« Vous avez respecté votre déclaration en ce qui concerne la consultation des différentes compositions de la société guinéenne mais je n’ai pas connaissance que vous ayez fixé avec les partis politiques la date des élections », a dit le chef de l’Etat sénégalais, expliquant que « c’est pour ces raisons que j’ai différé le voyage que je devais faire à Conakry ».
« Dans ces conditions je vous exprime par la présente que je vous rendrai visite dès qu’avec les partis politiques vous aurez fixé la date des élections », écrit le président Wade dans sa lettre.
Le président sénégalais a réitéré à son homologue guinéen le soutien qu’il lui avait manifesté aux premières heures de la prise du pouvoir par les militaires dans ce pays tout juste après le décès, le 22 décembre, du président Lansana Conté.
Le chef de l’Etat sénégalais rappelle par ailleurs à Moussa Dadis Camara qu’il lui avait expliqué qu’en prenant le pouvoir, il voulait « écarter les risques de confrontations entre militaires, entre ethnies, entre partis politiques, entre les différentes factions de la société civile ».
« …Vous m’aviez demandé de vous soutenir dans votre volonté de réunir immédiatement toutes les composantes de la société guinéennes pour fixer, avec les partis politiques, une date pour les élections générales », a encore dit Me Abdoulaye Wade, rappelant qu’il est dans les mêmes dispositions de soutenir les nouvelles autorités de Conakry.
OD/APA
02-01-2009
« Dans ces conditions je vous exprime par la présente que je vous rendrai visite dès qu’avec les partis politiques vous aurez fixé la date des élections », écrit le président Wade dans sa lettre.
Le président sénégalais a réitéré à son homologue guinéen le soutien qu’il lui avait manifesté aux premières heures de la prise du pouvoir par les militaires dans ce pays tout juste après le décès, le 22 décembre, du président Lansana Conté.
Le chef de l’Etat sénégalais rappelle par ailleurs à Moussa Dadis Camara qu’il lui avait expliqué qu’en prenant le pouvoir, il voulait « écarter les risques de confrontations entre militaires, entre ethnies, entre partis politiques, entre les différentes factions de la société civile ».
« …Vous m’aviez demandé de vous soutenir dans votre volonté de réunir immédiatement toutes les composantes de la société guinéennes pour fixer, avec les partis politiques, une date pour les élections générales », a encore dit Me Abdoulaye Wade, rappelant qu’il est dans les mêmes dispositions de soutenir les nouvelles autorités de Conakry.
OD/APA
02-01-2009