Selon la plainte, les incriminés étaient employés de SACEP SA, en qualité de caissiers. Cependant, lors d'un contrôle effectué sur leur gestion, à la date du 11 Septembre 2023, un gap d'un montant de 9 977 268 FCfa a été décelé. Interpellés sur ce manquement par la direction, les mis en cause se sont accusés mutuellement et ont déclaré n'être pas en mesure de rembourser le montant réclamé par le plaignant.
Venu confirmer la plainte, H. Vidal, le président du Conseil d'administration (PCA) de la SACEP, a déclaré qu'en 2021, à l'occasion du départ à la retraite de la dame, jadis chargée de la caisse de leur entreprise, le nommé A. P. Touré avait été désigné pour son remplacement.
Cependant, poursuit-il, une réelle anarchie a été constatée dans la gestion de la caisse. Ainsi, le nommé M. Sylla, a-t-il poursuivi, a été recruté, au courant du mois de vévrier 2023, en qualité de comptable stagiaire, en vue de venir en appoint au nommé A. P. Touré, dans l'espoir de mettre un terme aux manquements constatés dans les pratiques de ce dernier.
Contre toute attente, selon lui, la présence du nommé M. Touré n'a provoqué aucune amélioration dans la gestion de la caisse. Ainsi, a-t-il informé, à la suite d'une réunion de l'administration de la société, au mois de Juin 2023, il a été décidé que le nommé A. P. Touré cède la gestion totale de la caisse au nommé M. Sylla, pour ne s'occuper que de tâches administratives.
“Malgré ces instructions, il a été constaté, lors d'une vérification effectuée, en septembre 2023, que le nommé A. P. Touré continuait de garder les clés du coffre. Pour justifier son entêtement, il a évoqué sa volonté d'établir des chèques, en l'absence du nommé M. Sylla, qui arrive souvent en retard au service. Alors que le manager dans cette usine, qui le dépose quotidiennement au service, dispose du double de la clé du coffre et pourrait, à chaque fois que de besoin, établir un chèque au nom de la société.
A la faveur d'un nouveau contrôle, effectué le 18 septembre 2023, il a été décelé un écart d'un montant de 9 977 268 FCfa, entre le montant affiché par le journal de caisse et le solde de la caisse, cumulé à la valeur des factures en attente. Une situation qu'aucun des deux n'a pu justifier, malgré les négociations engagées par leur direction.
En plus de ce forfait, M. Sylla durant la période de sa gestion solitaire, a été obligé de payer une somme de 2 498 594 FCfa, dont il n'a pu justifier la disparition”, a confié le PCA aux limiers.
Les deux suspects se rejettent la balle
Lors de son audition, M. Sylla reconnu sa responsabilité sur la disparition du montant de 2 498 954 FCfa qui a, d'ailleurs, été remboursé, par ses parents, avec l'émission d'un chèque en octobre 2023.
Sur le montant de 9 977 268 FCfa que la SACEP lui réclame, concurremment avec son collègue A. P., il a marqué son refus de participer au remboursement de cet argent, soutenant que c'est durant la période où le nommé A. P. Touré gérait exclusivement la caisse que cette forfaiture a été commise. Il a ajouté qu'en ces moments, il n'avait pas accès à la caisse et qu'il faisait l'état d'utilisation des fonds reçus du nommé M. Touré, le matin et à la descente, avant de lui en remettre le reliquat, pour sa réintégration.
A son tour, A. P. Touré a nié en bloc les déclarations du nommé M. Sylla. En sus de cela, selon nos sources, il a soutenu que depuis que ce dernier a été recruté et imprégné de la gestion de la caisse, il ne faisait que lui remettre des sommes d'argent, le matin et en recevait le reliquat, le soir, sans qu'aucun contrôle ne soit effectué, au préalable.
Interrogés sur de telles pratiques qui n'obéissent aucunement aux règles de la comptabilité, qui exigent que toute opération soit enregistrée dans des documents appropriés, ils se sont retranchés derrière la tradition de la société, pour tenter de justifier leur attitude.
Dans le cadre de cette affaire, une confrontation entre H. Vidal, A. P. Touré et M. Sylla a été organisée. Le premier nommé a confirmé la demande de remboursement de la somme de 9 977 268 FCfa, pour le compte de la SACEP SA.
II a, par ailleurs, révélé que le nommé M. Sylla, qui était au courant de la non prise en compte de deux chèques guichet, émis respectivement les 1er et 6 septembre 2023, n'en a jamais rendu compte à sa hiérarchie, jusqu'à ce qu'un contrôle soit effectué, le 11septembre 2023, pour montrer l'un des chèques.
Dans la même veine, il lui a reproché de tenter de couvrir le gap constaté dans la gestion exclusive d'A. P. Touré pendant, au moins, deux semaines. A l'issue, le nommé M. Touré a marqué son accord quant au remboursement du montant susvisé, mais a, très tôt, laissé entendre qu'il ne disposait pas, pour le moment, de fonds à cet effet.
Quant à M. Sylla, sur la question du remboursement, il a refusé de procéder à une quelconque contribution, pour la simple raison qu'il n'était pas responsable de la gestion de la caisse, au moment de la disparition de cet argent.
Au terme de leur période de garde-à-vue, les deux ont été déférés au parquet, pour les faits d’abus de confiance et vol portant sur un montant de 9 millions FCfa.
S EnQuête
Venu confirmer la plainte, H. Vidal, le président du Conseil d'administration (PCA) de la SACEP, a déclaré qu'en 2021, à l'occasion du départ à la retraite de la dame, jadis chargée de la caisse de leur entreprise, le nommé A. P. Touré avait été désigné pour son remplacement.
Cependant, poursuit-il, une réelle anarchie a été constatée dans la gestion de la caisse. Ainsi, le nommé M. Sylla, a-t-il poursuivi, a été recruté, au courant du mois de vévrier 2023, en qualité de comptable stagiaire, en vue de venir en appoint au nommé A. P. Touré, dans l'espoir de mettre un terme aux manquements constatés dans les pratiques de ce dernier.
Contre toute attente, selon lui, la présence du nommé M. Touré n'a provoqué aucune amélioration dans la gestion de la caisse. Ainsi, a-t-il informé, à la suite d'une réunion de l'administration de la société, au mois de Juin 2023, il a été décidé que le nommé A. P. Touré cède la gestion totale de la caisse au nommé M. Sylla, pour ne s'occuper que de tâches administratives.
“Malgré ces instructions, il a été constaté, lors d'une vérification effectuée, en septembre 2023, que le nommé A. P. Touré continuait de garder les clés du coffre. Pour justifier son entêtement, il a évoqué sa volonté d'établir des chèques, en l'absence du nommé M. Sylla, qui arrive souvent en retard au service. Alors que le manager dans cette usine, qui le dépose quotidiennement au service, dispose du double de la clé du coffre et pourrait, à chaque fois que de besoin, établir un chèque au nom de la société.
A la faveur d'un nouveau contrôle, effectué le 18 septembre 2023, il a été décelé un écart d'un montant de 9 977 268 FCfa, entre le montant affiché par le journal de caisse et le solde de la caisse, cumulé à la valeur des factures en attente. Une situation qu'aucun des deux n'a pu justifier, malgré les négociations engagées par leur direction.
En plus de ce forfait, M. Sylla durant la période de sa gestion solitaire, a été obligé de payer une somme de 2 498 594 FCfa, dont il n'a pu justifier la disparition”, a confié le PCA aux limiers.
Les deux suspects se rejettent la balle
Lors de son audition, M. Sylla reconnu sa responsabilité sur la disparition du montant de 2 498 954 FCfa qui a, d'ailleurs, été remboursé, par ses parents, avec l'émission d'un chèque en octobre 2023.
Sur le montant de 9 977 268 FCfa que la SACEP lui réclame, concurremment avec son collègue A. P., il a marqué son refus de participer au remboursement de cet argent, soutenant que c'est durant la période où le nommé A. P. Touré gérait exclusivement la caisse que cette forfaiture a été commise. Il a ajouté qu'en ces moments, il n'avait pas accès à la caisse et qu'il faisait l'état d'utilisation des fonds reçus du nommé M. Touré, le matin et à la descente, avant de lui en remettre le reliquat, pour sa réintégration.
A son tour, A. P. Touré a nié en bloc les déclarations du nommé M. Sylla. En sus de cela, selon nos sources, il a soutenu que depuis que ce dernier a été recruté et imprégné de la gestion de la caisse, il ne faisait que lui remettre des sommes d'argent, le matin et en recevait le reliquat, le soir, sans qu'aucun contrôle ne soit effectué, au préalable.
Interrogés sur de telles pratiques qui n'obéissent aucunement aux règles de la comptabilité, qui exigent que toute opération soit enregistrée dans des documents appropriés, ils se sont retranchés derrière la tradition de la société, pour tenter de justifier leur attitude.
Dans le cadre de cette affaire, une confrontation entre H. Vidal, A. P. Touré et M. Sylla a été organisée. Le premier nommé a confirmé la demande de remboursement de la somme de 9 977 268 FCfa, pour le compte de la SACEP SA.
II a, par ailleurs, révélé que le nommé M. Sylla, qui était au courant de la non prise en compte de deux chèques guichet, émis respectivement les 1er et 6 septembre 2023, n'en a jamais rendu compte à sa hiérarchie, jusqu'à ce qu'un contrôle soit effectué, le 11septembre 2023, pour montrer l'un des chèques.
Dans la même veine, il lui a reproché de tenter de couvrir le gap constaté dans la gestion exclusive d'A. P. Touré pendant, au moins, deux semaines. A l'issue, le nommé M. Touré a marqué son accord quant au remboursement du montant susvisé, mais a, très tôt, laissé entendre qu'il ne disposait pas, pour le moment, de fonds à cet effet.
Quant à M. Sylla, sur la question du remboursement, il a refusé de procéder à une quelconque contribution, pour la simple raison qu'il n'était pas responsable de la gestion de la caisse, au moment de la disparition de cet argent.
Au terme de leur période de garde-à-vue, les deux ont été déférés au parquet, pour les faits d’abus de confiance et vol portant sur un montant de 9 millions FCfa.
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