Après le combat contre l’érection de la centrale à charbon, Bargny est sur un nouveau front ,avec l’implantation annoncée de l’usine de sidérurgie Tosyali.
Ses habitants dont certains en rouge, pour exprimer le degré de leur exaspération, ont attendu l’arrivée du ministre Abdou Karim Fofana à la rencontre, pour sortir de nulle part avec des pancartes estampillées «Non à Tosyali» et des slogans assez musclés à l’endroit des autorités. Une confusion totale s'est installée durant quelques minutes à l’entrée du complexe culturel El Hadj Ndiouga Dieng ayant abrité la rencontre, plus particulièrement au moment de l’entrée du ministre du Cadre de vie et sa délégation.
C’était en marge de l’ouverture d’Assises organisées pour se pencher sur les questions de propreté et de gestion du cadre de vie sur trois jours mais, certains habitants étaient eux debout. Debout pour dire non de manière catégorique au projet de l’entreprise turque Tosyali, autorisée par l’Etat à ériger sa sidérurgie non loin de la centrale à charbon.
Les contestataires laissés à eux-mêmes à l’entrée, ont continué pendant quelques minutes à se défouler pacifiquement comme pour dire que le combat venait juste de démarrer. A l’intérieur, il était question de propreté et de cadre de vie et l’implantation de la sidérurgie ne pouvait ne pas s’inviter aux débats.
Et là, le maire de la commune Abou Ahmet Seck a ramé dans le même sens que ses administrés protestataires, dans un langage très diplomatique.
«On parle toujours de cadre de vie et nous avons ici pas mal d’industries. Nous avons la Sococim et des projets qui sont annoncés (…) Nous pensons qu’il y a moyen de faire un bilan pde erformance et de trouver un autre site plus adapté pour accueillir ce projet sidérurgique qui est dans l’intérêt du Sénégal», a estimé l’édile de Bargny.
«Seules les villes qui auront un cachet environnemental fort, pourront tirer leur épingle du jeu», a-t-il projeté dans sa lancée.
Le Quotidien
Ses habitants dont certains en rouge, pour exprimer le degré de leur exaspération, ont attendu l’arrivée du ministre Abdou Karim Fofana à la rencontre, pour sortir de nulle part avec des pancartes estampillées «Non à Tosyali» et des slogans assez musclés à l’endroit des autorités. Une confusion totale s'est installée durant quelques minutes à l’entrée du complexe culturel El Hadj Ndiouga Dieng ayant abrité la rencontre, plus particulièrement au moment de l’entrée du ministre du Cadre de vie et sa délégation.
C’était en marge de l’ouverture d’Assises organisées pour se pencher sur les questions de propreté et de gestion du cadre de vie sur trois jours mais, certains habitants étaient eux debout. Debout pour dire non de manière catégorique au projet de l’entreprise turque Tosyali, autorisée par l’Etat à ériger sa sidérurgie non loin de la centrale à charbon.
Les contestataires laissés à eux-mêmes à l’entrée, ont continué pendant quelques minutes à se défouler pacifiquement comme pour dire que le combat venait juste de démarrer. A l’intérieur, il était question de propreté et de cadre de vie et l’implantation de la sidérurgie ne pouvait ne pas s’inviter aux débats.
Et là, le maire de la commune Abou Ahmet Seck a ramé dans le même sens que ses administrés protestataires, dans un langage très diplomatique.
«On parle toujours de cadre de vie et nous avons ici pas mal d’industries. Nous avons la Sococim et des projets qui sont annoncés (…) Nous pensons qu’il y a moyen de faire un bilan pde erformance et de trouver un autre site plus adapté pour accueillir ce projet sidérurgique qui est dans l’intérêt du Sénégal», a estimé l’édile de Bargny.
«Seules les villes qui auront un cachet environnemental fort, pourront tirer leur épingle du jeu», a-t-il projeté dans sa lancée.
Le Quotidien