Le journaliste Adama Gaye a de nouveau été convoqué par la Division de la Cybersécurité. En effet, Abass Fall, le nouveau ministre du Travail, a déposé une plainte à son encontre dans le cadre de l'affaire ASER.
"Convoqué : Après un mois, la cybercriminalité Allo, ici Inspecteur Diallo de la Cybercriminalité, êtes-vous Monsieur Gaye? Il est 22h 20, ce soir, mercredi 11 décembre, quand je reçois cet appel... À nouveau, me voici, après un mois de séjour au Sénégal, convoqué par la Division de la Cybercriminalité. Sur la plainte d'Abass Fall concernant l'Aser. Pourquoi un mois ? Pourquoi maintenant ? Peuple du Sénégal, je vous prends encore à témoin. Une fois de plus...
J'informe la communauté internationale. Mes engagements internationaux, cruciaux, sont hypothéqués.
Suis-je en train de payer le verdict du procès instruit contre ma personne par l'Etat du Sénégal sur les circonstances de la mort de l'ancien ministre des Finances ? Ballotté entre les services de sécurité de notre pays, je pose cette question: suis-je désormais menacé dans un pays, le mien, où j'ai jusqu'ici vécu en tranquillité, sans jamais y avoir commis un seul crime? Suis-je en danger ? Dois-je quitter mon pays pour vivre à l'étranger ? Qui en veut à ma personne? Je donne ma langue au chat. Me reproche-t-on d'avoir affirmé mon attachement à la liberté d'expression, qui est consubstantielle à la démocratie,", s'interroge le journaliste.
"Je ne me sens plus en sécurité. Mon sixième sens me dit que quelque chose de grave se prépare contre ma personne, et je sens que plus rien n'est sûr ici: même si répondre à une convocation d'une institution de sécurité devrait relever d'une formalité, l'enchaînement des convocations qui me sont opposées alors que des urgences m'attendent hors des frontières de mon pays, me fait craindre le pire", a t-il ajouté.
Il invite la communauté internationale, France, USA, Espagne, Onu, Ua, Ue, Amnesty International et toutes les instances soucieuses de la préservation des droits humains, à prendre son cas très au sérieux.
"Convoqué : Après un mois, la cybercriminalité Allo, ici Inspecteur Diallo de la Cybercriminalité, êtes-vous Monsieur Gaye? Il est 22h 20, ce soir, mercredi 11 décembre, quand je reçois cet appel... À nouveau, me voici, après un mois de séjour au Sénégal, convoqué par la Division de la Cybercriminalité. Sur la plainte d'Abass Fall concernant l'Aser. Pourquoi un mois ? Pourquoi maintenant ? Peuple du Sénégal, je vous prends encore à témoin. Une fois de plus...
J'informe la communauté internationale. Mes engagements internationaux, cruciaux, sont hypothéqués.
Suis-je en train de payer le verdict du procès instruit contre ma personne par l'Etat du Sénégal sur les circonstances de la mort de l'ancien ministre des Finances ? Ballotté entre les services de sécurité de notre pays, je pose cette question: suis-je désormais menacé dans un pays, le mien, où j'ai jusqu'ici vécu en tranquillité, sans jamais y avoir commis un seul crime? Suis-je en danger ? Dois-je quitter mon pays pour vivre à l'étranger ? Qui en veut à ma personne? Je donne ma langue au chat. Me reproche-t-on d'avoir affirmé mon attachement à la liberté d'expression, qui est consubstantielle à la démocratie,", s'interroge le journaliste.
"Je ne me sens plus en sécurité. Mon sixième sens me dit que quelque chose de grave se prépare contre ma personne, et je sens que plus rien n'est sûr ici: même si répondre à une convocation d'une institution de sécurité devrait relever d'une formalité, l'enchaînement des convocations qui me sont opposées alors que des urgences m'attendent hors des frontières de mon pays, me fait craindre le pire", a t-il ajouté.
Il invite la communauté internationale, France, USA, Espagne, Onu, Ua, Ue, Amnesty International et toutes les instances soucieuses de la préservation des droits humains, à prendre son cas très au sérieux.