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Abdoulaye Kane, retrouvé mort à Murcia : L'enquête avance après son assassinat par sept personnes


Rédigé par leral.net le Vendredi 14 Mars 2025 à 12:51 | | 0 commentaire(s)|

Abdoulaye Kane, originaire de Casamance et établi en Espagne depuis 2006, a été retrouvé mort, criblé de balles, dans la nuit du 9 au 10 mars 2025, à Murcia, selon le président de l'Ong Horizon sans frontières (Hsf), Boubacar Sèye.

D'après les premiers éléments de l'enquête, il a été abattu par sept personnes encagoulées, confie Fallou Dramé à "L'Observateur", repris par "Seneweb". L'interlocuteur du journal vivait avec Abdoulaye Kane en Espagne.

«La police m'a appelé le lendemain du crime, pour me dire que Abdoulaye avait été criblé de balles par sept personnes encagoulées. Et ça s'arrête là. C'est tout ce que la police détient jusqu'à présent comme information. Jusqu'à l'heure où je vous parle, je n'ai pas vu son corps. Il est toujours entre les mains des autorités espagnoles.»

Selon le journal, qui s'est rendu à la maison mortuaire, située dans le quartier de Nema Sapeur, «le plus urgent pour la famille, reste le rapatriement du corps». «Que l'État du Sénégal nous aide au moins, à récupérer le corps et après, l'Espagne pourra continuer son enquête. Pour l'instant, l'urgence c'est de récupérer le corps et de l'inhumer», implore le jeune frère du défunt, Mamadou Kane.

Interrogé par "L'Observateur", ce dernier révèle «avoir longuement échangé» avec son aîné, «la veille» de son décès : «Il lui promettait alors de faire le déplacement à Ziguinchor, pour les prochaines fêtes».

Une occasion pour Abdoulaye Kane, marié et père de deux enfants, à 36 ans, «de connaître son dernier fils âgé de 2 ans». L'aîné, né il y a 8 ans, a eu la chance de connaître son père.

«Il était mon ami, un confident, une personne serviable, qui était là pour toute sa famille», témoigne son frère.

Daouda Djiba, son ami d'enfance, de renchérir : «Il était très ambitieux. Il a quitté le Sénégal à 18 ans pour rejoindre l'Espagne. Un combattant qui se souciait toujours du bien-être de sa famille et de ses proches. Il aimait et respectait sa famille, surtout ses parents».

Mame Fatou Kébé