Hier comme avant-hier, l’aéroport Dakar-Yoff ressemblait à une cathédrale où régnait une atmosphère de deuil. Dans les soins et recoins de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, les visages des employés et prestataires privés affichaient un sentiment de consternation, désolation, d’étonnement et de tristesse.
Si les uns étaient convaincus qu’ils vivaient les derniers moments dans cette plateforme aéroportuaire, les autres s’inquiétaient de leur sort ou avenir, parce que n’ayant reçu aucune offre pour le nouvel aéroport de Diass. Toujours est-il qu’à midi, au moment où l’on inaugurait Blaise Diagne, la tristesse était à son comble à Dakar-Yoff.
Un gendarme en faction alerte un chef d’escale en ces termes : « je pense que tu es venu pour faire tes derniers cartons, car on a reçu des instructions de fermer toutes les entrées et sorties de l’aéroport dans 30 mn », lance tout de go le pandore.
C’est comme si Dakar Yoff remplissait les ultimes formalités d’une triste séparation entre taximen, cambistes, agents aéroportuaires, vigiles, gargotiers, douaniers, gendarmes, policiers et bagagistes qui, pendant un demi-siècle, ont partagé cet aéroport. Certains chefs d’escale et opérateurs attendaient eenore les derniers vols matinaux pour rallier AIBD où les bretelles routières étaient fermées le temps d’une inauguration.
« Ndeysane… thiey Dakar-yoff, toute chose a une fin ! », se désole un conducteur de taxi à la sortie de l’infirmerie de l’ASECNA, où le stress et la nervosité ont failli faire disjoncter le stéthoscope les infirmiers de garde. Pendant ce temps, AIBD faisait son décollage là où LSS atterrissait pour l’éternité. Il était une fois, l'aéroport Dakar Yoff…
Le Témoin
Si les uns étaient convaincus qu’ils vivaient les derniers moments dans cette plateforme aéroportuaire, les autres s’inquiétaient de leur sort ou avenir, parce que n’ayant reçu aucune offre pour le nouvel aéroport de Diass. Toujours est-il qu’à midi, au moment où l’on inaugurait Blaise Diagne, la tristesse était à son comble à Dakar-Yoff.
Un gendarme en faction alerte un chef d’escale en ces termes : « je pense que tu es venu pour faire tes derniers cartons, car on a reçu des instructions de fermer toutes les entrées et sorties de l’aéroport dans 30 mn », lance tout de go le pandore.
C’est comme si Dakar Yoff remplissait les ultimes formalités d’une triste séparation entre taximen, cambistes, agents aéroportuaires, vigiles, gargotiers, douaniers, gendarmes, policiers et bagagistes qui, pendant un demi-siècle, ont partagé cet aéroport. Certains chefs d’escale et opérateurs attendaient eenore les derniers vols matinaux pour rallier AIBD où les bretelles routières étaient fermées le temps d’une inauguration.
« Ndeysane… thiey Dakar-yoff, toute chose a une fin ! », se désole un conducteur de taxi à la sortie de l’infirmerie de l’ASECNA, où le stress et la nervosité ont failli faire disjoncter le stéthoscope les infirmiers de garde. Pendant ce temps, AIBD faisait son décollage là où LSS atterrissait pour l’éternité. Il était une fois, l'aéroport Dakar Yoff…
Le Témoin