Nous venons de perdre un frère, un ami, une personne si chère. Mais au delà de sa famille et de ses amis, c’est le Sénégal, pour ne pas dire l’Afrique, voire même l’humanité, qui vient de dire « au revoir » à un de ses plus illustres fils.
Hamath Sall est parti à la fleur de l’âge, laissant derrière lui, trois (3) jeunes garçons pour qui il a réussi le plus dur et le plus exceptionnel : c’est de leur avoir donné une très bonne éducation. Son œuvre sera certainement perpétuée.
Hamath, ce grand homme dont l’œuvre, les compétences et les qualités humaines ne sont nullement en équilibre avec sa réputation qu’il a voulu sobre ; un homme qui nous laisse une grande leçon d’humilité et de simplicité.
Quelqu’un ne disait-il pas que la sophistication est dans la simplicité ?
Ce garçon était d’une intelligence au dessus de tout soupçon, une vraie lumière, un esprit brillant. Il était curieux intellectuellement et aimait aller au fond des choses. Il avait des connaissances connexes hors du commun.
Je disais souvent qu’il était l’un des meilleurs ministres de l’agriculture que le Sénégal n’ait jamais produit.
Hamath était un travailleur acharné, très passionné et surtout infatigable. Sur ce plan, les meilleurs témoignages viendraient de ses amis de la Banque mondiale avec qui j’ai eu le plaisir de dîner chez lui. Ils ont continué de lui confier des missions dans beaucoup de pays dont la Guinée Conakry, la Guinée équatoriale, Gabon, etc.
On ne peut surtout pas parler de Hamath sans convoquer ce qui, pour lui, était l’essence même de sa vie. Très enraciné à ses origines ancestrales du Mayo, à ce quartier de Grand Thiès où il est né.
Un homme de valeur : l’honneur, l’honnêteté, l’éthique et la morale lui parlaient à tout instant.
Je me souviens encore, comme si c’était hier, d’un témoignage de Jean Christophe, le Directeur général des Grands Domaines du Sénégal (GDS), première société d’exportation de légumes au Sénégal, qui me disait : « ce beau projet emploie aujourd’hui plus de 1.500 sénégalais ; et si ce n’était pas Hamath, il n’aurait jamais vu le jour ».
Un homme dont le nom retentit encore dans ma tête pour me rappeler son attachement à la terre, à l’eau et aux astres, mais aussi à sa famille.
Je salue le courage de son frère qui, malgré l’immense douleur et la grande peine, presque insupportable, a su trouver les mots pour nous consoler. Il a mis en mouvement tout ce qui était humainement possible pour que ce qui est arrivé n’arrive pas. Mais en croyant, nous admettons que le Seigneur en avait décidé autrement.
Nous n’avons d’autres choix que d’accepter son verdict et de prier pour qu’il accueille notre cher Hamath dans son paradis céleste.
Qu’Allah SWT protège et bénisse ses enfants.
Babacar NGOM
Président du Groupe SEDIMA
Hamath Sall est parti à la fleur de l’âge, laissant derrière lui, trois (3) jeunes garçons pour qui il a réussi le plus dur et le plus exceptionnel : c’est de leur avoir donné une très bonne éducation. Son œuvre sera certainement perpétuée.
Hamath, ce grand homme dont l’œuvre, les compétences et les qualités humaines ne sont nullement en équilibre avec sa réputation qu’il a voulu sobre ; un homme qui nous laisse une grande leçon d’humilité et de simplicité.
Quelqu’un ne disait-il pas que la sophistication est dans la simplicité ?
Ce garçon était d’une intelligence au dessus de tout soupçon, une vraie lumière, un esprit brillant. Il était curieux intellectuellement et aimait aller au fond des choses. Il avait des connaissances connexes hors du commun.
Je disais souvent qu’il était l’un des meilleurs ministres de l’agriculture que le Sénégal n’ait jamais produit.
Hamath était un travailleur acharné, très passionné et surtout infatigable. Sur ce plan, les meilleurs témoignages viendraient de ses amis de la Banque mondiale avec qui j’ai eu le plaisir de dîner chez lui. Ils ont continué de lui confier des missions dans beaucoup de pays dont la Guinée Conakry, la Guinée équatoriale, Gabon, etc.
On ne peut surtout pas parler de Hamath sans convoquer ce qui, pour lui, était l’essence même de sa vie. Très enraciné à ses origines ancestrales du Mayo, à ce quartier de Grand Thiès où il est né.
Un homme de valeur : l’honneur, l’honnêteté, l’éthique et la morale lui parlaient à tout instant.
Je me souviens encore, comme si c’était hier, d’un témoignage de Jean Christophe, le Directeur général des Grands Domaines du Sénégal (GDS), première société d’exportation de légumes au Sénégal, qui me disait : « ce beau projet emploie aujourd’hui plus de 1.500 sénégalais ; et si ce n’était pas Hamath, il n’aurait jamais vu le jour ».
Un homme dont le nom retentit encore dans ma tête pour me rappeler son attachement à la terre, à l’eau et aux astres, mais aussi à sa famille.
Je salue le courage de son frère qui, malgré l’immense douleur et la grande peine, presque insupportable, a su trouver les mots pour nous consoler. Il a mis en mouvement tout ce qui était humainement possible pour que ce qui est arrivé n’arrive pas. Mais en croyant, nous admettons que le Seigneur en avait décidé autrement.
Nous n’avons d’autres choix que d’accepter son verdict et de prier pour qu’il accueille notre cher Hamath dans son paradis céleste.
Qu’Allah SWT protège et bénisse ses enfants.
Babacar NGOM
Président du Groupe SEDIMA