L’une des parties civiles, Rouguiyatou Bâ, réclame 25 millions FCfa, tandis que l’autre victime, Alioune Badara Sakho, demande 15 millions FCfa. Et dans cette affaire, Cheikh Sidi Mactar Mboup serait un as de l’escroquerie. C’est l’avis de l’avocat de la partie civile, Me Mbaye Sène.
Selon la robe noire qui défend les intérêts d’Alioune Badara Sakho, le prévenu a usé de subterfuge pour escroquer ses victimes, en se faisant remettre 120 téléphones pour un montant de 10,4 millions Fcfa. Pour parvenir à ses fins, indique Me Sène, le mis en cause s’est présenté à son client comme étant le frère de Serigne Mboup (boss de Ccbm), pour être solvable.
«C’est ainsi qu’Alioune Badara Sakho lui a livré la commande. Et après livraison, Cheikh Sidi Mactar Mboup est allé en Espagne, emportant l’argent. Il est revenu au Sénégal parce qu’il a été rapatrié. Dans le procès-verbal, il parle d'une commande de 26 millions FCfa, ce qui n'est pas vrai. L’argent qu’il a grugé de mon client, a causé un préjudice énorme», tonne la robe noire qui réclame 15 millions FCfa en guise de réparation de tous les préjudices.
L’autre plaignante, Rouguiyatou Bâ, a enfoncé le prévenu. « Cheikh Mboup savait que ma cliente était une novice dans ce secteur de vente de portables. Elle était en Grande-Bretagne, mais elle est revenue au Sénégal pour y investir. Son père a vendu sa maison pour lui remettre de l’argent pour ses activités de commerce. Cheikh Mboup a ruiné ma cliente, car il s’est fait livrer une marchandise d’une valeur de 15 millions FCfa. Après son forfait, il a pris la clé des champs. Un an après, Rouguiyatou Bâ a appris que son bourreau était au Sénégal et elle a déposé une plainte», a expliqué l’avocat, qui trouve que le délit d’abus de confiance est constitué.
De son côté, Cheikh Sidi Mactar Mboup a battu en brèche les accusations qui pèsent sur lui.
Il soutient qu’il ne doit rien à la dame. « Je suis un vendeur détaillant des téléphones Samsung pour le compte des plaignants qui sont des grossistes. J’ai commencé à travailler avec Sakho depuis 2015. En 2019, j’ai passé une commande de 243 téléphones d'une valeur de 26 millions FCfa auprès d’Alioune Badara Sakho. Je lui ai remis les 16,1 millions. Il ne reste que 9,9 millions FCfa », s’estil défendu.
Pour sa part, l'avocat de la défense, Me Seck, estime que cette affaire est purement civile. « C'est une vente qui s'est passée entre commerçants. Mon client et Sakho se sont connus depuis 2016. Les plaignants sont des grossistes de Samsung. Mon client est de bonne foi. La dame doit montrer les preuves qui montrent qu'on lui doit de l'argent. Ce qui n’a pas été fait », a clamé Me Seck, qui demande la relaxe pure et simple en faveur du prévenu.
Il n’a pas manqué de brandir le passeport de Cheikh Sidi Mactar Mboup pour démentir l’avocat de la partie civile, qui a soutenu que son client a été rapatrié à Dakar.
Le ministère public a requis l’application de la loi. L'accusé sera fixé sur son sort le 20 août prochain.
Avec le quotidien « L’As »
Selon la robe noire qui défend les intérêts d’Alioune Badara Sakho, le prévenu a usé de subterfuge pour escroquer ses victimes, en se faisant remettre 120 téléphones pour un montant de 10,4 millions Fcfa. Pour parvenir à ses fins, indique Me Sène, le mis en cause s’est présenté à son client comme étant le frère de Serigne Mboup (boss de Ccbm), pour être solvable.
«C’est ainsi qu’Alioune Badara Sakho lui a livré la commande. Et après livraison, Cheikh Sidi Mactar Mboup est allé en Espagne, emportant l’argent. Il est revenu au Sénégal parce qu’il a été rapatrié. Dans le procès-verbal, il parle d'une commande de 26 millions FCfa, ce qui n'est pas vrai. L’argent qu’il a grugé de mon client, a causé un préjudice énorme», tonne la robe noire qui réclame 15 millions FCfa en guise de réparation de tous les préjudices.
L’autre plaignante, Rouguiyatou Bâ, a enfoncé le prévenu. « Cheikh Mboup savait que ma cliente était une novice dans ce secteur de vente de portables. Elle était en Grande-Bretagne, mais elle est revenue au Sénégal pour y investir. Son père a vendu sa maison pour lui remettre de l’argent pour ses activités de commerce. Cheikh Mboup a ruiné ma cliente, car il s’est fait livrer une marchandise d’une valeur de 15 millions FCfa. Après son forfait, il a pris la clé des champs. Un an après, Rouguiyatou Bâ a appris que son bourreau était au Sénégal et elle a déposé une plainte», a expliqué l’avocat, qui trouve que le délit d’abus de confiance est constitué.
De son côté, Cheikh Sidi Mactar Mboup a battu en brèche les accusations qui pèsent sur lui.
Il soutient qu’il ne doit rien à la dame. « Je suis un vendeur détaillant des téléphones Samsung pour le compte des plaignants qui sont des grossistes. J’ai commencé à travailler avec Sakho depuis 2015. En 2019, j’ai passé une commande de 243 téléphones d'une valeur de 26 millions FCfa auprès d’Alioune Badara Sakho. Je lui ai remis les 16,1 millions. Il ne reste que 9,9 millions FCfa », s’estil défendu.
Pour sa part, l'avocat de la défense, Me Seck, estime que cette affaire est purement civile. « C'est une vente qui s'est passée entre commerçants. Mon client et Sakho se sont connus depuis 2016. Les plaignants sont des grossistes de Samsung. Mon client est de bonne foi. La dame doit montrer les preuves qui montrent qu'on lui doit de l'argent. Ce qui n’a pas été fait », a clamé Me Seck, qui demande la relaxe pure et simple en faveur du prévenu.
Il n’a pas manqué de brandir le passeport de Cheikh Sidi Mactar Mboup pour démentir l’avocat de la partie civile, qui a soutenu que son client a été rapatrié à Dakar.
Le ministère public a requis l’application de la loi. L'accusé sera fixé sur son sort le 20 août prochain.
Avec le quotidien « L’As »