Le Sénégal est l'un des rares pays d’Afrique à n'avoir jamais vécu de coup d'État. Léopold Senghor, premier président après l'indépendance, a abdiqué en faveur de son Premier ministre, Abdou Diouf, en 1981. Le président actuel, Abdoulaye Wade, a été élu démocratiquement en mars 2000, puis réélu en 2007.
Le Sénégal jouit d'une réputation de transparence des opérations gouvernementales et est considéré comme un exemple de transition vers la démocratie en Afrique, ainsi que de respect de la liberté et de l'indépendance des médias.
Mais aujourd'hui, la réputation de démocrate de Wade s'est ternie à la fin de son premier mandat lorsque son opposant principal au sein de son parti, Idrissa Seck, fut arrêté et accusé de malversations financières et d'atteinte à la sûreté de l’état . Wade refusa la tenue des élections, prévues en 2006, avançant des arguments économiques plaidant pour la tenue simultanée des élections présidentielle et législatives en 2007. De nombreuses formations, qui soutenaient initialement le PDS, ont maintenant rejoint les rangs de l'opposition.
La tension ne cesse de monter et en ce vendredi 27 janvier où le Conseil Constitutionnel doit se prononcer sur sa candidature très controversée.
Avec une opposition et des jeunes prêts à mourir pour le respect de la constitution, n'est il pas temps pour "Gorgui" de renoncer pour laisser une belle image de lui et préserver la paix et tout le travail effectué depuis son accession à la magistrature suprême ?
Natacha Seck - Piccmi.Com
Le Sénégal jouit d'une réputation de transparence des opérations gouvernementales et est considéré comme un exemple de transition vers la démocratie en Afrique, ainsi que de respect de la liberté et de l'indépendance des médias.
Mais aujourd'hui, la réputation de démocrate de Wade s'est ternie à la fin de son premier mandat lorsque son opposant principal au sein de son parti, Idrissa Seck, fut arrêté et accusé de malversations financières et d'atteinte à la sûreté de l’état . Wade refusa la tenue des élections, prévues en 2006, avançant des arguments économiques plaidant pour la tenue simultanée des élections présidentielle et législatives en 2007. De nombreuses formations, qui soutenaient initialement le PDS, ont maintenant rejoint les rangs de l'opposition.
La tension ne cesse de monter et en ce vendredi 27 janvier où le Conseil Constitutionnel doit se prononcer sur sa candidature très controversée.
Avec une opposition et des jeunes prêts à mourir pour le respect de la constitution, n'est il pas temps pour "Gorgui" de renoncer pour laisser une belle image de lui et préserver la paix et tout le travail effectué depuis son accession à la magistrature suprême ?
Natacha Seck - Piccmi.Com