Si certains leaders politiques appellent leurs militants à donner la majorité au parti au pouvoir, ce n’est pas l’avis du président du parti Act. Selon Abdoul Mbaye qui faisait hier face à la presse, «il faut s’en débarrasser». Car, dit-il, «rien n’a changé durant les huit mois qu’ils sont arrivés au pouvoir».
«Nous vivons depuis 8 mois une nouvelle gouvernance. Un premier bilan impose de constater qu’elle est dans la stricte continuité de la précédente dont il était indispensable de se débarrasser. Rien de neuf. Rien de nouveau. Sinon des cris de «aux voleurs» pour l’instant sans suite connue et quelques rumeurs de scandales financiers tout frais. Au-delà de cette continuité, nous considérons que des circonstances aggravantes donnent des motifs de s’inquiéter de l’avenir immédiat du Sénégal. La seule digue, le seul frein qui pourrait empêcher ce que nous percevons comme une probable catastrophe ne peut naître que du résultat du scrutin du 17 novembre 2024 qui permettra à notre pays de disposer d’une nouvelle Assemblée nationale», a-t-il soutenu. Mieux, l’ancien Premier ministre pense que «des actes et appels à la violence pourraient les perturber, confirmant d’ailleurs une volonté en projet de transformer notre Sénégal en un pays de non-droit».
Selon LeQuotidien, le président du parti Act craint pour des élections non paisibles. Selon lui, «la provocation est venue par des propos d’un haut responsable du parti au pouvoir qui n’ont pas fait l’objet de condamnation. Ils ont été suivis du saccage du siège d’un parti de l’opposition ; nous avons ensemble noté que les autorités se sont dispensées d’appels publics aux ministres de l’Intérieur et de la Justice pour retrouver le plus rapidement possible les fauteurs de troubles et leurs commanditaires. Nous avons ensuite été témoins d’un début d’escalade», a-t-il rappelé. Avant d’inviter les autorités à sévir contre les fauteurs de troubles. «Notre message de campagne a été très tôt très clair à ce sujet : tous ceux qui appellent ou usent de la violence pour gagner des voix, quel que soit leur bord, ne les cherchent pas pour l’intérêt du Peuple qu’ils doivent représenter, mais pour leur propre intérêt. Le sacerdoce est une peine ; il n’est pas recherché par la violence», a-t-il soutenu.
A son avis, le Sénégal est souvent cité comme modèle de démocratie en Afrique. Au regard de la situation qui prédomine dans cette campagne, «le Sénégal est déjà dans le risque des conséquences probables de violences faites à notre Constitution», croit Abdoul Mbaye, qui en veut pour preuve les mauvais conseils du président de la République qui a suspendu des assemblées constitutionnelles consultatives comme le Hcct et le Cese. Suffisant pour lui d’inviter les Sénégalais à ne pas voter pour le parti au pouvoir auquel il reproche aussi d’avoir violé la Constitution, souligne le journal.
«Nous vivons depuis 8 mois une nouvelle gouvernance. Un premier bilan impose de constater qu’elle est dans la stricte continuité de la précédente dont il était indispensable de se débarrasser. Rien de neuf. Rien de nouveau. Sinon des cris de «aux voleurs» pour l’instant sans suite connue et quelques rumeurs de scandales financiers tout frais. Au-delà de cette continuité, nous considérons que des circonstances aggravantes donnent des motifs de s’inquiéter de l’avenir immédiat du Sénégal. La seule digue, le seul frein qui pourrait empêcher ce que nous percevons comme une probable catastrophe ne peut naître que du résultat du scrutin du 17 novembre 2024 qui permettra à notre pays de disposer d’une nouvelle Assemblée nationale», a-t-il soutenu. Mieux, l’ancien Premier ministre pense que «des actes et appels à la violence pourraient les perturber, confirmant d’ailleurs une volonté en projet de transformer notre Sénégal en un pays de non-droit».
Selon LeQuotidien, le président du parti Act craint pour des élections non paisibles. Selon lui, «la provocation est venue par des propos d’un haut responsable du parti au pouvoir qui n’ont pas fait l’objet de condamnation. Ils ont été suivis du saccage du siège d’un parti de l’opposition ; nous avons ensemble noté que les autorités se sont dispensées d’appels publics aux ministres de l’Intérieur et de la Justice pour retrouver le plus rapidement possible les fauteurs de troubles et leurs commanditaires. Nous avons ensuite été témoins d’un début d’escalade», a-t-il rappelé. Avant d’inviter les autorités à sévir contre les fauteurs de troubles. «Notre message de campagne a été très tôt très clair à ce sujet : tous ceux qui appellent ou usent de la violence pour gagner des voix, quel que soit leur bord, ne les cherchent pas pour l’intérêt du Peuple qu’ils doivent représenter, mais pour leur propre intérêt. Le sacerdoce est une peine ; il n’est pas recherché par la violence», a-t-il soutenu.
A son avis, le Sénégal est souvent cité comme modèle de démocratie en Afrique. Au regard de la situation qui prédomine dans cette campagne, «le Sénégal est déjà dans le risque des conséquences probables de violences faites à notre Constitution», croit Abdoul Mbaye, qui en veut pour preuve les mauvais conseils du président de la République qui a suspendu des assemblées constitutionnelles consultatives comme le Hcct et le Cese. Suffisant pour lui d’inviter les Sénégalais à ne pas voter pour le parti au pouvoir auquel il reproche aussi d’avoir violé la Constitution, souligne le journal.