Voilà huit ans que vous organisez le « Dakar Fashion Week », qu’est-ce qui a changé depuis la première édition?
Je pense aux gens, la perception qu’ils ont désormais de cet événement. Les journalistes, par exemple, viennent plus nombreux et plus facilement. L’événement a désormais un nom et nous n’avons plus besoin de courir derrière les gens. Je suis aussi devenue plus connue alors qu’il y’a huit ans personne ne me connaissait. On a ramené de la fraîcheur et de la jeunesse car le fait que nous soyons jeunes, et venant d’horizons différents, attirent. L’objectif est de faire de Dakar une plateforme de la mode comme le sont Paris, Londres et New York.
Y’a-t-il des innovations par rapport aux précédentes éditions ?
Alors, c’est une « fashion week ». Le concept, c’est d’organiser des défilés durant une semaine et dans une ville donnée. Ainsi, tous les gens qui travaillent dans la mode, les mannequins, les maquilleuses, les stylistes, les journalistes etc… se retrouvent ensemble. Ce qu’il y’a de particulier avec notre « fashion week », c’est que nous n’emmenons jamais un même styliste deux années d’affilée, notamment pour les étrangers.
Je pense aux gens, la perception qu’ils ont désormais de cet événement. Les journalistes, par exemple, viennent plus nombreux et plus facilement. L’événement a désormais un nom et nous n’avons plus besoin de courir derrière les gens. Je suis aussi devenue plus connue alors qu’il y’a huit ans personne ne me connaissait. On a ramené de la fraîcheur et de la jeunesse car le fait que nous soyons jeunes, et venant d’horizons différents, attirent. L’objectif est de faire de Dakar une plateforme de la mode comme le sont Paris, Londres et New York.
Y’a-t-il des innovations par rapport aux précédentes éditions ?
Alors, c’est une « fashion week ». Le concept, c’est d’organiser des défilés durant une semaine et dans une ville donnée. Ainsi, tous les gens qui travaillent dans la mode, les mannequins, les maquilleuses, les stylistes, les journalistes etc… se retrouvent ensemble. Ce qu’il y’a de particulier avec notre « fashion week », c’est que nous n’emmenons jamais un même styliste deux années d’affilée, notamment pour les étrangers.
Quel est le programme et le thème de cette année?
D’ici Samedi, il y’aura 4 défilés avec des stylistes de différentes nationalités. Karim Tassi du Maroc, Palesa Mokubung de l’Afrique du Sud, Paul Hervé Elizabeth de la Martinique entre autres, des sénégalais, bien sûr comme Amadou Diop, Sidy Counda et moi-même. Concernant le thème, nous n’avons pas l’habitude d’imposer des thèmes aux stylistes, d’ailleurs nous ne le faisons pas. Mais la « fashion week » en tant qu’organisation a choisi de faire un clin d’œil au cinquantenaire des indépendances des pays africains. D’ailleurs, si vous regardez l’affiche présente un peu partout dans Dakar, nous avons une femme noire, fière et moderne. Derrière la femme, vous avez des buildings. En la regardant, on peut penser à une « gladiator » et effectivement, avec l’Afrique, on veut se projeter vers un avenir constructif.
Quels sont les critères de choix des stylistes ?
Le premier critère c’est la création d’une nouvelle collection. Une collection qualitative car les sénégalais aiment les belles choses et connaissent la mode. L’autre aspect, c’est de montrer des choses innovantes car beaucoup de gens se déplacent dans notre capitale. P
Souvent, on vous reproche de ne pas mettre en avant la culture sénégalaise pendant cette « Dakar Fashion week ». Que répondez-vous à ces critiques ?
Comme je vous l’ai expliqué plus haut, l’objectif est de faire de Dakar une plateforme de la mode et d’emmener des stylistes de différentes nationalités dans notre pays. Quelle meilleure publicité que d’avoir tous les projecteurs braqués sur Dakar et le Sénégal. « Je suis sénégalaise donc je dois inviter des sénégalais », n’est pas l’objectif de cette « Fashion weeek ». Malheureusement, les gens ne comprennent pas toujours la démarche. Il s’agit d’un rendez-vous international et cette ouverture à l’autre est essentiel pour le développement d’un pays.
Pouvez-vous nous parler de la collection que vous allez présenter ?
« Black is back », c’est le nom de ma collection, en référence au noir. Parce que le noir, c’est beau. Je n’ai pas le souci de tissu en particulier mais juste de la couleur noire. J’ai à peu près choisi dans chaque matière pour faire quelque chose de beau, de contemporain et montrer l’intemporalité du noir. C’est une couleur qui ne se démode jamais et avec le noir, on ne fait jamais de faute de goût.
D’ici Samedi, il y’aura 4 défilés avec des stylistes de différentes nationalités. Karim Tassi du Maroc, Palesa Mokubung de l’Afrique du Sud, Paul Hervé Elizabeth de la Martinique entre autres, des sénégalais, bien sûr comme Amadou Diop, Sidy Counda et moi-même. Concernant le thème, nous n’avons pas l’habitude d’imposer des thèmes aux stylistes, d’ailleurs nous ne le faisons pas. Mais la « fashion week » en tant qu’organisation a choisi de faire un clin d’œil au cinquantenaire des indépendances des pays africains. D’ailleurs, si vous regardez l’affiche présente un peu partout dans Dakar, nous avons une femme noire, fière et moderne. Derrière la femme, vous avez des buildings. En la regardant, on peut penser à une « gladiator » et effectivement, avec l’Afrique, on veut se projeter vers un avenir constructif.
Quels sont les critères de choix des stylistes ?
Le premier critère c’est la création d’une nouvelle collection. Une collection qualitative car les sénégalais aiment les belles choses et connaissent la mode. L’autre aspect, c’est de montrer des choses innovantes car beaucoup de gens se déplacent dans notre capitale. P
Souvent, on vous reproche de ne pas mettre en avant la culture sénégalaise pendant cette « Dakar Fashion week ». Que répondez-vous à ces critiques ?
Comme je vous l’ai expliqué plus haut, l’objectif est de faire de Dakar une plateforme de la mode et d’emmener des stylistes de différentes nationalités dans notre pays. Quelle meilleure publicité que d’avoir tous les projecteurs braqués sur Dakar et le Sénégal. « Je suis sénégalaise donc je dois inviter des sénégalais », n’est pas l’objectif de cette « Fashion weeek ». Malheureusement, les gens ne comprennent pas toujours la démarche. Il s’agit d’un rendez-vous international et cette ouverture à l’autre est essentiel pour le développement d’un pays.
Pouvez-vous nous parler de la collection que vous allez présenter ?
« Black is back », c’est le nom de ma collection, en référence au noir. Parce que le noir, c’est beau. Je n’ai pas le souci de tissu en particulier mais juste de la couleur noire. J’ai à peu près choisi dans chaque matière pour faire quelque chose de beau, de contemporain et montrer l’intemporalité du noir. C’est une couleur qui ne se démode jamais et avec le noir, on ne fait jamais de faute de goût.
Comment définirait-on le style d’Adama Paris ?
C’est un style multiculturel, ça reflète ce que je fais. Le style d’une femme de demain, une femme engagée qui n’a pas peur de s’affirmer, d’une femme passionnée. A mes débuts, je privilégiais beaucoup le tissu « jean » parce que j’étais jeune. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de matière de prédilection. Désormais, je pense à un habit et je trouve le matériel qu’il faut pour le réaliser.
La coupe du monde en Afrique du Sud vient de s’achever, l’avez-vous suivi ?
J’ai regardé le mondial même si je m’en suis désintéressée quand le Ghana a perdu. La finale ( Pays-Bas-Espagne), je l’ai suivie de loin.
Comment analysez-vous la défaite des Black Stars au stade des quarts de finale ?
(L’air dépité !!!)J’étais dégoûtée qu’ils perdent comme des « cons ». Parfois dans la vie, il faut savoir saisir sa chance. Les ghanéens avaient une chance inouïe de marquer un but à la dernière seconde des prolongations avec ce penalty et ils ne l’ont pas saisie. Et après, la baraka a tourné ( long souffle…)
Mais est-ce que vous aimez le foot ?
Oui, j’adore le foot, je connais et je comprends le foot. Je vais au Parc des Princes et j’ai beaucoup d’amis footballeurs.
Quelles sont vos équipes de cœur ?
J’aime bien Chelsea, le Fc Barça. J’aime bien Paris et Marseille aussi(Rires). Je sais que c’est contradictoire mais c’est comme ça.
Adama, est-elle une sportive ?
Oui. J’ai fait du sport durant toute ma vie. Etant jeune, j’ai joué au handball jusqu’en national 2. Je faisais les compétitions. A la faculté, j’ai beaucoup couru, du 110 mètres notamment et du 60mètres en salle. Maintenant avec la mode, je ne peux plus faire autant de sport mais j’adore jouer au golf et faire du surf. Je suis une réelle sportive car j’ai tout essayé.
Le golf, un choix assez particulier ?
Tout le monde pense que ce n’est pas un sport et pourtant le golf est un sport technique. Sauf qu’on peut le pratiquer à tous les âges, de 7 à 77 ans. Il n’ya pas de restriction physique. Ce n’est pas parce qu’on est Goliath ou Tyson qu’on sera bon au golf. Personnellement, le golf me détend.
Est-ce qu’il vous arrive de faire un parallèle entre votre métier, le stylisme et le sport ?
En effet, je garde mon esprit de compétition acquis dans le sport. J’ai commencé par le sport avant de devenir « designer ». J’ai cette hargne qu’ont les sportifs, cette envie de gagner et envie d’avancer. J’ai acquis aussi l’esprit d’équipe car n’oublions pas que j’ai fait 12 ans de compétition en hand-ball. Je sais travailler en équipe mais je déteste perdre. J’ai l’esprit de victoire et j’aime aller au bout des choses.
Entretien réalisé par M.F. NDOYE
Visiter le site Footempo.net via xalimasn.com
C’est un style multiculturel, ça reflète ce que je fais. Le style d’une femme de demain, une femme engagée qui n’a pas peur de s’affirmer, d’une femme passionnée. A mes débuts, je privilégiais beaucoup le tissu « jean » parce que j’étais jeune. Mais aujourd’hui, je n’ai plus de matière de prédilection. Désormais, je pense à un habit et je trouve le matériel qu’il faut pour le réaliser.
La coupe du monde en Afrique du Sud vient de s’achever, l’avez-vous suivi ?
J’ai regardé le mondial même si je m’en suis désintéressée quand le Ghana a perdu. La finale ( Pays-Bas-Espagne), je l’ai suivie de loin.
Comment analysez-vous la défaite des Black Stars au stade des quarts de finale ?
(L’air dépité !!!)J’étais dégoûtée qu’ils perdent comme des « cons ». Parfois dans la vie, il faut savoir saisir sa chance. Les ghanéens avaient une chance inouïe de marquer un but à la dernière seconde des prolongations avec ce penalty et ils ne l’ont pas saisie. Et après, la baraka a tourné ( long souffle…)
Mais est-ce que vous aimez le foot ?
Oui, j’adore le foot, je connais et je comprends le foot. Je vais au Parc des Princes et j’ai beaucoup d’amis footballeurs.
Quelles sont vos équipes de cœur ?
J’aime bien Chelsea, le Fc Barça. J’aime bien Paris et Marseille aussi(Rires). Je sais que c’est contradictoire mais c’est comme ça.
Adama, est-elle une sportive ?
Oui. J’ai fait du sport durant toute ma vie. Etant jeune, j’ai joué au handball jusqu’en national 2. Je faisais les compétitions. A la faculté, j’ai beaucoup couru, du 110 mètres notamment et du 60mètres en salle. Maintenant avec la mode, je ne peux plus faire autant de sport mais j’adore jouer au golf et faire du surf. Je suis une réelle sportive car j’ai tout essayé.
Le golf, un choix assez particulier ?
Tout le monde pense que ce n’est pas un sport et pourtant le golf est un sport technique. Sauf qu’on peut le pratiquer à tous les âges, de 7 à 77 ans. Il n’ya pas de restriction physique. Ce n’est pas parce qu’on est Goliath ou Tyson qu’on sera bon au golf. Personnellement, le golf me détend.
Est-ce qu’il vous arrive de faire un parallèle entre votre métier, le stylisme et le sport ?
En effet, je garde mon esprit de compétition acquis dans le sport. J’ai commencé par le sport avant de devenir « designer ». J’ai cette hargne qu’ont les sportifs, cette envie de gagner et envie d’avancer. J’ai acquis aussi l’esprit d’équipe car n’oublions pas que j’ai fait 12 ans de compétition en hand-ball. Je sais travailler en équipe mais je déteste perdre. J’ai l’esprit de victoire et j’aime aller au bout des choses.
Entretien réalisé par M.F. NDOYE
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