Dans un entretien exclusif avec L’Observateur, il livre un témoignage poignant sur son expérience et réaffirme son engagement en faveur de la justice et des droits humains.
Un emprisonnement arbitraire, selon Diallo
Abou Diallo ne mâche pas ses mots. Dès les premières lignes de son récit, il accuse le régime en place d’avoir orchestré son incarcération pour museler sa liberté d’expression. « C’était une commande politique de Pastef », affirme-t-il, pointant du doigt le parti au pouvoir. Il raconte avoir été prévenu de son arrestation par des membres de la « police de Pastef », soulignant une collusion entre le pouvoir et les institutions judiciaires. « La politisation de la justice plombe tout », déplore-t-il, appelant à une séparation urgente entre politique et justice.
Rebeuss, l’enfer carcéral décrit sans fard
Son passage à Rebeuss, décrit comme une « mission d’humanité », révèle des conditions de détention inhumaines. Diallo partage une cellule surpeuplée avec *175 détenus, trois toilettes et un accès minimal aux soins médicaux. « *La dignité humaine est bafouée », s’indigne-t-il, évoquant des détenus abandonnés, malades, ou ayant perdu la raison. Il critique également l’administration pénitentiaire, qu’il juge « débordée » et complice d’un système visant à « humilier » les prisonniers.
Diallo ne se contente pas de dénoncer : il tend la main au président Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour plaider en faveur des détenus. « Ils se sentent trahis par le tandem Diomaye-Sonko », explique-t-il, rappelant que ces derniers ont promis des réformes carcérales restées lettre morte.
Une liberté d’expression menacée
Malgré les pressions, Abou Diallo refuse de se taire. « Personne ne peut me faire taire, et rien ne me fera reculer », clame-t-il, dénonçant une « dictature » où Sonko voudrait imposer un « État Pastef ». Il revendique sa liberté de ton, qu’il considère comme un outil de conscientisation. « Je vais continuer mes chroniques », promet-il, soulignant son rôle de porte-voix des sans-grade.
Un engagement forgé dans l’adversité
Son combat n’est pas nouveau. Diallo rappelle avoir été hébergé pendant trois ans par le chroniqueur Badara Gadiaga (TFM) pour des raisons de sécurité, après s’être opposé à Ousmane Sonko dès 2021. « Je le dérange », assume-t-il, insistant sur son refus de céder aux intimidations.
Un emprisonnement arbitraire, selon Diallo
Abou Diallo ne mâche pas ses mots. Dès les premières lignes de son récit, il accuse le régime en place d’avoir orchestré son incarcération pour museler sa liberté d’expression. « C’était une commande politique de Pastef », affirme-t-il, pointant du doigt le parti au pouvoir. Il raconte avoir été prévenu de son arrestation par des membres de la « police de Pastef », soulignant une collusion entre le pouvoir et les institutions judiciaires. « La politisation de la justice plombe tout », déplore-t-il, appelant à une séparation urgente entre politique et justice.
Rebeuss, l’enfer carcéral décrit sans fard
Son passage à Rebeuss, décrit comme une « mission d’humanité », révèle des conditions de détention inhumaines. Diallo partage une cellule surpeuplée avec *175 détenus, trois toilettes et un accès minimal aux soins médicaux. « *La dignité humaine est bafouée », s’indigne-t-il, évoquant des détenus abandonnés, malades, ou ayant perdu la raison. Il critique également l’administration pénitentiaire, qu’il juge « débordée » et complice d’un système visant à « humilier » les prisonniers.
Diallo ne se contente pas de dénoncer : il tend la main au président Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour plaider en faveur des détenus. « Ils se sentent trahis par le tandem Diomaye-Sonko », explique-t-il, rappelant que ces derniers ont promis des réformes carcérales restées lettre morte.
Une liberté d’expression menacée
Malgré les pressions, Abou Diallo refuse de se taire. « Personne ne peut me faire taire, et rien ne me fera reculer », clame-t-il, dénonçant une « dictature » où Sonko voudrait imposer un « État Pastef ». Il revendique sa liberté de ton, qu’il considère comme un outil de conscientisation. « Je vais continuer mes chroniques », promet-il, soulignant son rôle de porte-voix des sans-grade.
Un engagement forgé dans l’adversité
Son combat n’est pas nouveau. Diallo rappelle avoir été hébergé pendant trois ans par le chroniqueur Badara Gadiaga (TFM) pour des raisons de sécurité, après s’être opposé à Ousmane Sonko dès 2021. « Je le dérange », assume-t-il, insistant sur son refus de céder aux intimidations.