
"Un Etat ne peut déposer une candidature au Cio, l’ignorer est grave. Les instances internationales du sport sont jalouses de leur indépendance, c’est chose pourtant connu. Quant à l’échec d’une candidature, elle ne peut être la conséquence de l’attitude de ceux qui ont pouvoir de voter. N’ayant pas ce pouvoir, je ne suis donc pas concerné", explique Abdoul Mbaye dans un entretien avec EnQuête. A la question de savoir s’il ne craint pas de perdre son fauteuil à cause de la polémique qui ne cesse d'enfler autour de cette affaire, le fils de Kéba Mbaye répond : "Et pour qu’elle raison ? D’ailleurs, je ne crains pas de perdre un poste, je crains de mal l'occuper". Le Premier ministre a saisi l'occasion pour rappeler les relations qu’il entretient, en tant que chef du gouvernement, avec le président de la République.