Un secteur marginalisé dans le recrutement
Le secrétaire général du syndicat a pointé du doigt la marginalisation de l’administration du travail dans les politiques de recrutement. « Aujourd’hui, cette administration qui joue un rôle clé dans la réussite du PROJEC (Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère), est pratiquement affaiblie par les politiques. Par exemple, le concours de l’École nationale d’administration (ENA) pour la session 2024, prévoit seulement 15 postes pour le ministère du Travail, alors que d’autres sections, d’importance comparable, en disposent de 23 », a-t-il expliqué.
Le manque de personnel est criant : « Nous n’avons que 111 inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale pour couvrir les 17 inspections à travers le pays. Ces agents doivent superviser plus de 407 890 entreprises actives, selon les données de l’Agence nationale de la statistique (ANS) issues du recensement de 2016. Depuis, le nombre d’entreprises a augmenté, ce qui rend ce ratio encore plus insoutenable ».
Des attentes vis-à-vis des autorités
Face à cette situation, le syndicat demande une prise en charge urgente des revendications. « Beaucoup critiquent les inspecteurs et contrôleurs du Travail, les accusant de ne pas être sur le terrain, mais cette perception est fausse. Nous faisons ce que nous pouvons, avec les moyens extrêmement limités à notre disposition », a tenu à clarifier le porte-parole du syndicat.
Le SICTRASS a interpellé directement le président de la République et le Premier ministre. « Vous avez été vous-mêmes syndicalistes et connaissez les maux de l’administration du travail. Nous vous demandons de concrétiser les solutions proposées : signer les textes déjà soumis à validation, accélérer la réforme du Code du travail et donner au ministère du Travail, une place centrale dans la mise en œuvre du PROJET. »
Un appel pour sauver un secteur clé
Pour les membres du syndicat, la crise actuelle de l’administration du Travail, met en péril non seulement le contrôle des entreprises, mais aussi l’équilibre des relations professionnelles au Sénégal. Ils appellent à une véritable refonte, à commencer par un recrutement massif et des moyens accrus, pour remplir leur mission essentielle dans un contexte économique marqué par des mutations rapides.
Le ministère du Travail pourra-t-il sortir de cette crise institutionnelle et structurelle ? Une question qui reste en suspens, malgré l’urgence signalée par les membres du SICTRASS.
Le secrétaire général du syndicat a pointé du doigt la marginalisation de l’administration du travail dans les politiques de recrutement. « Aujourd’hui, cette administration qui joue un rôle clé dans la réussite du PROJEC (Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère), est pratiquement affaiblie par les politiques. Par exemple, le concours de l’École nationale d’administration (ENA) pour la session 2024, prévoit seulement 15 postes pour le ministère du Travail, alors que d’autres sections, d’importance comparable, en disposent de 23 », a-t-il expliqué.
Le manque de personnel est criant : « Nous n’avons que 111 inspecteurs et contrôleurs du travail et de la sécurité sociale pour couvrir les 17 inspections à travers le pays. Ces agents doivent superviser plus de 407 890 entreprises actives, selon les données de l’Agence nationale de la statistique (ANS) issues du recensement de 2016. Depuis, le nombre d’entreprises a augmenté, ce qui rend ce ratio encore plus insoutenable ».
Des attentes vis-à-vis des autorités
Face à cette situation, le syndicat demande une prise en charge urgente des revendications. « Beaucoup critiquent les inspecteurs et contrôleurs du Travail, les accusant de ne pas être sur le terrain, mais cette perception est fausse. Nous faisons ce que nous pouvons, avec les moyens extrêmement limités à notre disposition », a tenu à clarifier le porte-parole du syndicat.
Le SICTRASS a interpellé directement le président de la République et le Premier ministre. « Vous avez été vous-mêmes syndicalistes et connaissez les maux de l’administration du travail. Nous vous demandons de concrétiser les solutions proposées : signer les textes déjà soumis à validation, accélérer la réforme du Code du travail et donner au ministère du Travail, une place centrale dans la mise en œuvre du PROJET. »
Un appel pour sauver un secteur clé
Pour les membres du syndicat, la crise actuelle de l’administration du Travail, met en péril non seulement le contrôle des entreprises, mais aussi l’équilibre des relations professionnelles au Sénégal. Ils appellent à une véritable refonte, à commencer par un recrutement massif et des moyens accrus, pour remplir leur mission essentielle dans un contexte économique marqué par des mutations rapides.
Le ministère du Travail pourra-t-il sortir de cette crise institutionnelle et structurelle ? Une question qui reste en suspens, malgré l’urgence signalée par les membres du SICTRASS.