Par curiosité, je suis entré à mon tour dans le bureau et c’est là que j’ai été témoin d’un spectacle inconfortable. A la question de savoir ce qu’elle était venue faire dans ce lieu, elle m’a répondue qu’elle était commissionnée par sa mère dont le militaire, un nommé A.C. sortait avec elle. Quelque temps après j’ai revu mon épouse pénétrer une nouvelle fois dans ce même lieu et lorsque je me suis présenté pour parler à ma femme, le militaire m’a donné un coup de tête en pleine figure et m’a jeté dehors. J’avais décidé de porter plainte à la suite de cette agression contre ma personne mais des personnes sont intervenues et j’ai laissé tomber. Depuis ce jour A. C entrait et sortait comme il voulait de la maison, profitant de ma faiblesse et avec la complicité de ma belle-mère. Quelques semaines plus tard, une découverte macabre eut lieu à Goxou Mbath et il s’est avéré que ma femme était le suspect N°1 et fut interpellée et conduite à l’hôpital régional elle a été relaxé par la suite pour absence de preuves», indique le mari. Elle demanda le divorce, une requête qu’il refusa catégoriquement malgré l’intervention de sa mère. Selon lui, sa belle-mère lui avait notifié de ne plus remettre les pieds dans sa maison alors que A.C continuait toujours d’être le prince. Devant cette situation, indique le gardien «je suis parti voir le colonel de la Zone Nord qui s’est dit outré par un tel comportement venant d’un de ses éléments, avant de demander qu’une enquête soit faite pour confirmer les déclarations que j’avais faites». Aujourd’hui, face à cette injustice, le croque-mort de l’hôpital désarmé, continue toujours de se battre pour récupérer sa douce moitié pour qui, il s’est toujours sacrifié pour la rendre heureuse. D’ailleurs confesse-t-il, «je lui avait même payé des cours pour qu’elle puisse suivre une formation à l’EFI».
Marieme Fall Correspondante 24H Chrono
Marieme Fall Correspondante 24H Chrono