AFP - Le président kényan Mwai Kibaki et son Premier ministre Raila Odinga ont signé un accord en vue de la création d'un tribunal spécial pour juger les auteurs des violences post-électorales qui ont ensanglanté le Kenya début 2008, a annoncé mercredi la présidence kényane.
M. Kibaki a signé mercredi cet accord, qui avait été paraphé mardi par M. Odinga, indique un communiqué des services de la présidence kényane.
Un comité issu de l'accord national de réconciliation ayant mis fin à la crise kényane est chargé de préparer une loi sur les statuts de ce futur tribunal spécial, qui sera ensuite soumise au Parlement, précise le communiqué.
"Le tribunal spécial sera chargé d'établir les responsabilités des personnes les plus impliquées dans les crimes contre l'humanité perpétrés en marge des élections générales de 2007", ajoute le communiqué.
Une commission d'enquête, créée en mai 2008 par le gouvernement de coalition, avait recommandé la création de ce tribunal dans un rapport remis le 15 octobre aux dirigeants kényans.
Cette commission était chargée d'enquêter sur le rôle des partis politiques et des organes de sécurité de l'Etat dans les violences qui ont causé la mort d'au moins 1.500 morts et fait plus de 300.000 déplacés à la suite de la réélection contestée du M. Kibaki lors de la présidentielle du 27 décembre 2007.
M. Kibaki a signé mercredi cet accord, qui avait été paraphé mardi par M. Odinga, indique un communiqué des services de la présidence kényane.
Un comité issu de l'accord national de réconciliation ayant mis fin à la crise kényane est chargé de préparer une loi sur les statuts de ce futur tribunal spécial, qui sera ensuite soumise au Parlement, précise le communiqué.
"Le tribunal spécial sera chargé d'établir les responsabilités des personnes les plus impliquées dans les crimes contre l'humanité perpétrés en marge des élections générales de 2007", ajoute le communiqué.
Une commission d'enquête, créée en mai 2008 par le gouvernement de coalition, avait recommandé la création de ce tribunal dans un rapport remis le 15 octobre aux dirigeants kényans.
Cette commission était chargée d'enquêter sur le rôle des partis politiques et des organes de sécurité de l'Etat dans les violences qui ont causé la mort d'au moins 1.500 morts et fait plus de 300.000 déplacés à la suite de la réélection contestée du M. Kibaki lors de la présidentielle du 27 décembre 2007.