Daniel Goumalo Seck a passé hier sa première nuit en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt ce mercredi 10 mars pour détournement de deniers publics et abus de biens sociaux. Cette première arrestation ne devrait être que la première étape d’une longue série. En effet, les membres civils du Conseil de régulation sont attendus demain, vendredi, au bureau du doyen des juges. Il s’agit exactement de Abdoulaye Sakho, professeur agrégé de droit, Mamour Niang, commissaire aux enquêtes économiques, actuellement en poste à Genéve, Babacar Touré, ancien directeur de la poste et Abdoulaye Ndiaye, Consultant international. D’ailleurs des sources judiciaires renseignent que toutes ces personnalités ont reçu leur convocation. Mieux, le parquet, fidèle à sa ligne en matière de détournement de deniers publics, a requis contre les quatre le mandat de dépôt. Dans ce partage du butin que La Gazette avait révélé en exclusivité dans son numéro 25 daté du 17 août 2009, tous ces gens avaient touché chacun 52 millions de francs Cfa. Aussi, une procédure spéciale en enclenchée contre deux magistrats et un Colonel de l’armée, eux aussi, membres du Conseil de régulation. Issakha Guèye et Oumar Diouf (deux magistrats) ainsi que Cheikh Tidiane Touré (Colonel de l’armée) ne pourront donc bénéficier d’aucune faveur que pourrait leur offrir leurs rangs. Pour rappel, sur le montant de 80 milliards payés par la Sudatel pour l’acquisition d’une licence au Sénégal, un prélèvement de 1 milliard 600 millions de francs représentant 2% avait été effectué par le conseil de la Régulation sur la base d’une hypothèse et non de documents fiables et justifiés. Voilà que l’histoire rattrape aujourd’hui ces personnes qui ont pris, sans base juridique, une « prime exceptionnelle » pour leurs propres comptes.
96 millions offerts à l’Anoci
Dans ce partage illégal, le conseil de Régulation s’est approprié 96% du prélèvement qui devrait revenir de droit à l’Artp dans la cadre de l’accomplissement de ses missions. Le président du conseil a reçu 60 160 000 F et les six autres membres 52 millions de FCFA chacun à titre de « prime exceptionnelle ». Quant au Directeur général, Daniel Goumalo Seck, il s’est taillé la part du lion en s’octroyant 135 360 000 F. Pour faire taire d’éventuelles protestations des autres agents de l’institution, la somme de 180 480 000 FCFA est versée à la mutuelle de l’Agence. Dans la répartition des « primes exceptionnelles », l’Artp a octroyé 6% soit 96 millions à l’Anoci. A quel titre ? L’Anoci ne devrait-elle pas répondre devant le juge. Ne faudrait-il pas identifier la personne à qui cet argent a été attribué pour l’inculper au même titre que tous ceux qui sont mouillés dans ce scandale.
Surtout que l’Anoci dans sa mission, n’intervnait pas dans le secteur des télécommunications et en aucun cas ne devait bénéficier d’une indemnité. En plus, le rapport souligne que les autorités de l’Anoci n’ont pas formulé de demande d’assistance financière auprès de l’Artp, néanmoins le conseil de Régulation leur a attribué 96 millions de francs Cfa. Devant cette démarche dénuée de toute logique, il serait souhaitable d’orienter également les poursuites vers le fils du chef de l’Etat, Karim Wade et ses collaborateurs à la défunte Anoci.
Lagazette
96 millions offerts à l’Anoci
Dans ce partage illégal, le conseil de Régulation s’est approprié 96% du prélèvement qui devrait revenir de droit à l’Artp dans la cadre de l’accomplissement de ses missions. Le président du conseil a reçu 60 160 000 F et les six autres membres 52 millions de FCFA chacun à titre de « prime exceptionnelle ». Quant au Directeur général, Daniel Goumalo Seck, il s’est taillé la part du lion en s’octroyant 135 360 000 F. Pour faire taire d’éventuelles protestations des autres agents de l’institution, la somme de 180 480 000 FCFA est versée à la mutuelle de l’Agence. Dans la répartition des « primes exceptionnelles », l’Artp a octroyé 6% soit 96 millions à l’Anoci. A quel titre ? L’Anoci ne devrait-elle pas répondre devant le juge. Ne faudrait-il pas identifier la personne à qui cet argent a été attribué pour l’inculper au même titre que tous ceux qui sont mouillés dans ce scandale.
Surtout que l’Anoci dans sa mission, n’intervnait pas dans le secteur des télécommunications et en aucun cas ne devait bénéficier d’une indemnité. En plus, le rapport souligne que les autorités de l’Anoci n’ont pas formulé de demande d’assistance financière auprès de l’Artp, néanmoins le conseil de Régulation leur a attribué 96 millions de francs Cfa. Devant cette démarche dénuée de toute logique, il serait souhaitable d’orienter également les poursuites vers le fils du chef de l’Etat, Karim Wade et ses collaborateurs à la défunte Anoci.
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