Mais après un temps de doute, Sory Diouma Diallo finit par accepter la proposition de son parent peulh. Attrait à la barre des flagrants délits pour escroquerie, le prévenu balaie d’un revers de main les délits qui lui sont reprochés. « Je ne suis pas d’accord, il n’a pas remis l’argent entre mes mains et je ne connais personne qui multiplie l’argent », se défend Alpha Omar Diallo. Selon le prévenu, la partie civile est venue dans son salon de coiffure, pour lui demander s’il connaissait ce marabout. Mais, « je lui ai dit qu’il vient se coiffer dans mon salon et que je ne le connais pas » ». Et Alpha Omar d’indiquer qu’il aurait vu Sory Diouma Diallo avec le marabout en pleine conversation devant son salon de coiffure, mais qu’il ignorait l’objet de leurs discussions. Et mieux, poursuit-il : « Je ne sais pas si le gars est un marabout ».
Ce n’est pas l’avis de l’avocat de la partie civile qui pense que c’est lui qui a mis en rapport son client avec le marabout. Alors qu’il ne le connaissait pas.
Pour l’avocat de la partie civile, le prévenu ne dit que des contre-vérités. Ainsi, il le considère coupable des faits et demande au tribunal de le condamner et de recevoir la constitution de la partie civile. A titre de dommages et intérêts, l’avocat demande la somme d’un million de francs. Le Parquet s’est référé à la décision du tribunal. L’affaire est mise en délibéré jusqu’au 28 juin.
Le Quotidien.
Ce n’est pas l’avis de l’avocat de la partie civile qui pense que c’est lui qui a mis en rapport son client avec le marabout. Alors qu’il ne le connaissait pas.
Pour l’avocat de la partie civile, le prévenu ne dit que des contre-vérités. Ainsi, il le considère coupable des faits et demande au tribunal de le condamner et de recevoir la constitution de la partie civile. A titre de dommages et intérêts, l’avocat demande la somme d’un million de francs. Le Parquet s’est référé à la décision du tribunal. L’affaire est mise en délibéré jusqu’au 28 juin.
Le Quotidien.