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Affaire Confiserie du Ndiambour : Chantages, harcèlements et dénigrements contre Serigne Mboup

Dans l’affaire de la confiserie du Ndiambour, qui oppose d’anciens journaliers à l’homme d’affaires Serigne Mboup, se cache un troisième larron : Isham Omaïs. Retour sur tout le processus de cette affaire


Rédigé par leral.net le Lundi 7 Février 2011 à 10:34 | | 0 commentaire(s)|

Affaire Confiserie du Ndiambour : Chantages, harcèlements et dénigrements contre Serigne Mboup
Le sieur Omaïs avait installé une usine de confiserie à Louga, dans le cadre de ses activités commerciales. Mais si d’aucun y ont vu, un espoir pour l’emploi des jeunes de Louga, d’autres par contre, ont toujours estimé que l’usine était utilisée comme moyen de propagande et d’influence pour le compte du Parti Socialiste, à l’époque.

Cette usine, n’a jamais véritablement fonctionné, sauf en période de campagne électorale, où il servait de moyen de pression et d’extorsion de fonds auprès des autorités de l’époque. En 2000, conscient qu’avec les nouvelles autorités, la donne a changé, Omaïs propose de vendre l’usine à Serigne Mboup. Ce dernier, touché par la fibre régionale, pour avoir passé l’essentiel de son enfance dans la région, accepte la proposition. L’affaire est scellée. Omaïs, promet alors d’accompagner techniquement et commercialement le nouvel acquéreur pour un bon démarrage afin d’atteindre les objectifs. Cela, avec la perception d’une commission sur résultat.

Seulement, cette promesse n’a jamais été tenue. L’affaire se révèle être un désastre avec une perte sèche de 341 000 000 de francs. Raison pour laquelle, en 2007, Serigne Mboup transfère les machines à Dakar et procède à la vente du terrain. Mais c’est sans compter avec la détermination de Omaïs qui réclamera la somme de 50 millions en avançant urbi et orbi que l’acquéreur a gagné de l’argent avec l’usine. Des affirmations qui ne reposeraient que sur la base de ses calculs personnels, fantaisistes et irréels, et cela, avec la complicité d’un expert administrateur judiciaire syndic, nommé Ibrahima Touré. Ce dernier, en refusant, à dessein, d’intégrer les chiffres mis à sa disposition, a, dans ses conclusions, voulu semer le doute et la confusion, en mentionnant « ne pas être en mesure de déterminer dans les règles de l’art, les bénéfices nets réalisés par la Nouvelle Confiserie du Ndiambour depuis l’an 2000 ».

Or, en matière de comptabilité, il est possible de remonter aux chiffres pour déterminer un résultat. Même dans le cas où il aurait intégré ses chiffres, évoqués dans son rapport, la Société aurait connu alors, une perte estimée à environ un milliard. Chantage, pression, harcèlements Pour obtenir gain de cause, et touché 50 millions, Omaïs utilisé toutes les voies judiciaires, au civil comme au pénal, avec le même résultat : non lieu. Le dénigrement s’invitera même dans ce dossier. L’administration douanière et fiscale est alertée par Omaïs contre Mboup.

Après des investigations, celles-ci ne trouvent rien d’irrégulier. C’est alors qu’il a commencé à utiliser la dernière cartouche qui lui restait, notamment influencer et téléguider les journaliers de l’usine pour qu’ils déposent une plainte contre moi, pour faillite frauduleuse, vente des actifs de la société, non déclaration de la faillite au greffe du tribunal et non tenue de la comptabilité. Alors qu’il est constant et établi que la société n’a jamais été en état de cessation de paiement, il est tout aussi établi que toutes les créances ont été payées à l’époque. Convoqué par le juge d’instruction du tribunal régional de Louga, Serigne Mboup souhaitait être entendu à fonds pour prouver la régularité des actes qu’il a posé et comment Omaïs est entrain de manipuler les ex-travailleurs.

Il a alors consigné la somme de 56 millions en attendant que le juge poursuive les investigations. On ne peut manquer de souligner pour le déplorer que ces faits qui ternissent l’image de marque du Sénégal et découragent les potentiels investisseurs. L’homme d’affaires que nous avons interrogé sur le préjudice qu’il a subi, affirme garder le moral compte tenu de son expérience passée dans les Daaras qui l’ont façonné et aguerri a toutes les épreuves et remercie pour ce fait, ses parents. Tout de même, il s’est dit meurtri par le fait que le monde étant devenu un village planétaire, son nom soit lié à une affaire ayant abouti à une décision de contrôle judiciaire. Ce qui, peut inquiéter ses partenaires étrangers et nuire à son image.


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