils orientent subrepticement les enquêtes et l’opinion sur des « biens immobiliers et placements dans des sociétés offshore » tout en criant tout haut que les biens détournés sont portés par des prêtes noms afin de masquer leurs échecs. Il s’agit là d’une véritable escroquerie au plus haut niveau.
Dans la traque des biens supposés mal acquis, Abdou Latif Coulibaly et Amath Dansokho, Ministres Conseillers, sont entrain de manœuvrer pour dissimuler l’escroquerie politique. Ils ont voulu abuser le Chef de l’Etat en lui faisant croire que des dignitaires du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) auraient planqué plusieurs milliers de milliards de F CFA dans des banques à l’étranger dont plus de 2 000 milliards de francs CFA en France.
En effet, selon Leral.net du 23 juin 2012, Abdou Latif Coulibaly, Ministre conseiller auprès du Président de la République, chargé de la Bonne Gouvernance a révélé que : « il y a des travaux encore sommaires qui évaluent les différents scandales connus et publiquement exposés. Les montants qui ont été répertoriés et qui ont fait l’objet de scandales sont évalués à 2 000 milliards 900 millions de francs CFA, plus que le budget du Sénégal. C’est un énorme scandale et il faut que ça soit clarifié ». Il a tenu ces propos au moment où les gendarmes de la section de recherche avait déjà initié les enquêtes sur les présumés biens mal acquis. Il a ainsi annoncé au Chef de l’Etat des milliers de milliards de francs CFA et lui a fait miroiter la possibilité de les récupérer très rapidement.
Il a été appuyé par Amath Dansokho qui a affirmé selon le journal l’AS du 17 décembre dernier que « 2 200 milliards de francs CFA ont été identifiés par les services français ». Dansokho ajoute qu’il a « été informé en 2008 que deux pontes de l’ancien régime avaient déjà planqué de l’argent, l’un pour une valeur de 1 500 milliards de francs CFA et l’autre 700 milliards de francs CFA ».Où en France et par qui, se demande l’opinion ?
Pourquoi les enquêteurs de l’Etat du Sénégal ne demanderaient-ils pas la déposition de Amath Dansokho sur ces questions précises ?
Ce serait un acte juste, démocratique et porteur de transparence.
En tout état de cause, malgré l’assistance des services français compétents en la matière, aucun des milliers de milliards de F CFA dénoncés par Amath Dansokho n’y a été encore trouvé ou porté à la connaissance de l’opinion française ou internationale.
Les autres investigations menées aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie soit par les Etats saisis, soit par des organisations internationales telles que Transparency international n’ont pas abouti à localiser ces supposés milliers de milliards de francs CFA planqués dans des comptes bancaires à l’étranger ou à identifier formellement les délinquants.
Latif Coulibaly se rendant compte qu’il est entrain de tromper Macky Sall a voulu réaliser un tour de passe-passe pour s’en sortir et il invente que « l’issue d’un procès peut être incertaine ».Ce qui est faut car, en dernier lieu , le mensonge ne résiste pas à la vérité.
C’est ainsi que le conseiller du Président en bonne gouvernance imagina « la fameuse médiation pénale, 80% à l’Etat et 20% au voleur ».
Latif Coulibaly ne pouvait faire autrement puisqu’il est allé trop loin avec le Président à qui il a fait miroiter des milliers de milliards de francs CFA à portée de main dans la traque des biens mal acquis. Il réalise qu’il est facile de faire avouer les délinquants présumés que de trouver des preuves qui les accablent. Par conséquent, la médiation pénale apparait pour lui, la voie la plus facile et la plus fructueuse.Ainsi, il pourrait se faire bonne conscience.
En effet, dans les ondes d’une radio locale, Abdou Latif Coulibaly a déclaré récemment que « dans toute procédure pénale, il y a au moins la possibilité de procéder à une médiation pénale ». Pour lui « si l’Etat a la possibilité de récupérer 800 à 850 millions de francs CFA dans un patrimoine spolié à hauteur d’un milliard de francs CFA, rationnellement, c’est plus logique, plus cohérent que « de s’engager dans les perspectives d’un procès dont l’issue peut être incertaine ».En réalité, Latif ne croit plus que l’Etat puisse gagner les procès et en tirer les milliers de milliards de francs CFA attendus .Il cherche une porte de sortie honorable pour lui-même.
La traque des biens mal acquis n’est pas de tout repos pour lui car devant le tollé suscité par sa toute dernière trouvaille rejetée par l’opinion, il a « orienté » à nouveau la traque sur des biens immobiliers et des placements à l’étranger dans des sociétés offshore. Manifestement, les enquêtes se sont orientées en dernier lieu vers le patrimoine immobilier et le matériel roulant de Karim Wade. Et ce sera le cas pour ceux qui seront entendus prochainement.
Il sera ainsi plus facile de servir à l’opinion que l’argent planqué à l’ étranger dont ont parlé Amath Dansokho et Latif Coulibaly est porté par des prête-noms.
En réalité, ces conseillers ont simplement trompé le Président Macky Sall pour sécuriser leur poste et leurs privilèges (voyages, voitures, hôtels, soins médicaux à l’étranger ou autres). En tout état de cause, ils ont porté un discrédit sur l’action du Chef de l’Etat auprès des institutions financières internationales et des Etats amis qui ont été chargés de traquer les présumés biens mal acquis. Au finish, ils seront ridicules face au peuple. Ces deux là ne sont que des escrocs !
Sur ce même registre, Monsieur Kaushik Basu, Vice Président de la Banque mondiale, lors de sa visite du 07 mars dernier à Dakar a exprimé ses critiques en langage diplomatique clair sur les procédures engagées par le Sénégal dans le cadre de la traque des biens présumés mal acquis. Il s’est adressé aux autorités de notre pays en ces termes « si vous traquez toutes les richesses que vous pensez être illicites à l’étranger vous risquez de causer beaucoup de dommages à votre économie ».
Il s’agit là d’une sérieuse mise en garde et d’un message que la Banque mondiale a délivré aux autorités sénégalaises. Manifestement, le vice président de la banque mondiale met en doute l’existence de tous ces milliers de milliards de F CFA dont on dit être détournés du Sénégal et planqués à l’étranger. Il connait bien l’état des recherches sur les fonds supposés volés au Sénégal. A cet effet, il convient de préciser que les services de la Banque mondiale en particulier l’initiative star ont été sollicités au même titre que d’autres institutions financières.
Les escrocs sont ainsi démasqués.
Maintenant, il revient au Président Macky Sall et à son parti d’en tirer les conséquences puisque Latif Coulibaly et Amath Dansokho ne sont pas à la hauteur «matu niu mbuss yax mbuss ».Ils sont insignifiants politiquement et n’ont aucun crédit auprès des bailleurs de fonds du Sénégal.
Farba Senghor