« Nous n’avons pas vu le camion venir. Il nous est venu de derrière. Nous étions quatre. Un talibé, mes amis (Pape Cheikh Sall et Rama) et moi. Il y avait un autre ami, qui était parti payer du café au moment où le camion fonçait sur nous. J’étais devant pour arrêter un taxi. Puisqu’il y avait un policier à l’arrêt, le taxi ne pouvait pas se garer là où nous étions. Le taxi nous a dépassé, c’est en marchant pour aller discuter du prix de la course avec le chauffeur de taxi que le camion a surgi subitement. Il a touché le poteau électrique qui est tombé sur le talibé. Ensuite, le camion a continué sa course folle et a écrasé mes deux amis. J’ai entendu leurs cris. Quand je me suis retourné, je ne pouvais plus fuir. Le camion fonçait déjà sur moi. J’ai réussi à l’esquiver, mais en partie seulement » ; raconte Abou Sall qui est admis à l’hôpital général de Grand-Yoff où il pleure la disparition de ses deux amis.
Dans les colonnes de l’Observateur lu par LERAL.NET, il fait savoir qu’ « avec Rama et Cheikh je peux dire que nous étions les meilleurs amis au monde. Chaque jour, on allait prendre le repas chez l’un ou chez l’autre. »
Dans les colonnes de l’Observateur lu par LERAL.NET, il fait savoir qu’ « avec Rama et Cheikh je peux dire que nous étions les meilleurs amis au monde. Chaque jour, on allait prendre le repas chez l’un ou chez l’autre. »