Affaire Cheikh Yérim Seck: Des avocats pas contents des journalistes.

NOS JOURNALISTES FONT TOUT SAUF DU JOURNALISME.C'EST DE L'INTOX ET DES DESINFORMATION QU'ILS NOUS LIVRENT A LONGUEUR DE JOURNEE.

Contribution de la part d’une citoyenne sénégalaise sur l’affaire Cheikh Yérim Seck.
Je suis cette affaire depuis son début et je n’ai pas cessé de m’indigner sur l’ensemble de son déroulement au point de l’exprimer haut et fort à la moindre occasion.
J’ai aujourd’hui décidé d’écrire et de faire partager mon opinion, pressée par l’urgence de la situation (le rapprochement du verdict) mais aussi d’exprimer des idées dont la plupart des gens que j’ai croisés partagent.
J’écris par souci de rétablir la vérité là où il est difficile de s’y prononcer car aucun de nous n’a été présent dans cette chambre mais cherche à comprendre les faits par les divers témoignages pour épouser le jugement le plus correct possible.
Allah seul sait réellement, Bissimilah.
Pour moi, les deux partis sont amplement responsables et je vous dirai pourquoi.
Cheikh Yérim Seck est davantage victime de la cruauté, de la méchanceté et de la jalousie de ses compatriotes car il a réussi là où de nombreuses personnes veulent faire de même mais échouent. Cette propagande dans la plupart des médias pour salir son nom à travers des articles en manque d’objectivité n’en est que le reflet mais aussi le moyen pour ses ennemis de le détruire.
Loin de moi l’idée de défendre totalement cet homme car force est de reconnaître qu’en tant qu’homme musulman, polygame de surcroît, il s’est mis dans une position absolument délicate dont la conséquence directe devrait être en premier lieu liée à sa relation au Divin. Car l’adultère figure parmi les péchés les plus terribles à éviter selon l’enseignement du prophète Muhammad (PSL).
Dans la même logique, je vous dirai aussi qu’Aissata Tall à 20 ans est une jeune femme dont la vive intelligence aurait du faire savoir qu’un homme d’une telle maturité ne l’a pas convié et accueilli dans un espace intime (chambre d’auberge), le corps à demi-nu pour entretenir des moments d’innocence. Elle le savait marier et devait aussi s’en tenir à l’hadith qui conseille aux Hommes de ne point se rendre à des endroits où l’on risque de pécher.
Cela dit, qui sommes-nous tous ici pour se permettre de juger ? « Que celui qui n’a jamais péché leur jette la première pierre ».
Nous sommes au Sénégal. Un pays dans lequel l’infidélité de l’homme est extraordinairement tolérée par la femme. Il est devenu à peine motif de divorce de nos jours et la plupart des hommes le vivent comme quelque chose de « normal ».
« Yérim la niou djapp ». Il est celui qu’on a attrapé ouvertement mais il ne fait rien que les autres ne font pas et cette médisance à son compte témoigne d’une hypocrisie inquiétante de la part de gens qui ne valent pas mieux que lui dans ce sens. Soyons honnêtes ne serait-ce qu’un instant.
Je pense qu’Aissata Tall a été dépassé par les événements. Elle a pu être consentante jusqu’au moment où elle réalisa qu’elle perdait pour de bon sa virginité. Un gage d’amour et de respect envers sa famille du genre conservateur mais peut être aussi vis à vis de Dieu dans le respect de Son enseignement.
Il s’agit là de pressions absolument importantes pour une jeune femme dans sa foi et qui vient d’obtenir son bac s’apprêtant à découvrir de nouveaux horizons, loin de ses proches, livrée à elle-même et qui doit donc leur prouver qu’elle mérite leur confiance.
Si sa sœur l’a effectivement dit à sa mère pour des raisons qu’on ignore et que celle-ci en a informé le père qui, à mon avis, doit être quelqu’un d’un sacré tempérament pour divulguer l’affaire sur la place publique et poursuivre celui qui l’a déshonoré en déflorant sa fille, alors je ne serais pas étonnée qu’elle se soit faite posée des questions délicates.
A sa place, qu’aurez-vous fait ? Admettre que vous vous êtes éprises d’un homme d’un certain âge (le double du vôtre) que vous apprenez encore à connaître, mariée à deux femmes et connu, à qui vous avez tendrement offert votre virginité alors même que vous êtes déchirée par la gravité de votre acte envers vous-même et votre entourage ?
Auriez-vous risqué de perdre l’attachement des vôtres, leur amour, leur soutien, la possibilité d’un avenir outre-mer contre la relation d’un homme qui peut être vous a déjà échappé après avoir conclu avec vous ?
La réponse est évidente.
… Et c’est avec un certain dégoût que je revois en mémoire les titres à caractère sexuel explicite dans les journaux. Cette indécence et obscénité de la part de certains journaux montrent le genre de bassesse qui peut habiter l’âme de notre peuple.
Cette affaire n’est allée que trop loin et elle est regrettable en effet. Elle doit faire réagir non en propageant la médisance et les ragots dans les foyers sénégalais mais plutôt en créant des discussions et des débats profitables à l’avancement de notre société sur une voie moralement constructive.
CYS et A.T, par la dureté des conséquences de leurs agissements, ont suffisamment souffert et fait souffrir leur entourage. Ils ne méritent ni prison, ni argent sauf peut être des avertissements et la possibilité de se rectifier…
Un pardon. Le pardon.

je condamne avec la dernière énergie tout cas de viol. quelque soit la personne.
ce qui m'intrigue dans cette affaire,si cette relation n'était pas consentante, comment la présumée victime, s'est volontairement déshabillée? si elle a été déshabillée par force comme elle prétend qu'est ce qui l’empêchait de crier secours? mais le seul cri perçu par les témoins était un cri de douleur donc après pénétration. pourquoi lui a-t-elle laisser le temps de porter un préservatif? tout en sachant la précaution qu'il faut pour placer un préservatif surtout pour homme? n'avait-elle pas eu tout le temps de s’échapper,à défaut alerter la réception?