Haby Tall, avec le concours de Yéro Samba Dème, cousin du défunt Demba Dème, se disant héritiers de ce dernier, ont saisi le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, d’une plainte contre Habibou Thimbo, Aïssatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo, pour association de malfaiteurs, escroquerie et recel de plusieurs biens qui auraient été laissés par son défunt mari.
L’enquête a été confiée au commissariat de Pikine qui a entendu Madame Haby Tall et Yéro Boubou Dème, Habibou Thimbo, Aïssatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo, en juin 2024. Cependant, Habibou Thimbo, Aissatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo ont nié catégoriquement les accusations de Haby Tall et lui ont réclamé les preuves de ses accusations.
L’avocat de la Défense estime qu’il s’agit d’un défaut de qualité à agir manifeste de la plaignante et d’absence d’élément de preuve. Habibou Thimbo et Aïssatou Ngaïdo ont toutefois été placés sous mandat
de dépôt ce 9 décembre 2024, par le juge du deuxième cabinet (substitué) près le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire et du réquisitoire du Procureur de la République près ledit Tribunal.
Les inculpés clament leur innocence et crient au scandale
« Curieusement, Mme Haby Tall n’a produit devant les enquêteurs aucun certificat de mariage attestant de sa qualité d’épouse du défunt, même si elle affirme qu’elle en dispose ; Ensuite, elle n’a pas produit un jugement d’hérédité prouvant sa qualité d’héritière légitime du défunt ; Enfin, Mme Haby Tall n’a produit le moindre élément de preuve justifiant l’existence des biens qu'elle prétend avoir été détournés par les inculpés. Il convient de souligner que Monsieur Habibou Thimbo, Aissatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo n’ont jamais été ni arrêtés ni gardés à vue, pour les besoins de l’enquête », a martelé Me Diallo.
La non production d’un certificat de mariage par Mme Haby Tall alors qu’elle affirme en disposer et d’un jugement d’hérédité dont elle reconnaît ne pas disposer, a très vite retenu l’attention de Thimbo qui fut un ami de longue date de Feu Demba Dème. Thimbo, selon la robe noire, a très tôt clarifié que le défunt s’appelait, à l’état-civil, Demba Dème et non Demba Boubou Dème comme l’a prétendu la plaignante qui se dit être la veuve du défunt.
Me Diallo estime que Mme Tall a manifestement commis du faux et de l’escroquerie à jugement, en complicité avec Yéro Samba Dème, cousin du défunt, qui lui a permis d’obtenir un jugement de mariage avec Feu Demba Dème après le décès de ce dernier :
- D’abord, « elle a obtenu frauduleusement après le décès de feu Demba Dème, un jugement de mariage portant le N°10853/21 rendu le 14 septembre 2021 par le Tribunal d’instance de Kanel. Ensuite, elle a soutenu devant le juge que le défunt s’appelait Demba Boubou Dème né le 2 Avril 1962, alors que le défunt s’appelle à l’état-civil Demba Dème, né le 2 Mars 1971, comme le prouve nettement sa carte nationale d’identité délivrée le 05/12/2013. Enfin, au moment de faire enregistrer le jugement de mariage devant l’officier d’état-civil de la Commune de Semmé, elle a soutenu que la mère de feu Demba Dème, s’appelle Aïssata Diallo alors que celle-ci s’appelait Poulo Diallo, comme le prouve nettement la mention dans de carte nationale d’identité du défunt », fera savoir l’avocat.
Pour que nul n’en ignore, Me Diallo estime que Thimbo a toujours soutenu que « le seul bien qu’il dispose appartenant à Feu Demba Dème, c’est un immeuble qu’il lui avait vendu devant notaire en Février et Mars 2016, un immeuble objet du TF N°3.701 /GR (ex 16.418/DG), et ce dernier lui avait confié la gestion de cet immeuble mis en location. Une vérification auprès du Conservateur du Bureau de Grand Dakar prouve que ledit immeuble est bien immatriculé au nom de Demba Dème et qu’il n’est grevé d’aucune charge.
Aussi, ajoute l’avocat, que de son vivant, Feu Demba Dème lui avait confié avoir eu deux enfants en Angola (une fille et un garçon) issus de mères différentes et qu’il a appris de ses proches que Feu Demba Dème et la dame Haby Tall avaient divorcé bien avant le décès du premier nommé, que la dame s’est même remariée et que de ce mariage, elle eut un enfant. Mais également, que sa posture a été celle d’honorer la mémoire de son défunt ami, Demba Dème et surtout, de préserver les intérêts de ses légitimes héritiers, il n’a jamais l’intention de dissimuler un seul sous de ce que ce dernier lui avait confié. Après le décès de Demba Dème, il a continué sa gestion du seul bien immobilier, ainsi que ses revenus locatifs que son ami lui avait confiés, en attendant que la justice identifie les légitimes héritiers de ce dernier pour les leur restituer.
Aissatou Ngaïdo, cousine du défunt Demba Dème, avait quant à elle, en charge la gestion des revenus locatifs de l’immeuble objet du TF 2376/GR sise aux Maristes et immatriculé au nom de Demba Dème. Ledit immeuble n’étant grevé d’aucune charge, que ce dernier lui avait confié et dont elle a remis le titre de propriété au nom de Feu Demba Dème aux enquêteurs, en leur fournissant tous les éléments à sa disposition, qui prouvent son innocence. Selon Maître Abou Alassane Diallo, « le scandale dans cette affaire, vient du fait d’arrêter un citoyen, de surcroît Maire d’une Commune et une cousine du défunt, sur la base d’une plainte d’une plaignante qui se dit veuve de Feu Demba Dème, alors qu’elle n’a produit à l’enquête, ni certificat de mariage ni jugement d’hérédité, encore moins le moindre élément de preuve justifiant l’existence des biens qu'elle prétend avoir été détournés par les inculpés ».
En définitive, il y a lieu de retenir selon les dires de l’avocat, que Haby Tall qui prétend être mariée le 05/02/2018 avec Feu Demba Dème, décédé depuis le 06/06/2020 en Angola, a obtenu le 14 Septembre 2021, bien après le décès, un jugement de mariage avec le défunt. La plaignante attribue à son prétendu défunt mari, une appellation (Demba Boubou Dème) qui ne correspond pas à ses prénoms à l’état-civil (Demba Dème) et elle prénomme la mère de ce dernier, Aïssata Diallo, alors qu’elle s’appelle Poulo Diallo, comme le prouve la pièce d’identité du défunt.
Me Diallo rappelle que Habibou Thimbo et Aissatou Ngaido prennent l’opinion à témoin, sur « l’incroyable entreprise délictuelle constituée par Mme Haby Tall et Yéro Samba Dème (qui a été son témoin d’abord pour obtenir le jugement de mariage et ensuite, à l’enquête de police) et décident de porter plainte sans délai contre ces derniers, pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, escroquerie à jugement, tentative d’escroquerie et faux témoignage », alerte l’avocat.
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L’enquête a été confiée au commissariat de Pikine qui a entendu Madame Haby Tall et Yéro Boubou Dème, Habibou Thimbo, Aïssatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo, en juin 2024. Cependant, Habibou Thimbo, Aissatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo ont nié catégoriquement les accusations de Haby Tall et lui ont réclamé les preuves de ses accusations.
L’avocat de la Défense estime qu’il s’agit d’un défaut de qualité à agir manifeste de la plaignante et d’absence d’élément de preuve. Habibou Thimbo et Aïssatou Ngaïdo ont toutefois été placés sous mandat
de dépôt ce 9 décembre 2024, par le juge du deuxième cabinet (substitué) près le Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye, à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire et du réquisitoire du Procureur de la République près ledit Tribunal.
Les inculpés clament leur innocence et crient au scandale
« Curieusement, Mme Haby Tall n’a produit devant les enquêteurs aucun certificat de mariage attestant de sa qualité d’épouse du défunt, même si elle affirme qu’elle en dispose ; Ensuite, elle n’a pas produit un jugement d’hérédité prouvant sa qualité d’héritière légitime du défunt ; Enfin, Mme Haby Tall n’a produit le moindre élément de preuve justifiant l’existence des biens qu'elle prétend avoir été détournés par les inculpés. Il convient de souligner que Monsieur Habibou Thimbo, Aissatou Ngaïdo et Alpha Ngaïdo n’ont jamais été ni arrêtés ni gardés à vue, pour les besoins de l’enquête », a martelé Me Diallo.
La non production d’un certificat de mariage par Mme Haby Tall alors qu’elle affirme en disposer et d’un jugement d’hérédité dont elle reconnaît ne pas disposer, a très vite retenu l’attention de Thimbo qui fut un ami de longue date de Feu Demba Dème. Thimbo, selon la robe noire, a très tôt clarifié que le défunt s’appelait, à l’état-civil, Demba Dème et non Demba Boubou Dème comme l’a prétendu la plaignante qui se dit être la veuve du défunt.
Me Diallo estime que Mme Tall a manifestement commis du faux et de l’escroquerie à jugement, en complicité avec Yéro Samba Dème, cousin du défunt, qui lui a permis d’obtenir un jugement de mariage avec Feu Demba Dème après le décès de ce dernier :
- D’abord, « elle a obtenu frauduleusement après le décès de feu Demba Dème, un jugement de mariage portant le N°10853/21 rendu le 14 septembre 2021 par le Tribunal d’instance de Kanel. Ensuite, elle a soutenu devant le juge que le défunt s’appelait Demba Boubou Dème né le 2 Avril 1962, alors que le défunt s’appelle à l’état-civil Demba Dème, né le 2 Mars 1971, comme le prouve nettement sa carte nationale d’identité délivrée le 05/12/2013. Enfin, au moment de faire enregistrer le jugement de mariage devant l’officier d’état-civil de la Commune de Semmé, elle a soutenu que la mère de feu Demba Dème, s’appelle Aïssata Diallo alors que celle-ci s’appelait Poulo Diallo, comme le prouve nettement la mention dans de carte nationale d’identité du défunt », fera savoir l’avocat.
Pour que nul n’en ignore, Me Diallo estime que Thimbo a toujours soutenu que « le seul bien qu’il dispose appartenant à Feu Demba Dème, c’est un immeuble qu’il lui avait vendu devant notaire en Février et Mars 2016, un immeuble objet du TF N°3.701 /GR (ex 16.418/DG), et ce dernier lui avait confié la gestion de cet immeuble mis en location. Une vérification auprès du Conservateur du Bureau de Grand Dakar prouve que ledit immeuble est bien immatriculé au nom de Demba Dème et qu’il n’est grevé d’aucune charge.
Aussi, ajoute l’avocat, que de son vivant, Feu Demba Dème lui avait confié avoir eu deux enfants en Angola (une fille et un garçon) issus de mères différentes et qu’il a appris de ses proches que Feu Demba Dème et la dame Haby Tall avaient divorcé bien avant le décès du premier nommé, que la dame s’est même remariée et que de ce mariage, elle eut un enfant. Mais également, que sa posture a été celle d’honorer la mémoire de son défunt ami, Demba Dème et surtout, de préserver les intérêts de ses légitimes héritiers, il n’a jamais l’intention de dissimuler un seul sous de ce que ce dernier lui avait confié. Après le décès de Demba Dème, il a continué sa gestion du seul bien immobilier, ainsi que ses revenus locatifs que son ami lui avait confiés, en attendant que la justice identifie les légitimes héritiers de ce dernier pour les leur restituer.
Aissatou Ngaïdo, cousine du défunt Demba Dème, avait quant à elle, en charge la gestion des revenus locatifs de l’immeuble objet du TF 2376/GR sise aux Maristes et immatriculé au nom de Demba Dème. Ledit immeuble n’étant grevé d’aucune charge, que ce dernier lui avait confié et dont elle a remis le titre de propriété au nom de Feu Demba Dème aux enquêteurs, en leur fournissant tous les éléments à sa disposition, qui prouvent son innocence. Selon Maître Abou Alassane Diallo, « le scandale dans cette affaire, vient du fait d’arrêter un citoyen, de surcroît Maire d’une Commune et une cousine du défunt, sur la base d’une plainte d’une plaignante qui se dit veuve de Feu Demba Dème, alors qu’elle n’a produit à l’enquête, ni certificat de mariage ni jugement d’hérédité, encore moins le moindre élément de preuve justifiant l’existence des biens qu'elle prétend avoir été détournés par les inculpés ».
En définitive, il y a lieu de retenir selon les dires de l’avocat, que Haby Tall qui prétend être mariée le 05/02/2018 avec Feu Demba Dème, décédé depuis le 06/06/2020 en Angola, a obtenu le 14 Septembre 2021, bien après le décès, un jugement de mariage avec le défunt. La plaignante attribue à son prétendu défunt mari, une appellation (Demba Boubou Dème) qui ne correspond pas à ses prénoms à l’état-civil (Demba Dème) et elle prénomme la mère de ce dernier, Aïssata Diallo, alors qu’elle s’appelle Poulo Diallo, comme le prouve la pièce d’identité du défunt.
Me Diallo rappelle que Habibou Thimbo et Aissatou Ngaido prennent l’opinion à témoin, sur « l’incroyable entreprise délictuelle constituée par Mme Haby Tall et Yéro Samba Dème (qui a été son témoin d’abord pour obtenir le jugement de mariage et ensuite, à l’enquête de police) et décident de porter plainte sans délai contre ces derniers, pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, escroquerie à jugement, tentative d’escroquerie et faux témoignage », alerte l’avocat.
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