
Affaire Barth ? Que sais-je de l’affaire dite Barth ? peu. Les mêmes éléments que le peuple. Cependant, plantons le décor. Un véhicule immatriculé, assuré, donc identifié, s’engouffre dans l’espace d’une Mairie avec à son bord un chauffeur et des co-voyageurs, visiblement suffisamment agressifs avec une intension notoire de vouloir commettre de la violence.
Déjà leur présence dans l’enceinte de la mairie est constitutive d’une agression gravisssime. En face d’eux une riposte se manifeste. Il y’a mort d’hommes et arrestation des autres compagnons du décujus. Et au Sénégal, qu’est -ce qu’on considère comme problème ? la disproportion de la réponse !
Inversons les agents concernés : si e même type d’agression s’était passé dans la cours de la Présidence de la République, quelle qualification aurait-on retenue ?
Si le même type d’agression s’était passé dans la cours de l’assemblée nationale ou du Ministère de l’Intérieur ?
Le silence des intellectuels comme la sourde oreille des magistrats est le pire des dangers qui menacent la République. Que serait devenue la France sans la rédaction et la publication de la lettre « j’accuse » ?
Au Sénégal, la République est malade des pratiques de la mauvaise culture en politique. Dans ce cas de figure, les juges ne se sauvent pas, ils sauvent la République.
Ce qui est en cause, ce sont nos Institutions et la vie de nos représentants et mandataires ; donc la République, l’Etat, la Nation.
Il n’y a pas d’affaire Barth. Que l’histoire retienne ces propos d’un simple, très simple citoyen.
Ibrahima DEME
Simple citoyen sénégalais.
Dakar le 03 Novembre 2016 (arifasen@hotmail.com)
Déjà leur présence dans l’enceinte de la mairie est constitutive d’une agression gravisssime. En face d’eux une riposte se manifeste. Il y’a mort d’hommes et arrestation des autres compagnons du décujus. Et au Sénégal, qu’est -ce qu’on considère comme problème ? la disproportion de la réponse !
Inversons les agents concernés : si e même type d’agression s’était passé dans la cours de la Présidence de la République, quelle qualification aurait-on retenue ?
Si le même type d’agression s’était passé dans la cours de l’assemblée nationale ou du Ministère de l’Intérieur ?
Le silence des intellectuels comme la sourde oreille des magistrats est le pire des dangers qui menacent la République. Que serait devenue la France sans la rédaction et la publication de la lettre « j’accuse » ?
Au Sénégal, la République est malade des pratiques de la mauvaise culture en politique. Dans ce cas de figure, les juges ne se sauvent pas, ils sauvent la République.
Ce qui est en cause, ce sont nos Institutions et la vie de nos représentants et mandataires ; donc la République, l’Etat, la Nation.
Il n’y a pas d’affaire Barth. Que l’histoire retienne ces propos d’un simple, très simple citoyen.
Ibrahima DEME
Simple citoyen sénégalais.
Dakar le 03 Novembre 2016 (arifasen@hotmail.com)