Amener les professionnels des médias à adopter une posture humaniste dans le traitement de la problématique des abus et exploitations sexuels. C’est la réaction que veut susciter l’Ong Avenir des enfants (ADE) chez les journalistes.
Une thématique qui a été abordée, hier, lors d’un atelier de formation à l’intention des reporters et correspondants des différents organes de presse du département de Rufisque. Une question diverse, complexe et multiple et qui comporte des éléments de conséquences, selon Moussa Sow, directeur des projets de cette organisation, qui a comme angle d’attaque la dimension enfance.
« La question du traitement des informations, et plus particulièrement, des abus sexuels, peut impacter sur la stabilité ou l’instabilité des victimes dans la manière dont on en parle. L’interprétation des éléments peut réconforter des gens et donner espoir à certains», a indiqué Moussa Sow, le directeur des projets de l’Ade.
Au cours de cette session de formation, il a été beaucoup question de la prise en compte des victimes de viol, d’inceste et d’actes de pédophilie dans la diffusion de l’information de presse. Un fait qui intervient dans le contexte de l’affaire de viol qui oppose le député Ousmane Sonko et la masseuse Adji Raby Sarr. Une affaire qui a secoué le pays.
« Il ne faut pas voir la question juste sous l’angle du traitement de l’information. Les journalistes sont des vecteurs importants dans l’éducation de nos populations », a dit M. Sow, pour qui cette journée de renforcement de capacités va contribuer à une meilleure prise en charge de la protection des enfants.
« Au-delà du traitement de l’information dans l’éducation des citoyens, le journaliste joue un rôle déterminant. Les journalistes sont avant tout des humains, des pères de famille et des citoyens. Ils sont en possession de savoirs objectifs. Ils doivent faire la part des choses et prendre en considération des aspects que le commun des mortels ne prend pas souvent en compte, dans l’approche et le traitement de ces questions liées à la problématiques des abus et exploitations sexuels », explique Moussa Sow.
Les journalistes se sont félicités de cette initiative de l’Ong Avenir des enfants, qui a permis de relever toute la complexité de la problématique de l’exploitation et des abus perpétrés sur des enfants. « Si nous avons la possibilité d’avoir une idée précise sur ces concepts de viol, d’inceste et de pédophilie, cela nous permettra de faire la part des choses. Cela va également nous permettre, dans le traitement de l’information, de livrer l’information sans créer d’autres victimes », a déclaré Maguette Ndong, le président de l’Association des journalistes de Rufisque - AJR.
Le Témoin
Une thématique qui a été abordée, hier, lors d’un atelier de formation à l’intention des reporters et correspondants des différents organes de presse du département de Rufisque. Une question diverse, complexe et multiple et qui comporte des éléments de conséquences, selon Moussa Sow, directeur des projets de cette organisation, qui a comme angle d’attaque la dimension enfance.
« La question du traitement des informations, et plus particulièrement, des abus sexuels, peut impacter sur la stabilité ou l’instabilité des victimes dans la manière dont on en parle. L’interprétation des éléments peut réconforter des gens et donner espoir à certains», a indiqué Moussa Sow, le directeur des projets de l’Ade.
Au cours de cette session de formation, il a été beaucoup question de la prise en compte des victimes de viol, d’inceste et d’actes de pédophilie dans la diffusion de l’information de presse. Un fait qui intervient dans le contexte de l’affaire de viol qui oppose le député Ousmane Sonko et la masseuse Adji Raby Sarr. Une affaire qui a secoué le pays.
« Il ne faut pas voir la question juste sous l’angle du traitement de l’information. Les journalistes sont des vecteurs importants dans l’éducation de nos populations », a dit M. Sow, pour qui cette journée de renforcement de capacités va contribuer à une meilleure prise en charge de la protection des enfants.
« Au-delà du traitement de l’information dans l’éducation des citoyens, le journaliste joue un rôle déterminant. Les journalistes sont avant tout des humains, des pères de famille et des citoyens. Ils sont en possession de savoirs objectifs. Ils doivent faire la part des choses et prendre en considération des aspects que le commun des mortels ne prend pas souvent en compte, dans l’approche et le traitement de ces questions liées à la problématiques des abus et exploitations sexuels », explique Moussa Sow.
Les journalistes se sont félicités de cette initiative de l’Ong Avenir des enfants, qui a permis de relever toute la complexité de la problématique de l’exploitation et des abus perpétrés sur des enfants. « Si nous avons la possibilité d’avoir une idée précise sur ces concepts de viol, d’inceste et de pédophilie, cela nous permettra de faire la part des choses. Cela va également nous permettre, dans le traitement de l’information, de livrer l’information sans créer d’autres victimes », a déclaré Maguette Ndong, le président de l’Association des journalistes de Rufisque - AJR.
Le Témoin