L’administrateur du Fonds national de promotion de la jeunesse, Malick Tall Yade a tenu, hier vendredi, un point de presse dans les locaux de la structure pour faire des mises au point sur un certain nombre de questions soulevées ces derniers temps. Il s’agit notamment de la poursuite annoncée du Fnpj contre les contractants qui tardent à rembourser les prêts ainsi que la question des fonds dits ‘contentieux’. L’administrateur du Fnpj a, d’ailleurs, davantage mis l’accent sur ce dernier point pour ‘lever les équivoques et éviter la confusion’. Le Fnpj travaille en collaboration avec des établissements de micro-crédit dans lesquels il injecte de la liquidité pour les prêts. Lorsqu’un jeune obtient un financement du Fonds national de promotion de la jeunesse, c’est l’institution de micro-finance qui se charge du décaissement de l’argent. Les mutuelles recouvrent les fonds du Fnpj et procèdent au financement suivant un délai de 15 jours.
Les fonds dits ‘contentieux’ sont de trois ordres. Une première partie est constituée de fonds déposés par le Fnpj et non décaissé par les mutuelles, l’autre partie concerne les reliquats de financement. A titre d’exemple, pour un contrat de financement de cinq millions, l’établissement de crédit n’a cédé que la moitié ou les deux tiers à l’ayant droit. La troisième catégorie de ces fonds est relative au non-reversement des remboursements des jeunes au Fnpj. Mais La convention du partenariat lie le Fonds aux mutuelles et non aux jeunes contractants. En ce sens, il n’y a pas un rapport direct entre le Fonds et les bénéficiaires, dans les phases décaissement et remboursement. Une précision que Malick Tall Yade a faite en affirmant que, contrairement aux informations distillées ces derniers jours, ‘au stade actuel, aucun jeune n’est poursuivi par le Fonds’.
Ainsi, l’administrateur du Fnpj est monté au créneau pour exiger le remboursement des mutuelles. Les fonds dits ‘contentieux’ sont estimés à des centaines de millions de francs Cfa. ‘Nous ne demandons pas l’impossible. Ce que nous réclamons, ce sont les fonds contentieux qui relèvent du pénal car, faisant l’objet de détournement de deniers publics. Ce sont des fonds détenus par les mutuelles et qui devaient être reversés au Fnpj’, indique Malick Yade. Qui rajoute qu’’avec la mise en place du portefeuille qui retrace l’argent des financements, à quelques chiffres près, ces fonds contentieux ne cessent de grossir’. La saisine du procureur de la République, dans le dossier des fonds dits ‘contentieux’, date de 2006, trois mois après la succession de Malick Tall Yade à Condetto Niang, au poste d’administrateur du Fnpj.
Toutefois, souligne-t-on, son prédécesseur avait entamé cette procédure. Selon M. Yade, le Fonds national de promotion de la jeunesse a montré, depuis la saisine du procureur, beaucoup de disponibilité à collaborer avec ses partenaires pour recouvrer l’argent. ‘Mais il faut reconnaître que la volonté n’y est pas trop, même si certaines parmi elles ont commencé à rembourser’, soutient-il. Non sans lancer à l’endroit des établissements de micro-crédits, indexés, que ‘la voie du règlement n’est nullement l’agitation, la manipulation ou encore le discrédit sur le Fonds’. Une dizaine d’institutions de micro-crédit sont indexées dans cette affaire. Elles sont toutes sommées de payer dans les délais requis. Cependant, déclare l’administrateur du Fnpj, quatre parmi ces mutuelles seront estées en justice.
Créé en 2001, le Fnpj a financé, à ce jour, pour 6,7 milliards de francs Cfa, 2 942 projets qui ont généré près de 13 mille emplois. Depuis le deuxième semestre de 2006, le Fonds est entré dans une phase de redressement et de relance des activités. Une mission que se définit son administrateur d’autant plus que, juge-t-il, c’est le gage de pérennité du Fnpj.Le redressement du Fnpj a pour but d’apporter des correctifs de gouvernance et le pilotage stratégique de la structure. La relance des activités du Fnpj passe par la mise en œuvre de programmes avec des risques limités. Ces programmes ont fini d’être testés, indique-t-on. Et il ne reste que leur généralisation.
source walfadjri
Les fonds dits ‘contentieux’ sont de trois ordres. Une première partie est constituée de fonds déposés par le Fnpj et non décaissé par les mutuelles, l’autre partie concerne les reliquats de financement. A titre d’exemple, pour un contrat de financement de cinq millions, l’établissement de crédit n’a cédé que la moitié ou les deux tiers à l’ayant droit. La troisième catégorie de ces fonds est relative au non-reversement des remboursements des jeunes au Fnpj. Mais La convention du partenariat lie le Fonds aux mutuelles et non aux jeunes contractants. En ce sens, il n’y a pas un rapport direct entre le Fonds et les bénéficiaires, dans les phases décaissement et remboursement. Une précision que Malick Tall Yade a faite en affirmant que, contrairement aux informations distillées ces derniers jours, ‘au stade actuel, aucun jeune n’est poursuivi par le Fonds’.
Ainsi, l’administrateur du Fnpj est monté au créneau pour exiger le remboursement des mutuelles. Les fonds dits ‘contentieux’ sont estimés à des centaines de millions de francs Cfa. ‘Nous ne demandons pas l’impossible. Ce que nous réclamons, ce sont les fonds contentieux qui relèvent du pénal car, faisant l’objet de détournement de deniers publics. Ce sont des fonds détenus par les mutuelles et qui devaient être reversés au Fnpj’, indique Malick Yade. Qui rajoute qu’’avec la mise en place du portefeuille qui retrace l’argent des financements, à quelques chiffres près, ces fonds contentieux ne cessent de grossir’. La saisine du procureur de la République, dans le dossier des fonds dits ‘contentieux’, date de 2006, trois mois après la succession de Malick Tall Yade à Condetto Niang, au poste d’administrateur du Fnpj.
Toutefois, souligne-t-on, son prédécesseur avait entamé cette procédure. Selon M. Yade, le Fonds national de promotion de la jeunesse a montré, depuis la saisine du procureur, beaucoup de disponibilité à collaborer avec ses partenaires pour recouvrer l’argent. ‘Mais il faut reconnaître que la volonté n’y est pas trop, même si certaines parmi elles ont commencé à rembourser’, soutient-il. Non sans lancer à l’endroit des établissements de micro-crédits, indexés, que ‘la voie du règlement n’est nullement l’agitation, la manipulation ou encore le discrédit sur le Fonds’. Une dizaine d’institutions de micro-crédit sont indexées dans cette affaire. Elles sont toutes sommées de payer dans les délais requis. Cependant, déclare l’administrateur du Fnpj, quatre parmi ces mutuelles seront estées en justice.
Créé en 2001, le Fnpj a financé, à ce jour, pour 6,7 milliards de francs Cfa, 2 942 projets qui ont généré près de 13 mille emplois. Depuis le deuxième semestre de 2006, le Fonds est entré dans une phase de redressement et de relance des activités. Une mission que se définit son administrateur d’autant plus que, juge-t-il, c’est le gage de pérennité du Fnpj.Le redressement du Fnpj a pour but d’apporter des correctifs de gouvernance et le pilotage stratégique de la structure. La relance des activités du Fnpj passe par la mise en œuvre de programmes avec des risques limités. Ces programmes ont fini d’être testés, indique-t-on. Et il ne reste que leur généralisation.
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