La Dpee souligne que la dégradation progressive de la conjoncture internationale est principalement liée aux premières conséquences de la crise financière internationale et à l’ampleur des précédents chocs sur les prix de l’ensemble des matières premières, au premier rang desquelles, le pétrole.
"L’onde de choc de la crise s’est très rapidement propagée dans le monde, via les marchés financiers et les échanges commerciaux, et a touché considérablement l’investissement privé et les exportations. Les turbulences sur le marché des capitaux continuent de s’étendre et la poursuite de la contraction de l’offre de crédit au secteur privé pourrait prolonger la récession mondiale au-delà des prévisions", révèle la Dpee.
Ainsi, le taux de croissance de l’économie mondiale serait de -1,3% en 2009 et 1,9% en 2010, après avoir été 5,2% en 2007 et 3,2%, selon la Dpee qui se fonde sur des estimations du Fonds monétaire international (Fmi).
Toutefois, note la Dpee, les tensions inflationnistes seraient atténuées en 2009, si la tendance durant la première moitié de l’année se poursuivait.
"Le repli de l’inflation au cours des derniers mois est surtout lié à l’influence de la chute des cours des matières premières, principalement le pétrole, par rapport à leur niveau de 2008. La morosité de l’économie mondiale et la nette amélioration de l’offre de produits de base en 2008 confortent le mouvement baissier des marchés au cours de la première moitié de 2009. Sur un an, en mai 2009, les prix à la consommation ont reculé de 1,3 % aux États-Unis, de 1,1% au japon et de 0% dans la zone euro. En revanche, dans la zone Uemoa, le niveau des prix demeure globalement élevé sur les cinq premiers mois de 2009 comparé à la même période en 2008, avec un taux moyen d’inflation estimé à 4,2%.", indique le document.
- Par Mayaram -
"L’onde de choc de la crise s’est très rapidement propagée dans le monde, via les marchés financiers et les échanges commerciaux, et a touché considérablement l’investissement privé et les exportations. Les turbulences sur le marché des capitaux continuent de s’étendre et la poursuite de la contraction de l’offre de crédit au secteur privé pourrait prolonger la récession mondiale au-delà des prévisions", révèle la Dpee.
Ainsi, le taux de croissance de l’économie mondiale serait de -1,3% en 2009 et 1,9% en 2010, après avoir été 5,2% en 2007 et 3,2%, selon la Dpee qui se fonde sur des estimations du Fonds monétaire international (Fmi).
Toutefois, note la Dpee, les tensions inflationnistes seraient atténuées en 2009, si la tendance durant la première moitié de l’année se poursuivait.
"Le repli de l’inflation au cours des derniers mois est surtout lié à l’influence de la chute des cours des matières premières, principalement le pétrole, par rapport à leur niveau de 2008. La morosité de l’économie mondiale et la nette amélioration de l’offre de produits de base en 2008 confortent le mouvement baissier des marchés au cours de la première moitié de 2009. Sur un an, en mai 2009, les prix à la consommation ont reculé de 1,3 % aux États-Unis, de 1,1% au japon et de 0% dans la zone euro. En revanche, dans la zone Uemoa, le niveau des prix demeure globalement élevé sur les cinq premiers mois de 2009 comparé à la même période en 2008, avec un taux moyen d’inflation estimé à 4,2%.", indique le document.
- Par Mayaram -