Souleymane Fall a comparu, ce mardi, à la barre du tribunal correctionnel de Dakar pour les faits d’accès et maintien frauduleux dans un système informatique, modification ou suppression de données à caractère informatique et collecte illicite de données à caractère personnel. Ce, après 8 mois de détention préventive. Il est, en termes clairs, accusé d’avoir accédé, sans autorisation, dans le système informatique de la police pour y détecter des failles.Dépeint comme un génie en informatique, Souleymane Fall, âgé de 21 ans, gérait le système informatique de la gendarmerie.
Le 14 mai 2018, lors d’une journée porte ouverte, dénommé « Security Day » organisé conjointement par la Compagnie européenne d’intelligence stratégique, les éléments français du Sénégal (EFS) et Kubuk consulting, Souleymane Fall est entré dans le système de la police. Ayant pris part à cette rencontre, le jeune homme, avec son téléphone portable de marque « Samsung », a fait une démonstration qui avait permis de détecter des failles dans le système informatique de la police.
Un acte qui lui a valu des déboires judiciaires. D’autant plus qu’il a été arrêté sur le champ. Devant le prétoire, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, en faisant cette démonstration, il jouait avec les policiers qui étaient dans la salle. « Ils m’avaient même applaudi quand j’ai éteint leur écran de télévision avec mon téléphone portable », a déclaré le prévenu.
Le procureur requiert 2 ans dont 6 mois ferme
Mais, le procureur a fait fi de ses dénégations. Pour le maître des poursuites, le prévenu a accédé frauduleusement dans le système informatique de la police. Mieux, il renseigne que la perquisition informatique faite a permis de découvrir dans son ordinateur des documents confidentiels de Micro-crédit et de la Sonatel. Estimant que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation, il a requis 2 ans dont 6 mois ferme.
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe purement et simplement. Selon eux, en lieu et place de condamner ce jeune homme, on devrait le féliciter puisqu’il a permis de savoir que le système informatique de la police n’était pas sécurisé. « Trop de répression tue le génie. La police a peur du progrès. Il a pu prouver là où le commissaire a échoué. La police devrait récupérer cet individu à ses côtés pour l’aider à traquer les cybers criminels », a déclaré Me Aboubacry Barro.
L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 12 février prochain. Mais, le juge correctionnel a, sur la demande des avocats de la défense, accordé la liberté provisoire à Souleymane Fall.
emedia.sn
Le 14 mai 2018, lors d’une journée porte ouverte, dénommé « Security Day » organisé conjointement par la Compagnie européenne d’intelligence stratégique, les éléments français du Sénégal (EFS) et Kubuk consulting, Souleymane Fall est entré dans le système de la police. Ayant pris part à cette rencontre, le jeune homme, avec son téléphone portable de marque « Samsung », a fait une démonstration qui avait permis de détecter des failles dans le système informatique de la police.
Un acte qui lui a valu des déboires judiciaires. D’autant plus qu’il a été arrêté sur le champ. Devant le prétoire, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. A l’en croire, en faisant cette démonstration, il jouait avec les policiers qui étaient dans la salle. « Ils m’avaient même applaudi quand j’ai éteint leur écran de télévision avec mon téléphone portable », a déclaré le prévenu.
Le procureur requiert 2 ans dont 6 mois ferme
Mais, le procureur a fait fi de ses dénégations. Pour le maître des poursuites, le prévenu a accédé frauduleusement dans le système informatique de la police. Mieux, il renseigne que la perquisition informatique faite a permis de découvrir dans son ordinateur des documents confidentiels de Micro-crédit et de la Sonatel. Estimant que les faits de l’espèce ne souffrent d’aucune contestation, il a requis 2 ans dont 6 mois ferme.
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe purement et simplement. Selon eux, en lieu et place de condamner ce jeune homme, on devrait le féliciter puisqu’il a permis de savoir que le système informatique de la police n’était pas sécurisé. « Trop de répression tue le génie. La police a peur du progrès. Il a pu prouver là où le commissaire a échoué. La police devrait récupérer cet individu à ses côtés pour l’aider à traquer les cybers criminels », a déclaré Me Aboubacry Barro.
L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 12 février prochain. Mais, le juge correctionnel a, sur la demande des avocats de la défense, accordé la liberté provisoire à Souleymane Fall.
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