Hydraulique, Énergie, Habitat
Face à la croissance démographique et urbaine et aux effets du changement climatique, la maîtrise des ressources en eau est un fort enjeu de développement socio-économique. Le Sénégal, importateur net de produits alimentaires, ne mobilise aujourd’hui que 10 à 13% de ses ressources en eau renouvelables pour l’alimentation en eau potable et son développement économique malgré la possession de 3,8 millions d’hectares de terres arables.
Comparativement, le Maroc mobilise plus de 50% de ses ressources renouvelables et la Tunisie plus de 95% grâce à des infrastructures hydrauliques de stockage et de transferts construites après les années 60. Ainsi, notre pays demeure confronté à des difficultés d’approvisionnement en eau pour l’agriculture, l’industrie et la consommation domestique.
1 - La gestion et la mobilisation multi-usage des ressources en eau
Nous mettrons en place une gestion des ressources en eau par bassin. Cela se fera sur la base de l’existant à savoir le découpage du territoire en 5 Unités de Gestion et de Planification (UGP) et en 28 Sous Unités de Gestion et de Planification (S-UGP) composées de collectivités territoriales (communes) ;
Nous garantirons la maitrise de l’eau et sa gestion rationnelle dans les régions sahéliennes arides du centre-nord par la réalisation du Canal du Cayor, du Canal du Baol et la relance du projet de revitalisation des vallées fossiles ;
Nous construirons des barrages anti-sel à l’embouchure du fleuve Casamance afin de “désaliniser” le fleuve et mobiliser sa ressource en eau douce pour le développement de la riziculture locale et de la mangrove ;
Nous réaliserons une infrastructure principale de mobilisation des eaux multi-usage pour une meilleure résilience au dérèglement climatique et au service de l’alimentation en eau potable, des activités économiques et de la préservation des écosystèmes ;
Nous transférerons progressivement la compétence eau et assainissement aux communes pour une meilleure planification des programmes et l’atteinte des objectifs d’équité territoriale.
2 - La maitrise de l’énergie, un pilier du développement socio-économique
Sous-secteur hydrocarbures :
Nous réorganiserons institutionnellement le secteur des hydrocarbures et renégocierons les contrats pour maximiser les revenus issus de l’exploitation pétrolière ;
Nous renforcerons la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) pour en faire un levier de développement incontournable ;
Nous réserverons les blocs offshores non encore octroyés pour leur exploitation future par la société nationale PETROSEN ;
Sous-secteur électricité :
Nous relèverons le défi de la production d’électricité suffisante, de qualité et à moindre coût. Pour ce faire, nous approfondirons les études de potentialités des sources d’énergies renouvelables de chacun des huit grands pôles régionaux permettant ainsi de mettre sur pied un projet énergétique très solide et très cohérent avec notre vision ;
Nous investirons dans d’autres technologies telles que le « Gas to Power » dans le court terme et le nucléaire civil à travers les SMR (Small Modular Reactor) dans le moyen terme afin de réduire la dépendance de sous-secteur électricité aux combustibles fossiles très onéreux et régler le problème lié à la vétusté du parc de production ;
Nous réorganiserons institutionnellement le secteur des hydrocarbures et renégocierons les contrats pour maximiser les revenus issus de l’exploitation pétrolière ;
Nous réorganiserons de manière structurelle, administrative et optimale les différentes structures : SENELEC, CRSE, ANER, ASER, AEME etc. ;
Nous augmenterons la puissance électrique installée et optimiserons le coût de production par la conversion des centrales thermiques actuelles de la SENELEC en dual-fuel et l’installation de nouvelles centrales à Cycle Combiné Gaz (CCG) ;
Nous amplifierons et renforcerons la collaboration au sein de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) et OMVG (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie) pour augmenter d’au minimum 400 MW la puissance installée d’électricité hydraulique d’ici 2030 ;
Nous construirons et développerons de nouvelles centrales d’énergies renouvelables à très grande capacité sur la base des résultats de la cartographie des potentialités énergétiques de chaque grand pôle régional ;
Nous réaliserons des centrales hors réseau et produirons de l’énergie domestique dans les zones isolées comme les îles et les zones rurales éloignées du réseau ;
Nous mettrons en place un système autonome et innovant de production et de distribution d’énergie pour la rénovation du réseau ferré du Sénégal (Réseau EnR) ;
Nous mettrons en place de nouvelles sources de production d’électricité renouvelable selon le concept Pt-X (Power to X Products) de l’hydrogène vert ;
Nous augmenterons la célérité de la modernisation du réseau de transport et de distribution par son renforcement et l’investissement dans les smart grid ;
Nous mettrons en place un programme de nucléarisation civile progressive en nous équipant dans le très court terme d’un réacteur de recherche, en accélérant le processus d’exploitation de l’uranium de Saraya et en investissant dans le moyen terme dans les SMR (Small Modular Reactors) ;
Nous encouragerons et accompagnerons la création d’entreprises nationales spécialisées dans la fabrication de matériaux pour l’industrie photovoltaïque.
Face à la croissance démographique et urbaine et aux effets du changement climatique, la maîtrise des ressources en eau est un fort enjeu de développement socio-économique. Le Sénégal, importateur net de produits alimentaires, ne mobilise aujourd’hui que 10 à 13% de ses ressources en eau renouvelables pour l’alimentation en eau potable et son développement économique malgré la possession de 3,8 millions d’hectares de terres arables.
Comparativement, le Maroc mobilise plus de 50% de ses ressources renouvelables et la Tunisie plus de 95% grâce à des infrastructures hydrauliques de stockage et de transferts construites après les années 60. Ainsi, notre pays demeure confronté à des difficultés d’approvisionnement en eau pour l’agriculture, l’industrie et la consommation domestique.
1 - La gestion et la mobilisation multi-usage des ressources en eau
Nous mettrons en place une gestion des ressources en eau par bassin. Cela se fera sur la base de l’existant à savoir le découpage du territoire en 5 Unités de Gestion et de Planification (UGP) et en 28 Sous Unités de Gestion et de Planification (S-UGP) composées de collectivités territoriales (communes) ;
Nous garantirons la maitrise de l’eau et sa gestion rationnelle dans les régions sahéliennes arides du centre-nord par la réalisation du Canal du Cayor, du Canal du Baol et la relance du projet de revitalisation des vallées fossiles ;
Nous construirons des barrages anti-sel à l’embouchure du fleuve Casamance afin de “désaliniser” le fleuve et mobiliser sa ressource en eau douce pour le développement de la riziculture locale et de la mangrove ;
Nous réaliserons une infrastructure principale de mobilisation des eaux multi-usage pour une meilleure résilience au dérèglement climatique et au service de l’alimentation en eau potable, des activités économiques et de la préservation des écosystèmes ;
Nous transférerons progressivement la compétence eau et assainissement aux communes pour une meilleure planification des programmes et l’atteinte des objectifs d’équité territoriale.
2 - La maitrise de l’énergie, un pilier du développement socio-économique
Sous-secteur hydrocarbures :
Nous réorganiserons institutionnellement le secteur des hydrocarbures et renégocierons les contrats pour maximiser les revenus issus de l’exploitation pétrolière ;
Nous renforcerons la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN) pour en faire un levier de développement incontournable ;
Nous réserverons les blocs offshores non encore octroyés pour leur exploitation future par la société nationale PETROSEN ;
Sous-secteur électricité :
Nous relèverons le défi de la production d’électricité suffisante, de qualité et à moindre coût. Pour ce faire, nous approfondirons les études de potentialités des sources d’énergies renouvelables de chacun des huit grands pôles régionaux permettant ainsi de mettre sur pied un projet énergétique très solide et très cohérent avec notre vision ;
Nous investirons dans d’autres technologies telles que le « Gas to Power » dans le court terme et le nucléaire civil à travers les SMR (Small Modular Reactor) dans le moyen terme afin de réduire la dépendance de sous-secteur électricité aux combustibles fossiles très onéreux et régler le problème lié à la vétusté du parc de production ;
Nous réorganiserons institutionnellement le secteur des hydrocarbures et renégocierons les contrats pour maximiser les revenus issus de l’exploitation pétrolière ;
Nous réorganiserons de manière structurelle, administrative et optimale les différentes structures : SENELEC, CRSE, ANER, ASER, AEME etc. ;
Nous augmenterons la puissance électrique installée et optimiserons le coût de production par la conversion des centrales thermiques actuelles de la SENELEC en dual-fuel et l’installation de nouvelles centrales à Cycle Combiné Gaz (CCG) ;
Nous amplifierons et renforcerons la collaboration au sein de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal) et OMVG (Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Gambie) pour augmenter d’au minimum 400 MW la puissance installée d’électricité hydraulique d’ici 2030 ;
Nous construirons et développerons de nouvelles centrales d’énergies renouvelables à très grande capacité sur la base des résultats de la cartographie des potentialités énergétiques de chaque grand pôle régional ;
Nous réaliserons des centrales hors réseau et produirons de l’énergie domestique dans les zones isolées comme les îles et les zones rurales éloignées du réseau ;
Nous mettrons en place un système autonome et innovant de production et de distribution d’énergie pour la rénovation du réseau ferré du Sénégal (Réseau EnR) ;
Nous mettrons en place de nouvelles sources de production d’électricité renouvelable selon le concept Pt-X (Power to X Products) de l’hydrogène vert ;
Nous augmenterons la célérité de la modernisation du réseau de transport et de distribution par son renforcement et l’investissement dans les smart grid ;
Nous mettrons en place un programme de nucléarisation civile progressive en nous équipant dans le très court terme d’un réacteur de recherche, en accélérant le processus d’exploitation de l’uranium de Saraya et en investissant dans le moyen terme dans les SMR (Small Modular Reactors) ;
Nous encouragerons et accompagnerons la création d’entreprises nationales spécialisées dans la fabrication de matériaux pour l’industrie photovoltaïque.