De 50 Kwh, la tranche sociale de la Senelec va passer à 150 Kwh. Une mesure qui va toucher 482 mille consommateurs sur les 750 mille abonnés recensés par la Société nationale d'électricité. Cette nouvelle option a été trouvée, après l’appréciation des résultats des simulations que la société publique d’électricité et le régulateur du secteur ont faites. Tel est le principal enseignement tiré de la rencontre d'hier tenue entre le ministre de l'Energie et des Biocarburants, le Collectif des Imams de Guédiawaye et les associations consuméristes du Sénégal. Selon les différentes parties, ce niveau d'élargissement sauvegarde autant bien les intérêts de la majorité de la population que ceux de la Senelec dont l'équilibre financier sera maintenu. ‘Nous sommes tombés d’accord sur la tranche sociale, qui va de zéro à 150 Kw/h’, reconnaît le porte-parole du Collectif des résidents de Guédiawaye, Imam Youssoupha Sarr, au sortir de cette rencontre de trois tours d'horloge. Le président de l'Ascosen, Momar Ndao, au nom du collectif des associations des consommateurs, s'est réjoui de cette décision qui vise à protéger les faibles consommateurs qui seront moins affectés par la hausse de 8 %. Pour sa part, le ministre Samuel Sar a précisé que ladite mesure entraînerait en même temps une baisse de 2,69 % sur la hausse annoncée de l'électricité. Tandis que près de 116 mille abonnés verront leurs factures augmenter de 2 %. Seulement, cette initiative coûtera à l'Etat du Sénégal un manque à gagner de 2,8 milliards de francs Cfa, révèle le ministre de l’Energie.
En outre, précise-t-on, la coalition des associations consuméristes avait fini de constater que les dispositions en vigueur dans la tranche sociale de la nouvelle grille tarifaire, c'est-à-dire les 50 Kwh à 112 f cfa l’unité, ne permettent pas de satisfaire les besoins en électricité des ménages défavorisés. En comparaison avec certains pays de la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), des études des consommateurs sénégalais montrent que la Côte d’Ivoire offre dans sa tranche sociale 180 Kwh le bimestre à 36,5 francs Cfa l’unité, soit trois fois moins cher qu’au Sénégal ; tandis que dans la deuxième tranche, le consommateur ivoirien paie 73,99 francs Cfa soit deux fois moins cher qu’au Sénégal. De même, le Mali offre dans sa tranche sociale 100 Kwh/bimestre à 59,11 francs Cfa. Ce qui est deux fois moins cher qu’au Sénégal. C'est sur cette base que les neuf associations consuméristes du Sénégal avaient demandé à l'Etat de revoir la nouvelle grille tarifaire pour une protection réelle des intérêts des consommateurs défavorisés. L’idée est de leur assurer un accès durable à l’énergie par l’élargissement de la tranche sociale jusqu’à 300 KWh par bimestre à raison de 42 francs Cfa l’unité.
source walfadjri
En outre, précise-t-on, la coalition des associations consuméristes avait fini de constater que les dispositions en vigueur dans la tranche sociale de la nouvelle grille tarifaire, c'est-à-dire les 50 Kwh à 112 f cfa l’unité, ne permettent pas de satisfaire les besoins en électricité des ménages défavorisés. En comparaison avec certains pays de la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), des études des consommateurs sénégalais montrent que la Côte d’Ivoire offre dans sa tranche sociale 180 Kwh le bimestre à 36,5 francs Cfa l’unité, soit trois fois moins cher qu’au Sénégal ; tandis que dans la deuxième tranche, le consommateur ivoirien paie 73,99 francs Cfa soit deux fois moins cher qu’au Sénégal. De même, le Mali offre dans sa tranche sociale 100 Kwh/bimestre à 59,11 francs Cfa. Ce qui est deux fois moins cher qu’au Sénégal. C'est sur cette base que les neuf associations consuméristes du Sénégal avaient demandé à l'Etat de revoir la nouvelle grille tarifaire pour une protection réelle des intérêts des consommateurs défavorisés. L’idée est de leur assurer un accès durable à l’énergie par l’élargissement de la tranche sociale jusqu’à 300 KWh par bimestre à raison de 42 francs Cfa l’unité.
source walfadjri