En détention provisoire depuis le 6 septembre dernier, R. Doucouré a finalement été jugée, hier, par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar. Née en 1984, la prévenue, mariée et mère de famille, est poursuivie pour abus de confiance. La plaignante l’a traduite en justice pour un montant de 12 millions de francs Cfa.
Selon celle-ci, elle a été approchée par la prévenue pour une relation d’affaires. Après lui avoir proposé plusieurs marchés qui n’ont guère intéressé la partie civile, R. Doucouré a saisi l’occasion de la fête de Tabaski pour faire adhérer la plaignante à son projet. Cette dernière, qui s’active dans le secteur de la vente de bétail, accepte sans arrière-pensée. Sur ces entrefaites, elle remet 100 moutons à la comparante qui devait les écouler à crédit. Mais chaque client doit verser un acompte de 50 %. Selon la dame Seune Ndiaye, le reste doit être reversé en deux tranches. A la barre, la plaignante renseigne que chaque bête devait être vendue à 120 mille FCfa.
Ne doutant pas de la bonne foi de la dame Doucouré, Seune Ndiaye va vite déchanter. En effet, celle-ci, après avoir reçu les moutons, s’est évaporée dans la nature. Le premier acompte qu’elle devait verser à sa mandante ne sera jamais reçu par celle-ci. Par chance, le jour où les bêtes étaient fournies à la prévenue, son fils avait conduit celles-ci jusque chez son beau-frère. Grâce à ce dernier, ils ont retrouvé la dame.
Après plusieurs jours de détention, elle a eu l’occasion de s’expliquer hier, à la barre. Face au juge, elle reconnaît avoir reçu ces bêtes. Elle n’a pas également nié les clauses du contrat qui l’ont liée à la partie civile. Toutefois, elle précise qu’un second contrat qui stipule que l’acompte lui a été remis par la plaignante en guise de prêt, avec un taux d’intérêt de 25 %, a été signé. De ce fait, précise-t-elle, elle a accordé un mois de plus aux agents de Dakar Dem Dikk à qui elle a donné les moutons. Ceux-ci devant payer au mois d’août, ont vu la date de leur échéance repoussée jusqu’au 10 septembre. ‘’Mais avant cette date, plus précisément le 5 septembre, j’ai été arrêtée. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas pu recouvrer les créances’’, raconte-t-elle.
D’ailleurs, à l’audience, un acompte de 3 millions de francs Cfa a été versé à la partie civile. Ce qui n’a pas empêché les conseils de cette dernière, de demander la condamnation de la prévenue du délit d’abus de confiance et d’allouer à leur cliente, à titre principal, la somme de 12 millions de francs CFA et 3 autres millions en guise de dédommagement.
A la suite de la représentante du ministère public qui a requis l’application de la loi pénale, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur cliente. Selon eux, le contrat qui lie les deux parties, est un contrat de vente. Dans leur plaidoirie, ils ont souligné que l’affaire est purement civile.
Finalement, le tribunal, après avoir reconnu la prévenue R. Doucouré coupable du délit d’abus confiance, l’a condamnée à trois mois de prison assortis du sursis. Elle doit allouer à la plaignante Seune Ndiaye, la somme de 10 millions de francs Cfa, pour toute cause de préjudice.
Enquêteplus
Selon celle-ci, elle a été approchée par la prévenue pour une relation d’affaires. Après lui avoir proposé plusieurs marchés qui n’ont guère intéressé la partie civile, R. Doucouré a saisi l’occasion de la fête de Tabaski pour faire adhérer la plaignante à son projet. Cette dernière, qui s’active dans le secteur de la vente de bétail, accepte sans arrière-pensée. Sur ces entrefaites, elle remet 100 moutons à la comparante qui devait les écouler à crédit. Mais chaque client doit verser un acompte de 50 %. Selon la dame Seune Ndiaye, le reste doit être reversé en deux tranches. A la barre, la plaignante renseigne que chaque bête devait être vendue à 120 mille FCfa.
Ne doutant pas de la bonne foi de la dame Doucouré, Seune Ndiaye va vite déchanter. En effet, celle-ci, après avoir reçu les moutons, s’est évaporée dans la nature. Le premier acompte qu’elle devait verser à sa mandante ne sera jamais reçu par celle-ci. Par chance, le jour où les bêtes étaient fournies à la prévenue, son fils avait conduit celles-ci jusque chez son beau-frère. Grâce à ce dernier, ils ont retrouvé la dame.
Après plusieurs jours de détention, elle a eu l’occasion de s’expliquer hier, à la barre. Face au juge, elle reconnaît avoir reçu ces bêtes. Elle n’a pas également nié les clauses du contrat qui l’ont liée à la partie civile. Toutefois, elle précise qu’un second contrat qui stipule que l’acompte lui a été remis par la plaignante en guise de prêt, avec un taux d’intérêt de 25 %, a été signé. De ce fait, précise-t-elle, elle a accordé un mois de plus aux agents de Dakar Dem Dikk à qui elle a donné les moutons. Ceux-ci devant payer au mois d’août, ont vu la date de leur échéance repoussée jusqu’au 10 septembre. ‘’Mais avant cette date, plus précisément le 5 septembre, j’ai été arrêtée. C’est la raison pour laquelle je n’ai pas pu recouvrer les créances’’, raconte-t-elle.
D’ailleurs, à l’audience, un acompte de 3 millions de francs Cfa a été versé à la partie civile. Ce qui n’a pas empêché les conseils de cette dernière, de demander la condamnation de la prévenue du délit d’abus de confiance et d’allouer à leur cliente, à titre principal, la somme de 12 millions de francs CFA et 3 autres millions en guise de dédommagement.
A la suite de la représentante du ministère public qui a requis l’application de la loi pénale, les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur cliente. Selon eux, le contrat qui lie les deux parties, est un contrat de vente. Dans leur plaidoirie, ils ont souligné que l’affaire est purement civile.
Finalement, le tribunal, après avoir reconnu la prévenue R. Doucouré coupable du délit d’abus confiance, l’a condamnée à trois mois de prison assortis du sursis. Elle doit allouer à la plaignante Seune Ndiaye, la somme de 10 millions de francs Cfa, pour toute cause de préjudice.
Enquêteplus