Le vice-président déchu de l’Assemblée a cité la réfection du Building administratif, la construction du TER (Train express régional) et l’attribution de semences…Autant de projets ou de marchés dans lesquels des responsables de l’APR se seraient enrichis illégalement.
Pourtant, il y a quelques mois seulement, l’ex-député de l’APR avait fait de graves déclarations à l’Assemblée nationale, en pleine séance, soutenant que beaucoup d’immeubles de la capitale sont construits avec de l’argent provenant du trafic de drogue et qu’il serait prêt à se présenter devant le procureur pour lui fournir les preuves de ses allégations.
Depuis, le procureur de la République n’a pas bougé. Nous osons espérer que cette fois-ci, « l’honorable » député ne va pas échapper à la convocation de l’autorité judiciaire, pour avoir accusé des citoyens de détournement de deniers publics.
On souhaite même voir toutes les personnes citées dans ces affaires porter plainte contre lui avant que le procureur ne s’auto-saisisse. Autrement, un sentiment de suspicion peut habiter l’esprit des Sénégalais sur ces accusations aussi dangereuses que gravissimes.
Les Sénégalais attendent donc que l’auteur de ces accusations gravissimes soit convoqué et entendu par le procureur de la République. Il y va de la crédibilité de nos institutions, au vu des positions que les personnes incriminées occupent.
D’un autre côté, l’Etat, pour l’application de la bonne gouvernance et le respect de l’équilibre dans le traitement des citoyens qui sont d’égale dignité devant la Loi, doit mettre en branle la machine judiciaire pour apporter la lumière sur les déclarations de "El Pistoléro".
Pourtant, il y a quelques mois seulement, l’ex-député de l’APR avait fait de graves déclarations à l’Assemblée nationale, en pleine séance, soutenant que beaucoup d’immeubles de la capitale sont construits avec de l’argent provenant du trafic de drogue et qu’il serait prêt à se présenter devant le procureur pour lui fournir les preuves de ses allégations.
Depuis, le procureur de la République n’a pas bougé. Nous osons espérer que cette fois-ci, « l’honorable » député ne va pas échapper à la convocation de l’autorité judiciaire, pour avoir accusé des citoyens de détournement de deniers publics.
On souhaite même voir toutes les personnes citées dans ces affaires porter plainte contre lui avant que le procureur ne s’auto-saisisse. Autrement, un sentiment de suspicion peut habiter l’esprit des Sénégalais sur ces accusations aussi dangereuses que gravissimes.
Les Sénégalais attendent donc que l’auteur de ces accusations gravissimes soit convoqué et entendu par le procureur de la République. Il y va de la crédibilité de nos institutions, au vu des positions que les personnes incriminées occupent.
D’un autre côté, l’Etat, pour l’application de la bonne gouvernance et le respect de l’équilibre dans le traitement des citoyens qui sont d’égale dignité devant la Loi, doit mettre en branle la machine judiciaire pour apporter la lumière sur les déclarations de "El Pistoléro".
Pertes et conséquences pour l’APR
Au plan politique, les sorties fracassantes de Moustapha Cissé Lo ne seront pas sans conséquences dans le parti présidentiel. son exclusion de l’APR va incontestablement secouer la famille politique de Macky Sall.
D’abord, elle perd un pilier de toute première heure et farouche défenseur de la politique du président de la République. Ensuite, c’est un militant qui pèse en terme de représentativité puisque disposant d’une base politique solide.
Aussi, en tant que militant très proche du chef de l’Etat, son départ peut secouer le camp des marron-beige surtout s’il décide mener la guerre contre ses anciens camarades. D’ailleurs, il a fait savoir que la bataille ne fait que débuter.
Et dans cette lutte à distance, l’une de ses armes maîtresses pourrait être le déballage à tout-va sur des dossiers sensibles et dont les conséquences peuvent être redoutables au point d’entacher la gouvernance de la République.
D’abord, elle perd un pilier de toute première heure et farouche défenseur de la politique du président de la République. Ensuite, c’est un militant qui pèse en terme de représentativité puisque disposant d’une base politique solide.
Aussi, en tant que militant très proche du chef de l’Etat, son départ peut secouer le camp des marron-beige surtout s’il décide mener la guerre contre ses anciens camarades. D’ailleurs, il a fait savoir que la bataille ne fait que débuter.
Et dans cette lutte à distance, l’une de ses armes maîtresses pourrait être le déballage à tout-va sur des dossiers sensibles et dont les conséquences peuvent être redoutables au point d’entacher la gouvernance de la République.