Les fabricants de composants électroniques ont beau réduire la consommation électrique de leurs produits à chaque nouvelle génération et améliorer la capacité des batteries, plus nous possédons d'appareils électroniques, plus nous consommons d'énergie pour les recharger. De même, la multiplication d'applications « gourmandes » comme le GPS ou le WiFi dans nos smartphones et nos tablettes augmente sensiblement la sollicitation de la batterie. Et le scénario est le même pour tous les véhicules, notamment les voitures, dotées aujourd'hui de quelques 150 processeurs électroniques qu'il faut bien alimenter en électricité.
Autre difficulté, chaque appareil a son propre câble ou son chargeur à lui. Ce manque de compatibilité entre les modes de chargement oblige les utilisateurs à transporter de plus en plus de câbles et de prises lors de leurs déplacements. Heureusement, il est maintenant possible de recharger ses appareils dans certains bars et restaurants, dans les aéroports et dans les trains.
Ce besoin constant de recharger les appareils se conjugue à la difficulté de stocker l'énergie. Des travaux de Recherche & Développement sont menés un peu partout dans le monde pour trouver des solutions ingénieuses et pratiques à ces problèmes. Déjà, on trouve des panneaux solaires flexibles que l'on peut emporter en randonnée, fixés sur le sac à dos, et qui permettent de recharger ses appareils électriques le soir venu. Plusieurs équipes étudient la récupération de l'énergie générée par le mouvement. En effet, marcher, bouger, courir produit de l'énergie. Une fois transformée en électricité, cette énergie est à même d'alimenter différents appareils.
Une piste très prometteuse est celle de l'induction électromagnétique qui permet la transmission d'énergie sans fil et donc le chargement d'appareils par simple contact ou même par proximité. Il existe déjà plusieurs systèmes de plaques ou tapis, un peu comme des tapis de souris, sur lesquels on pose son smartphone afin de le recharger. Seule contrainte, le smartphone doit être équipé d'un chargeur acceptant l'induction. Certains imaginent d'équiper les tables de bars ou de restaurants de tels tapis. Les convives pourraient ainsi recharger leur téléphone ou leur appareil photo pendant le repas ! On trouve également des outils tels des perceuses sans fil que l'on recharge simplement en les posant sur leur support.
L'induction intéresse également le secteur automobile et des transports. Plusieurs expérimentations sont en cours pour recharger les batteries de bus électriques. Avant d'entamer son trajet, il suffit à un bus de rester une dizaine de minutes positionné au-dessus d'une plaque, qui génère le courant électromagnétique nécessaire. Il complète ainsi la charge de sa batterie, qui a été en charge toute la nuit au dépôt, et peut assurer son parcours. La ville de Milton Keynes en Angleterre teste actuellement ce système sur huit bus sur un parcours de 25 km.
Plus ambitieux, un designer néerlandais a imaginé d'équiper les autoroutes d'une voie d'induction électrique, qui rechargerait les batteries des voitures pendant qu'elles roulent !
figaro.fr
Autre difficulté, chaque appareil a son propre câble ou son chargeur à lui. Ce manque de compatibilité entre les modes de chargement oblige les utilisateurs à transporter de plus en plus de câbles et de prises lors de leurs déplacements. Heureusement, il est maintenant possible de recharger ses appareils dans certains bars et restaurants, dans les aéroports et dans les trains.
Ce besoin constant de recharger les appareils se conjugue à la difficulté de stocker l'énergie. Des travaux de Recherche & Développement sont menés un peu partout dans le monde pour trouver des solutions ingénieuses et pratiques à ces problèmes. Déjà, on trouve des panneaux solaires flexibles que l'on peut emporter en randonnée, fixés sur le sac à dos, et qui permettent de recharger ses appareils électriques le soir venu. Plusieurs équipes étudient la récupération de l'énergie générée par le mouvement. En effet, marcher, bouger, courir produit de l'énergie. Une fois transformée en électricité, cette énergie est à même d'alimenter différents appareils.
Une piste très prometteuse est celle de l'induction électromagnétique qui permet la transmission d'énergie sans fil et donc le chargement d'appareils par simple contact ou même par proximité. Il existe déjà plusieurs systèmes de plaques ou tapis, un peu comme des tapis de souris, sur lesquels on pose son smartphone afin de le recharger. Seule contrainte, le smartphone doit être équipé d'un chargeur acceptant l'induction. Certains imaginent d'équiper les tables de bars ou de restaurants de tels tapis. Les convives pourraient ainsi recharger leur téléphone ou leur appareil photo pendant le repas ! On trouve également des outils tels des perceuses sans fil que l'on recharge simplement en les posant sur leur support.
L'induction intéresse également le secteur automobile et des transports. Plusieurs expérimentations sont en cours pour recharger les batteries de bus électriques. Avant d'entamer son trajet, il suffit à un bus de rester une dizaine de minutes positionné au-dessus d'une plaque, qui génère le courant électromagnétique nécessaire. Il complète ainsi la charge de sa batterie, qui a été en charge toute la nuit au dépôt, et peut assurer son parcours. La ville de Milton Keynes en Angleterre teste actuellement ce système sur huit bus sur un parcours de 25 km.
Plus ambitieux, un designer néerlandais a imaginé d'équiper les autoroutes d'une voie d'induction électrique, qui rechargerait les batteries des voitures pendant qu'elles roulent !
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