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Abou Lô, ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC

« Je suis, je reste profondément Sénégalais et je souhaite être enterré auprès de mes parents dans le Ngénar »


Rédigé par leral.net le Jeudi 12 Juillet 2012 à 14:02 | | 0 commentaire(s)|

Abou Lô, ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC
Accusé, par certains médias, d’avoir renoncé la nationalité sénégalaise, Abou Lô a formellement démenti. Le ministre de la Communication démontre, preuve à l’appui, n’avoir jamais renoncé à sa nationalité sénégalaise. Il est aussi revenu sur sa trajectoire de Foutanké devenu cadre dans le milieu des Assurances en Allemagne.

Le ministre Abou Lô a clos le débat sur sa nationalité à travers une interview parue ce jeudi dans quotidien Enquête. Interrogé sur cette question par le journaliste Mamoudou Wane, il déclare : « J’aime  bien  ‘Allemagne  qui  m’a  donné  beaucoup  de  choses,  qui  m’a  formé  et  donné l’expertise que je mets aujourd’hui à la disposition de mon pays,  mais  je  suis  et  je  reste  profondément  sénégalais  et  je  souhaite  être  enterré auprès de mes parents dans le Ngénar ».

Abou Lô a profité de cette occasion pour démentir certaines informations sorties ces derniers temps dans la presse.

« Je  n’ai  jamais  renoncé  à  la  nationalité  sénégalaise.  Un  journal  de  la  place  a  écrit  que  j’ai  écrit  à  Abdou  Diouf  pour  lui  dire  que  je  renonçais  à  ma  nationalité.  Ce  qui  est  totalement  faux », précise-t-il.
Démontant pièce par pièce cette fausse information, le ministre de la Communication explique :

« D’abord  j’ai  acquis  la  citoyenneté  allemande  en  2004,  cinq  ans  après le  règne  d’Abdou  Diouf.  La  raison  fondamentale,  j’avais  une  mission en des  sociétés  autrichiennes.  Au  moment  où  j’obtenais  la  citoyenneté  allemande, on m’avait dit que dans le code allemand, si on n’avait jamais fait  l’armée  de  sn  pays  et  qu’on  n’est  pas  susceptible  d’être  enrôlé 

dans  l’armée  de  son  pays,  on  peut  conserver  sa  nationalité  d’origine. Alors,  j’ai  dépêché  mon  cousin  qui  est  allé  à  l’état-major  des  armées  du  Sénégal  pour  me  faire  un  papier  qui  prouve  que  je  n’ai  jamais fait l’armée sénégalaise et qu’à mon âge, je ne pourrais pas être apte à faire le par un cabinet par un cabinet agrée ensuite je l’ai joint au dossier (…) J’ai la  nationalité  allemande  pour  m’en  servir  pour  mon  travail.  Point barre. La Constitution sénégalaise n’interdit pas de nommer ministre quelqu’un qui est détenteur d’une autre nationalité 

Il ajoute : « Je suis détenteur d’un passeport allemand pour la simple et bonne  raison  qu’en  Allemagne,  de  manière  générale  en  Europe,  pour accéder à certains postes de responsabilité, on ne peut pas ne pas avoir un  passeport  d’un  pays  européen.  Je  suis  un  consultant  en  système d’assurance  et  en  Mathématique,  je  travaille  dans  beaucoup  de  pays européens  surtout  en  Suisse,  Allemagne  et  dans  ces  dernières  années en Croatie, en République Tchèque et en République Slovaque »

Abou Lô est aussi revenu sur sa trajectoire : « J’ai  été  en  tant qu’étudiant,  sympathisant  du  Pit.  Je  suis  originaire  de  la  région  de Matam  plus  précisément  de  Sinthiou  Garba  dans  la  province  historique du J’y suis né, et j’ai grandi là-bas. J’ai la culture Pulaar et j’ai fait le lycée 
Faidherbe j’ai  fait  Maths/Physique  jusqu’à  la  maîtrise  avant  d’aller  en  Allmagne.  Je suis un fils du terroir bien que cela semble paradoxal. Après 22 ans et  demi  passé  en  Allemagne,  j’ai  toujours  été  et  je  suis  resté  un  fils  du terroir, c’est-à-dire « Foutanké »

Ces explications fournies, Abou Lô a souhaité que ce débat soit maintenant clos du moment où il n’a plus à démontrer qu’il est sénégalais.